John John Don Parmalatte, jeudi 28 février 2008 - 11:52
On le croyait guéri mais il n’en est rien ! L’homme qui réforme la France à grand coups d’annonces au rythme si effréné qu’elles n’ont plus le temps de faire de l’effet sur sa cote de popularité, notre de moins en moins bien-aimé président qui se dresse seul contre les flots d’injures des déçus du Royalisme, Nicolas-a-dit vient en effet de laisser filtrer à demi-mots son rêve d’une société où les bénéfices seraient partagés de façon équitable entre le grand capital, les employés et l’investissement ! Une termitière bolchéviste où chaque créature sera interchangeable.
"Mon objectif, ce serait qu’on obtienne la société des trois tiers, en cas de bénéfices, un tiers pour l’actionnaire, un tiers pour les salariés et un tiers pour l’investissement." N. Sarkozy.
Arnaque
Arnaque est un bien grand mot mais “désobéissance civile” est trop connoté à gauche ! Alors bien sûr, et fort heureusement, sans même ouvrir trop de comptes bancaires au Liechtenstein, il y aura moyen de “contourner” ce diktat.
Tout d’abord il faut se rappeler que les présidents directeurs généraux, CEO pour les plus modernes, les membres du “board” et autres Alain Minc de passage restent des employés qui peuvent déontologiquement répartir comme ils l’entendent et donc partager entre eux le tiers des bénéfices réservés à ces derniers, car évidemment quand on est caissière, on n’a pas de stock-options..
Ensuite parce qu’en tant qu’entrepreneur on se doit de toujours voir le côté positif d’une mesure injuste, il semble opportun de, sous couvert de la loi, faire miroiter aux gogos qui travaillent pour nous salariés une forte prime d’intéressement et en profiter pour geler voire abaisser les salaires ce qui, il faut bien l’admettre, reste toujours positif pour l’entreprise.
Reste à trouver un moyen de détourner la partie investissement ridiculement surévaluée vers les actionnaires spoliés. La section R&D (Rétrocommission et Détournements de fonds) de la filiale luxembourgeoise de toute société digne de ce nom devrait pouvoir s’en occuper.
Crime
Crime car il n’y a pas d’autres mots pour qualifier l’insupportable ingérence du politique dans la vie de l’entreprise. Comme le rappelle aimablement Laurence Parisot sur toutes les chaînes de télévision, radios et quotidiens à chaque intervention de l’Etat au sujet des entreprises qui n’iraient pas dans le sens d’une diminution conjointe des charges sociales et de l’épaisseur de l’assommant volume du code du travail français, “Il ne peut pas y avoir de définition uniforme et surtout pas vue par le politique. C’est une décision propre à l’entreprise”.
Prenons par exemple l’une des gloires du capitalisme familial de l’hexagone : la chaîne de grande distribution Carrefour, un modèle de comportement social qui vient récemment d’augmenter de pas moins de 14,7% les tickets restaurant des caissières de son échoppe marseillaise. Et bien, avec un résultat net de plus de 2 milliards d’euros, Carrefour devrait consacrer 700 millions d’euros en investissement alors que le même Etat qui l’y contraint lui interdit de recouvrir l’ensemble des terrains vagues de banlieue par de rutilants parkings et de clinquants centres commerciaux. C’est tout de même extraordinaire !
Bolchéviques
Nationalisation de fait des entreprises qui ne peuvent plus disposer librement de leurs bénéfices durement acquis sur un marché mondialisé, cela porte un nom : l’étatisme collectiviste, pour ne pas employer de vilains mots comme “communisme” par exemple ou bien encore “pauvre con, va” ! Plan quinquennaux et tickets de rationnement ! Voila ce qui nous attend dans une France désertée par le Grand Capital fuyant à juste titre un retour sur investissement décevant et une stérile obligation de redistribution des richesses à ceux qui les ont créées avec leurs petites mains sales et non avec leurs grosses poches bien remplies.
La suite est bien connue : une économie exsangue, chômage de masse, famine, violence. Autant de bouleversements qui permettraient au coût du travail bravepatriote de rivaliser avec les pays asiatiques attirant par là même les investisseurs étrangers et permettant une formidable croissance économique. Nicolas Sarkozy, qui au vu de sa côte de popularité a décidé de s’autoproclamer président du long terme, est peut-être plus visionnaire qu’il n’y paraît.
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