Didier Kala, mercredi 1er juillet 2009 - 11:14
Le conseiller spécial du président de la République a été violemment pris à partie lundi soir alors qu’il se rendait dans les terrains préhistoriques du Nord 93. Le caillassage du véhicule dans lequel il se trouvait a selon toute vraisemblance été provoqué par son apparence, très différente de celle de l’indigène standard. Ce délit de faciès est inacceptable dans une société civilisée : Henri Guaino porte certes un costume trois pièces et arbore une tête de con, mais il n’en mérite pas moins d’être traité de la même manière que n’importe quel autre être humain.
Comme il le souligne lui-même, il s’agit d’un événement ordinaire : on se promène dans la rue, citoyen a priori libre d’un Etat démocratique, et soudain on est arrêté sans autre raison que son apparence physique.
Si le geste semble anodin, si nous en sommes quotidiennement témoins, il s’agit malgré tout d’une agression d’une extrême violence. Nous avons tendance à ne constater que ses conséquences, et ainsi passer outre un grand nombre de ses manifestations, mais l’entrave à la circulation est fondamentalement un déni d’arbitraire et une atteinte à la dignité humaine que nous devrions haïr avec force et refuser de supporter plus longtemps.
Dans la nuit de lundi à mardi, dans une cité, comme ailleurs et comme tous les jours, c’est arrivé à nouveau. Cette fois, cependant, la stature médiatique de la victime a permis de révéler au grand jour cette détestable pratique et a incité les pouvoirs publics à prendre des mesures drastiques.
Henri Guaino avait décidé d’étudier les populations proto-historiques de certains quartiers sensibles de la riante Seine-Saint-Denis. Cet homme de lettres n’aime en effet rien tant que de découvrir de nouvelles formes linguistiques avec lesquelles il pourra jongler en les mettant dans la bouche de Nicolas Sarkozy, son employeur. Car lorsqu’il parle, le président de la République fait sévère jongler la syntaxe. Une dream team, en somme.
Bref. Henri Guaino s’en allait apprendre le vernaculaire montfermeillois. Accompagné d’une escorte de deux Hummers banalisés et de guides familiers des populations indigènes, la brigade anti-criminalité, il a été victime d’un déplorable événement : quelques locaux ont immobilisé les véhicules avant de les caillasser et de taper sur la carrosserie.
Les guides de M. Guaino ont réagi avec sang froid en arrosant les agresseurs de balles de défense, qui sont des équivalents du flashball, mais dont on reconnaît la létalité pour éviter tout différend juridique avec les pinailleurs de droits-de-l’hommistes, puis en s’extrayant de ce traquenard.
« Et si c’était qu’un délit de sale gueule, passe encore, mais là ils en voulaient aussi à ma chemise ! »
Plus de peur que de mal donc pour le conseiller du président, mais il n’en est pas moins sorti très secoué : « Ça me troue le cul : ces gonzes-là vous attaquent parce que vous êtes différent. J’avais même pas le droit de porter une cagoule vu qu’on était 4 dans la bagnole. Le pire, c’est que si ces motherfuckers avaient lu le Who’s Who ils auraient vu que j’étais comme eux. Je suis un nigga, moi, j’ai un putain de flow ! Juger sur les apparences, c’est vraiment dégueulasse, surtout qu’eux ils ressemblent à rien, là, avec leurs joggings et leurs casquettes tous pareils. On dirait qu’ils ont un uniforme, ces sales tepus ! »
L’incident a le mérite de mettre en lumière la pratique du délit de sale gueule par les habitants des banlieues, qu’on apprécierait de voir plus humbles étant donné les leurs.
Le ministre de l’Intérieur, qui a lui-même beaucoup souffert de ces jugements d’ordre esthétique, a réagi avec fermeté en promettant aux « petits caïds lâches et minables » une punition exemplaire. S’il n’a pas formellement mentionné une possible pénalisation application de la loi existante en ce qui concerne le délit de faciès, il a annoncé une série de mesures, dont l’interdiction à la vente de certains feux d’artifice.
Voilà un signal fort qui devrait faire trembler les sauvageons de banlieue et mettre fin une bonne fois pour toutes à ce racisme ordinaire, qui empoisonne les relations entre le citoyen respectable ou le policier honnête et les sous-merdes qui habitent dans les zones de non-droit.
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