Great success !
Alfred-Georges, jeudi 25 juin 2009 - 07:33
Nombreux sont les lecteurs qui nous remercient des précieux conseils dispensés dans notre précédent article, consacré à la conception de la lettre de motivation parfaite. Devant cet engouement généralisé, la rédaction a décidé de poursuivre son effort de guerre contre la crise et de proposer aux chômeurs les clés de la réussite de l’entretien d’embauche. Ils n’auront plus aucune excuse s’ils ne décrochent pas le job de leur rêve, et le conseiller du Pôle emploi pourra leur signifier la fin de leurs droits sans le moindre remord.
Le candidat est donc parvenu à obtenir, enfin, ce premier entretien d’embauche dans l’entreprise qu’il affectionne tant. Il se voit déjà :
au volant d’un véhicule de marque allemande pour le provincial ;
muni de son passe Navigo et de sa tonfa à grévistes pour le francilien.
Il a fait les premières démarches pour trouver un logement, et ce petit studio charmant de 7 m² à 850 euros par mois lui fait des clins d’œil. Tout est déjà prêt : le frigo, la télé 36cm et les pièges à cafards. Particulièrement guilleret en cette belle matinée, il choisit ce jour plein de promesses pour prendre sa douche hebdomadaire en fredonnant les premières mesures de Maréchal nous voilà la Marseillaise, et endosser son costume cravate Kiabi. Depuis qu’il a visionné ce monument du cinéma National qu’est "Bienvenue chez les pédos", il prend pour le petit-déjeuner une belle tartine de gorgonzola (son Cocci Market ne vend pas de maroilles) trempée dans un grand bol de bière (son Cocci Market n’a plus de chicorée). Puis, il sort de chez lui d’un pas résolu, pour attraper le bus de 8h30.
Stop !
Notre ami chômeur commet déjà sa première bévue. S’il convient de rester sobre dans la lettre de motivation, tel que nous l’avions conseillé, l’entretien d’embauche répond en revanche à une règle simple et une seule : être original pour attirer l’attention. A éviter, donc, le costume cravate : c’est très surfait. La concurrence se présentera à coup sûr ainsi vêtue. Le candidat optera de préférence pour un accoutrement qui le distinguera. Un homme pourrait être tenté de mettre un tailleur ou une burqa : c’est déconseillé. Il serait aussitôt identifié comme étant un élément de sexe féminin et n’obtiendrait pas le poste. Idéalement, le candidat choisira le vêtement qui reflète sa personnalité, comme par exemple une tenue de camouflage mettant en valeur ses capacités d’adaptation aux situations de crise et son ouverture d’esprit.
L’entame de l’entretien d’embauche est capitale. Elle pose le décor. Le candidat a d’autant plus de chances de réussir qu’il saura immédiatement s’adapter à son interlocuteur et le séduire. Tout est une question de ressenti. Il doit avoir une attitude mimétique. "La psychologie dans l’entretien d’embauche est une donnée primordiale", affirme Philippe V., DRH chez France Inter, "moi-même j’ai séquestré mon employeur pendant 2 jours, et lui ai arraché les poils pubiens un par un pour le convaincre que j’étais la recrue idéale".
Si le recruteur se montre facétieux et que le candidat décèle chez lui des traces de sens de l’humour, il ne doit pas hésiter à en lâcher une bonne pour détendre l’atmosphère. Un exemple passe-partout : "Que fait l’oiseau qui survole Sobibor ? Réponse : cuit-cuit". Bidonnage assuré. Si, en revanche, le recruteur est froid, distant, et pour finir désagréable, le candidat peut lui mettre un low-kick balayette rotatif pour lui signifier qu’il n’apprécie pas son attitude. Enfin, le recruteur peut être une recruteuse, auquel cas le candidat ne doit pas hésiter à user de son charme naturel, par exemple en lui montrant son sexe.
Au demeurant, le secret de l’entretien d’embauche reste la franchise : le candidat veillera à rester lui-même. En face, un recruteur austère ne l’est pas pour rien : il vient d’entendre une bonne dizaine d’inadaptés au marché de l’emploi qui lui ont soutenu que caissier de station-service équivaut à directeur financier chez Total. Ils lui ont irrémédiablement gâché sa journée, et le pauvre a besoin d’un peu d’honnêteté. Chacune des réponses du candidat devront être directes, sincères. Quelques exemples pour des questions courantes :
Pourquoi ce métier ? "Mais parce que tu m’as rappelé, ducon".
Aimez-vous le travail en équipe ? "Non, ça me fait chier".
Quelles sont vos prétentions salariales ? "Entre 16.000 et 750.000 euros bruts par an".
Votre diplôme ne correspond pas tout à fait à nos attentes. En quoi votre expérience professionnelle pourrait être un atout pour ce poste ? "Décidément, où sont les toilettes ?"
De manière générale, le candidat veillera à rester imaginatif, mais évitera toute sensiblerie qui pourrait incommoder le recruteur : il ne parlera pas de son divorce, de ses 3 gosses et des 400 euros de pension alimentaire qu’il doit lâcher tous les mois. Une attitude résolue, volontaire, une attitude de winner un peu désinvolte est bien plus efficace. Si le poste proposé est à haut niveau de responsabilité, le candidat pourra par exemple se montrer désagréable avec les subordonnés qu’on lui présentera, et mettre ostensiblement une main au fondement de la petite stagiaire.
Certes, un article est certainement insuffisant pour sensibiliser les demandeurs d’emploi à toutes les finesses de l’entretien d’embauche, mais les voilà déjà dotés d’une bonne base qu’il pourront étayer à l’occasion de leurs moult expériences. Qu’ils n’hésitent pas à nous informer de leur progression !
Prochainement dans nos colonnes : réussir son entretien préalable au licenciement.
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