Didier Kala, mercredi 5 janvier 2005 - 01:59
La générosité bravepatriote semble ne pas connaître de limites : entre les promesses publiques et privées, ce sont aujourd’hui plus de 65 milliards de centimes qui ont été donationnés aux victimes du tsunami qui a balayé l’Océan Indien il y a dix jours. Pourtant, contrairement à ce que tente de laisser entendre certaine ONG altermondialiste, ça n’est pas assez. Pour le président de la Croix Rouge française, la mobilisation doit continuer.
L’inscription de la catastrophe dans la durée et le tournant moins glamour (un concours de t-shirts mouillés après dix jours dans l’eau, ça a moins de gueule) des reportages télévisés n’y font rien : face au désastre, les Français continuent de se mobiliser, et pallient l’impossibilité d’aller aider sur place, faute d’hébergement correct, par des dons records.
A ce jour, ce sont ainsi plus de 100 millions d’euros qui ont été promis par les organismes publics, les entreprises et les particuliers aux principales organisations non gouvernementales françaises. Pourtant, face à l’ampleur des sommes débloquées par nos concurrents américain et japonais, c’est largement insuffisant.
Comment dans ce contexte expliquer l’attitude de Médecins Sans Frontières, qui ose rejeter les monceaux d’or que lui tendent les Français en pleurs ? Quelle perversion peut donc motiver un tel mépris de l’argent ? Quelle cruauté pousse à troubler la poésie des nombres qui berce nos journées ?
Jean-François Mattéi, président de la Croix Rouge française, ne comprend pas.
L’ancien ministre de la Santé avait bien tenté, dans les premières heures du dimanche 26 décembre, de rappeler les urgentistes indonésiens à la raison : "Il n’y a pas eu de tsunami". Depuis, cet homme qui n’a pas peur de se remettre en question a reconnu que la grande marée de solstice avait pu provoquer quelques inondations dans certains villages du littoral afro-asiatique, et il s’est consacré à la récolte de fonds - une source qu’il a peur de voir se tarir suite à la décision de MSF.
"Médecins Sans Frontière dit n’importe quoi, et les media font preuve d’irresponsabilité en relayant des informations sanitaires qui n’émanent pas des experts du ministère de la Santé. Le risque, c’est que les Français se disent ’Ça y est, on a donné assez’. C’est loin d’être le cas. Vous savez combien ça coûte de louer le MIN de Rungis pour le mettre à la disposition de Nouvelles Frontières ?" Jean-François Mattéi défait le premier bouton de sa chemise hawaïenne, signe que ce grand flegmatique est près de s’enflammer : "Je dis aux Français : continuez à envoyer du pognon ! Vous l’avez pas claqué à Noël, on sait qu’il est quelque part !"
Brave Patrie a pour sa part fait un don de 6,50 euros à M. Mattéi, qui a acheté un petit brumisateur et une grande bouteille de Perrier pour se rafraîchir après cette tirade. Il manque encore une dizaine d’euros pour financer la retouche de sa chemise hawaïenne, dont la deuxième boutonnière a explosé sous la pression.
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Un patriote anonyme
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