Disparition d’Alexandre Soljénitsyne : Nicolas Sarkozy perd un frère d’armes

La rédaction, mardi 5 août 2008 - 14:34

« Alexandre Soljénitsyne, c’est mon copain. Je suis le seul en France à le connaître ». C’est par ces mots que le président de la République a salué la disparition de l’auteur d’Une journée d’Ivan Denissovitch.
Non qu’il l’ait lu. Nicolas Sarkozy ne lit pas, il n’a pas le temps. Il sait, c’est différent. Et cet homme de compassion a su reconnaître en Soljénitsyne un esprit frère.

Comme le président, l’écrivain a donné sa vie à la lutte contre le communisme et n’a eu de cesse de dénoncer les turpitudes d’un régime criminel : les conditions de détention inhumaines du goulag, l’exil forcé et la censure systématique de toute pensée dissidente.

Comme lui, il en a souffert dans sa chair et dans son âme, mais son brillant intellect en a réchappé intact.
Alexandre Soljénitsyne a tâté du camp de travail en Sibérie ? Nicolas Sarkozy a dû cirer des parquets pendant son service militaire, inlassablement, de 9h00 à 17h00, dans les steppes reculées du quinzième arrondissement.

Comme lui, enfin, il a discuté des mérites et surtout des défauts du système démocratique, qu’il ne faudrait pas forcément laisser entre toutes les mains. Ça dépend en fait des circonstances.

Au vu de ces affinités évidentes entre le grand homme et heu... Nicolas Sarkozy, il était donc normal que ce dernier réagisse à la disparition d’Alexandre Soljénitsyne avec la même vivacité qu’au décès d’un gniard dans une voiture surchauffée.
Les amateurs d’oraisons funèbres et de grand art attendent maintenant la mort de Jean-Marie Bigard en se frottant les mains.

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Déjà 3 réactions.

6 août 2008 00:48, par Odilon de Rome-Charette

Disparition d’Alexandre Soljénitsyne : Nicolas Sarkozy perd un frère d’armes

La célébration de l’Eglise, de la Patrie, de la famille au service d’un nationalisme affirmé ; et cela bien entendu à l’exclusion évident de de toutes musulmaniaiserie ! Il n’y a bien qu’une incompréhensible critique de l’Occident qui racornisse le portrait de ce grand fossoyeur du communisme !
Alex, c’est sans rancune que l’on t’adresse un obit, mais n’oublie pas que tu dois la publication de l’Archipel à nos chers éditeurs rive gauche !

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5 août 2008 17:03, par Georges W. Buisson

vite !

A quand une loi pour empecher nos grands hommes de mourir ? vas-y niko, mouche les comme pour les pitbulls ces socialo-communistes.

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5 août 2008 15:16, par Fifi von Lulu

Wikipresident

Il est quand meme merveilleux de voir que notre Bravepresident prend la peine d’elever les consciences des que l’occasion s’en presente et profite du refroidissement de ce grand auteur pour nous en raconter la vie. Cette methode est bien connue des meilleurs de nos maitres d’ecole qui savent toujours se servir de l’actualite pour ouvrir les yeux embues d’ignardise de leurs eleves imbeciles.

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