Alfred-Georges, vendredi 7 mai 2010 - 19:07
« Les bourses chutent. La France doit d’urgence mettre un slip ». C’est en ces termes que François Fillon a justifié la « surgélation des dépenses publiques » pendant trois ans, afin de rassurer les marchés sur la ferme et drue volonté Nationale de rester dans des ratios de solvabilité acceptables.
D’après les analystes, la probabilité d’une contagion de la crise grecque à l’ensemble de la zone euro est élevée. Les notes de l’Espagne et du Portugal ont récemment été dégradées, celles de l’Irlande ou de l’Italie pourraient subir le même sort dans les prochaines semaines et il est à craindre que la moyenne générale de la France l’oblige à redoubler son CAP coiffure. Devant un tel risque endémique, le gouvernement de François Fillon a courageusement décidé d’annoncer aux Français un « gel des dépenses publiques » pour les trois années à venir.
François Fillon se refuse cependant à évoquer une prétendue « rigueur », terme qu’affectionnent les socialo-communistes pour jeter le discrédit sur toute politique de réduction de déficits qu’ils ont eux-mêmes créés il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine. La rigueur est un vestige de l’époque mitterrandienne, heureusement et à temps révolue alors que les chars soviétiques fuyant la Russie n’étaient qu’à 300 mètres de la porte de Montreuil au 17 mai 1995.
Les conseillers en communication de Matignon aiguisent déjà leurs armes en prévision des communiqués de presse et du monticule sommet social de lundi prochain. Il s’agit de calmer les ardeurs des anarcho-syndicalistes qui pourraient bien, dans un déchaînement pavlovien de gréviculture, tout casser à l’Elysée, faire caca derrière les rideaux et laisser ostensiblement trainer des canettes vides de 33 Export, si par malheur un ministre mal renseigné avait la mauvaise idée de prononcer le mot interdit « rigueur ».
Un vieux briscard de Matignon témoigne : « La dernière fois que j’ai entendu quelqu’un prononcer le mot « rigueur », Bernard Thibault a décidé de se laisser pousser les cheveux, avec les conséquences désastreuses que l’on connait ».
La définition de la rigueur officiellement retenue est double : la rigueur consiste à la fois en une réduction des dépenses publiques ET en une augmentation des impôts. Or chacun sait que le gouvernement Fillon n’a jamais eu l’intention d’augmenter les impôts, tout juste laissera t-il aux collectivités locales le soin de le faire en réduisant leurs dotations. « C’est pas nous, c’est les socialissss ! » affirmera t-on en haut lieu, en prévision des prochaines échéances électives. Fucking brilliant !
Aussi le terme « rigueur » est-il totalement inapproprié et faut-il lui préférer celui de « décision difficile », ou plus novateur celui de « rigouille ». « La rigouille est une demi-rigueur : elle consiste en un gel des dépenses par la sublimation de la fonction publique dans un milieu populo-poujadiste », précise un proche de Matignon.
Espérons que ces questions de terminologie n’enveniment pas le dialogue social et que les gauchos de merde sauront faire preuve de l’humilité nécessaire face aux forces baissières déployées par les marchés.
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