Maurice Panel, lundi 13 juillet 2009 - 00:00
Alors comme ça les Français sont les plus mauvais touristes du monde !
Qu’à cela ne tienne BravePatrie est là pour vous donner les conseils adéquats qui feront de vous, expatrié temporaire, un représentant du bon-goût et de la classe à la française.
Être bourré avant 17h.
Les vacances c’est une affaire sérieuse, il ne s’agit pas d’être légèrement guilleret après le déjeuner, suite à une bouteille de rosé partagée à 4.
Non, c’est être raide défoncé à 10h pour aller piquer une tête dans la piscine avec son nouveau tee-shirt au vomi.
C’est avoir un chariot de supermarché rempli à ras bord de bouteilles et de cannettes aux noms exotiques, aux couleurs chatoyantes, et dont le degré en alcool ne descend jamais au dessous de 12.
Conseil : profitez du fait que dans la plupart des pays étrangers l’eau ne soit pas de bonne qualité pour ne vous hydrater qu’avec des boissons alcoolisées. Si on vous demande : c’est de la prévention.
Pour savoir si vous êtes dans de bonnes conditions faites un test simple : regardez les journaux à 17h12, si vous éprouvez encore quelque chose pour les civils massacrés en Afghanistan, sur la famine dans le monde ou si vous larmoyez en voyant ce petit chaton égorgé par Joey Starr, alors vous n’êtes pas prêt : le mini bar est là pour ça. Videz-le.
Au buffet ou au restaurant comptez 4 gorgées pour une fourchetée avalée.
Exigez : cassoulet, choucroute, crêpes, confits et un ensemble de fromages variés.
N’hésitez pas à roter, les étrangers ne comprennent pas notre langue.
Dans certaines peuplades c’est un signe de contentement à la fin du repas. Dans ce cas, lâchez une caisse en prime c’est marquer doublement son respect.
Se balader à poil.
Durant toute l’année vous êtes engoncé dans votre costume "Smalto" ou "Armani", la cravate vous oppresse et ce caleçon trop juste vous rappelle à chaque mouvement que vous avez les couilles dans un "Etau".
Les vacances, c’est l’heure de se libérer et d’exposer votre corps d’athlète à ce soleil que les gens du nord ont certes dans le cœur mais qui vous fait une peau blanche comme un cul 10 mois sur 12. Soyez nu, naturel.
Quand bien même la femme de chambre viendrait pour quelques tâches domestiques, ne quittez pas votre tenu d’Apollon : après tout c’est sa pudeur pas la votre.
Se battre.
Des vacances sans action ça n’est pas réellement des vacances, et quoi de plus beau que de revenir chez soi avec une belle cicatrice qu’on pourra exhiber aux collègues de bureau, voire faire toucher pour les plus entreprenantes.
Mettez-vous en condition (une petite douzaine de margaritas devrait suffire) et commencez à discuter politique intérieure avec le premier autochtone à votre portée.
Néanmoins soyez raisonnable dans le choix de votre adversaire : la masse de 120 kilos qui fait le physio à l’entrée de la boite de strip-tease n’est pas à la portée du premier venu. Rabattez-vous plutôt sur le bagagiste de 65 ans qui présente des signes évidents de polyarthrite. (Dernier conseil, ne jamais se battre avec le barman : primo c’est votre meilleur ami, secundo il est armé).
Dans un temps raisonnable estimé entre 4 et 9 minutes vous aurez fait la démonstration que votre interlocuteur vit dans un pays de merde peuplé de dégénérés.
L’action peut alors commencer, au premier signe de faiblesse, n’hésitez pas appeler la police : d’abord c’est lui qui a commencé, ensuite s’il faut payer des pots de vin vous avez de grandes chances d’être plus friqué que lui.
Au cas où la cicatrice attendue ne serait pas au rendez vous, l’arrête de porte de votre chambre d’hôtel pourra vous sauver la mise.
Être curieux, mais pas trop.
Ce qui est plaisant à l’étranger c’est que l’on peut voir des choses que l’on n’a pas (ou plus) chez nous. Une petite excursion avec une cinquantaine de nos concitoyens permettra de donner un vernis culturel à votre séjour.
Inutile de trop s’impliquer ou de chercher à remettre en perspective ce que vous voyez avec l’histoire, la géographie, la géopolitique, tous ces trucs d’intellos que vous laissez aux pleurnichards parisiens : soyez comme au centre commercial. Déambulez, critiquez, dénigrez.
Gardez à l’esprit que peu importe l’endroit où vous êtes : « Il faut être lucide : Notre-Dame et le Futuroscope c’est quand même autre chose ».
Durant la visite, franchir les barrières et contrôler la qualité des œuvres présentées (en grattant, coupant, crachant) est recommandé, c’est le signe que vous n’êtes pas indifférent à l’art indigène. N’en faites pas trop tout de même, au bout de 20 minutes éclipsez-vous vers la buvette la plus proche pour déguster un bon demi bien frais.
Au retour de vos vacances, il faut être tactique avec vos collègues : faire rêver pour susciter l’envie mais en gardant une certaine distance.
Exemple : « D’accord, c’était des vacances horriblement chères dans un lieu terriblement exotique, mais les locaux sont pénibles et la cuisine très surfaite. »
Voilà pour ces premiers conseils de base, n’hésitez pas, via le forum à nous faire par de vos suggestions pour que le touriste français sorte de ce pénible anonymat qui fait que, trop souvent, nous sommes confondus avec des belges, ou pire, des luxembourgeois.
Bonnes vacances.
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Brayden Rennie
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