Alfred-Georges, dimanche 18 janvier 2009 - 20:03
Bravepatrie ne rate jamais l’occasion de rendre un hommage appuyé à ces héros qui, de leurs mains calleuses et disponibles dès 6 heures du mat’, construisent une France plus compétitive. Eric Besson est l’un d’eux. L’homme a laissé sa crédibilité au placard pour rejoindre la cohorte des combattants du progrès. Certes, il a le charisme d’une moule, mais comment ne pas adresser un petit salut compassionnel à celui qui a parcouru une si longue trajectoire, depuis l’ultra-gauche jusqu’au Ministère des transports ?
Eric Besson est un homme pragmatique, un peu comme Nicolas Sarkozy. Il fait fi des idéologies, voire des idées, en tout cas des convictions.
Scolarisé au Maroc, sa formidable acuité transparait déjà dans le jeune lycéen qu’il est. Affectueusement surnommé "Doriot", il participe aux élections des délégués de classe et fustige crûment son adversaire : "La classe est-elle prête à voter pour un bicot à passeport français ?". Tabassé accidentellement par une vingtaine de ses camarades de chambrée, il quitte le pays pour rentrer en France, le visage tuméfié à vie.
Eric vit sa première rupture. Il découvre les années 70 et leurs cortèges de gauchistes dépravés. Eric s’adapte et fait montre de sa légendaire flexibilité, il devient bolchévique. Des années d’errance et de frustration pour ce winner avide de réussite. Il se prête malgré lui aux jeux sadiques du comité central. Aujourd’hui, il raconte, les poings et les fesses serrés : "J’ai vu la brutalité, j’ai vu l’impréparation. La désinvolture. J’ai vu la démagogie. J’ai vu la gauche, merde !".
Et le 22 avril 2007, alors que le bien-aimé Nicolas Sarkozy s’apprête à devenir chef de l’Etat, Eric Besson disparaît brutalement dans une ouverture. C’est une révélation. Il fait son coming-out quelques jours plus tard et montre son cul à la tribune de l’UMP devant des milliers de sympathisants en rut. A gauche on crie à la trahison, au centre on a pitié, et à droite on se fait dessus : il renonce à sa virginité, mais pour la bonne cause.
Nommé Secrétaire d’Etat à l’évaluation des politiques publiques, il leur attribue généreusement une note globale de 0/20 et préconise la déportation des fonctionnaires. Il créé dans la foulée le mouvement Les Progressistes réunissant quelques-uns de ses amis tondus par erreur à la libération, puis est chargé de la répression d’Internet, immonde support de la propagande pédophile islamo-gauchiste.
Enfin, janvier 2009, son heure de gloire avant son inévitable retour à la vie civile : Eric Besson succède à Brice Hortefeux et prend la tête des milices citoyennes contre tout ce qui est en situation irrégulière ou contrastée sur le territoire de France. Il parfait ainsi son mouvement parabolique de l’internationale socialo-terroriste au fer de lance de la politique Nationale.
Eric Besson, un homme toujours prêt à se rendre utile, parcourt nonchalamment les chemins de l’histoire des idées vers qui sait, une place de Carla Bruni. Espérons que son nom figure au fronton des portes du Nouveau Monde™, ce serait rendre un peu d’honneur à celui qui l’a perdu.
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