Didier Kala, lundi 12 janvier 2009 - 10:46
Plus de deux semaines après le début des bombardements sur la bande de Gaza, le gouvernement israélien a enfin annoncé et quantifié ses objectifs : il ne s’agit de rien de moins que d’empêcher la destruction de l’humanité. Une menace réelle et mortelle s’est présentée, qui nécessite une riposte prompte et impitoyable. Une fin qui justifie tous les moyens.
Les pressions diplomatiques exercées la semaine dernière sur l’Etat hébreu ont eu raison de sa légendaire pudeur, et Israël n’avait d’autre moyen que de révéler les raisons de son action pour poursuivre sereinement, et avec l’appui implicite de la communauté internationale, son action à Gaza.
Ces raisons, les leaders et les peuples du monde entier auraient préféré ne jamais les entendre car elles mettent à jour une terrifiante réalité qui malgré les avertissements avait été niée par le plus grand nombre : nous avons un ennemi commun et il peut frapper partout, n’importe quand.
L’invasion des Méduses de l’Espace a commencé.
A Gaza.
Israël a des preuves irréfutables.
D’une part, Ariel Sharon s’est réveillé quelques minutes de son coma à la mi-décembre pour annoncer la nouvelle, telle une pythie post-moderne :
« !נתק אותי, בית זונה של אלוהים »
Un filtrage de bruits de goutte à goutte, une interprétation biblique et trois permutations kabbalistiques plus tard, les officiers de renseignement israéliens ont déterminé que l’ancien Premier ministre faisait référence à des filaments et à un être céleste.
Très clairement des Méduses de l’Espace.
A titre préventif, il fallait bombarder quelque chose. 2008 étant une année bissextile, c’était le tour de la Palestine.
D’autre part, les images ne mentent pas. Et les premières images des bombardements de Gaza sont troublantes.
Là où le pacifiste confortablement installé dans son trois pièces albertivillarien voit des bombes au phosphore éclater au-dessus de zones urbaines densément peuplées, l’officier israélien - qui est sur le terrain et lit dans l’autre sens - voit des Méduses de l’Espace quitter précipitamment la bande de Gaza, une longue traîne de tentacules filant derrière une ombrelle difforme.
Chacun pourra en juger par lui-même, pourvu qu’il fasse l’effort d’adopter le regard de l’officier israélien.
Pour surprenante qu’elle soit, l’information n’est pas une révélation pour de nombreux journalistes et hommes d’Etat. Ils savaient, comme seuls les journalistes et hommes d’Etat peuvent savoir des choses qui perforeraient le rectum du pékin moyen.
On comprend donc mieux pourquoi aucun d’entre eux ne s’est permis de critiquer ouvertement l’attaque de Tsahal sur le territoire infecté, ni d’en évoquer les raisons profondes.
C’est pour éviter la panique.
On comprend mieux aussi la retenue, le vague dans l’argumentaire, voire le dadaïsme des deux philosophes bravepatriotes officiels (cellule Rive Gauche) dans leur défense de l’intervention israélienne.
Si André Glücksmann et Bernard-Henri Lévy semblaient défier les règles communément acceptées de la morale et de la logique, c’est tout simplement qu’ils ne pouvaient rien nous dire.
Nous parions que libérés de leur devoir de réserve ils écriront des éditoriaux un peu moins boueux et que l’opinion publique adhérera sans broncher à la limpidité de leur maïeutique.
Maintenant que les choses sont clairement énoncées, il sera facile de se rendre compte que les opposants à l’intervention israélienne sont des antihumains de bas étage.
Enfin informés de la menace qui pèse aussi sur leurs têtes, les Gazaouis ne raccrocheront plus au nez des appels automatisés de l’armée israélienne, qui dans un souci humanitaire évident tient à les prévenir du danger : couvrez-vous les bras et les jambes, ne nagez pas trop loin du rivage et si vous êtes piqués par ce qui semble être une bombe au phosphore, ne grattez surtout pas.
Les opérations à Gaza se termineront bientôt, mais le combat continue. Les Méduses de l’Espace nagent très vite et peuvent déjà avoir installé d’autres bases, par exemple à Téhéran ou dans les banlieues est de Jérusalem.
Ne perdons pas de vue que les vrais criminels sont ceux qui ont permis l’installation des maléfiques cnidaires sur leurs plages, et qu’Israël se bat pour la survie de la race humaine.
Maintenant on arrête de broncher, ok ?
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Milo Durkin
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