Droite dans la défaite
Juan Marcos Von Braun, mercredi 6 juillet 2005 - 18:16
Le verdict est tombé ce midi : le bastion socialiste parisien n’accueillera pas les Jeux olympiques de 2012. Il n’aura donc pas suffi que nos voisins brûlent la pucelle d’Orléans, compromettent la carrière internationale de Napoléon ou qu’ils bombardent gratuitement nos belles villes et gares de triage durant les années 40 : la perfide Albion, dont notre bien-aimé Président rappelait récemment encore l’incurie gastronomique, est par on ne sait quelle fourberie parvenue à l’emporter devant le jury du CIO.
« La Ville de Paris recrute, par voie statutaire ou contractuelle, un chargé de mission Intervilles 2006 (h/f). Niveau attaché, solide expérience dans l’événementiel exigée. ». Par ce communiqué laconique, paru dans les pages Emploi de la Gazette des Communes, notre capitale apporte la preuve, s’il en était besoin, qu’elle n’a pas abandonné cette pugnacité qui la caractérisa jusqu’au dernier moment dans le challenge olympien. Inquiète de l’affront immérité porté à son image par la décision bidonnée
douteuse souveraine des juges du CIO, la plus belle ville du monde n’a pas baissé les bras et s’est attaquée à un nouveau défi, plus vite, plus haut, plus fort.
« Intervilles, c’est le terroir. C’est les fêtes de village, le bal des pompiers, et les soirées télé qui ont marqué l’enfance de tous les petits Parisiens et banlieusards trop fauchés pour partir en vacances l’été. C’est des noms pittoresques, comme Vic-Fezansac ou Brives-la-Gaillarde... » explique avec emphase Jean-François Lamour.
Retourner aux racines de notre Brave Patrie, vers cette France du fond, la deep-France, qui inspira un temps la politique bénie de notre gouvernement. Revenir à Léon Zitrone, Guy Lux, Simone Garnier, et aux vachettes. Revenir aux engueulades télévisées entre nos rougeauds édiles locaux, quant à savoir si Untel avait ou non passé la ligne d’arrivée en premier en tendant dans ses bras un poireau en mousse explosif. Revoir le gros Raoul du village empiler des oeufs de poule avec sa pelleteuse Poclain.
Le choix de Paris de concourir pour l’accueil d’Intervilles est de plus une gifle à l’indigne tyran parisien Delanoë. Un camouflet pour sa coûteuse folie des grandeurs, un « Non » franc et définitif à ses odieuses prétentions internationalistes, fussent-elles justifiées par des prétextes sportifs. Paris échappe ainsi au déferlement incontrôlable d’étrangers (souvent noirs) dans ses rues, à l’heure où ses forces de police sont débordées par l’afflux de pygmées clandestins. Paris échappe au grand entremêlement cosmopolite de sauteurs à la perche qui menace son identité : à quoi bon s’encombrer de sprinteurs jamaïcains lorsque l’on peut se mesurer, dans une camaraderie toute gauloise, aux clubs de boulistes de Juan-les-Pins.
Et, plus que tout, Paris obtient la garantie que la clique au pouvoir, cette gauche-poppers tant honnie dans les cimetières du Ve arrondissement, ne sera pas reconduite compte-tenu de son bilan désormais ridicule. Une victoire pour notre Brave Patrie, qui nous console de toutes les déceptions.
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Juliette
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