Juan Marcos Von Braun, jeudi 18 mai 2006 - 15:07
« La rédaction de Bravepatrie.com est cordialement invitée à l’avant-première cinématographique du documentaire “Dans la peau de Jacques Chirac”, club Marbeuf, Paris VIIIème, ce soir 20h00 ».
Aucun observateur rigoureux de la vie politique française soucieux d’apporter à son regard journalistique la justesse et l’honnêteté qui font l’honneur de cette profession ne peut négliger de voir un documentaire sur la vie de Jacques Chirac. La rédaction de Bravepatrie.com étant faite de cette fibre dont l’on tisse les grands témoins de notre temps, aussi s’est-elle rendue d’un seul pas au lieu dit, à l’heure dite, avide de découvrir cette nouvelle ode à celui qui est à ce jour, il faut bien l’admettre, le plus grand dirigeant qui ait gouverné la France au XXIème siècle.
Bien mal nous en prit.
Ravi de pouvoir, comme le promettaient les rares informations ayant filtré, redécouvrir de vieux exploits hélas oubliés de M. Chirac, et, pour certains d’entre nous, d’avoir l’occasion de montrer à nos enfants les images de gloire qu’ils sont trop jeunes pour avoir connues, notre fine équipe a du se rendre à l’évidence : ce film n’est qu’une honteuse mystification.
Un montage ignoble, où l’on prête à notre président des propos inqualifiables sur le bruit et l’odeur la musique et les parfums émanant de nos amis africains
Un canular pitoyable, qui voudrait nous faire croire que la glorieuse carrière de M. Chirac n’a été motivée que par l’arrivisme et un flot ininterrompu de promesses idiotes !
Une manipulation lamentable, par le biais de soit-disant images d’archives couvrant la période 1960-2006 (alors que chacun sait que la télévision a été inventée par TF1 en 1986 !) nous montrant un Chirac pathétique pataugeant dans la bouse pour grapiller quelques voix agricoles, ou cherchant à tout prix à s’incruster sur les photos d’autres chefs d’états.
Une supercherie monstrueuse, qui dépeint le sauveur de 2002 comme dénué de la moindre idée politique, et dont la carrière reposerait intégralement sur des retournements de veste à répétition sur de grands sujets de notre société, comme l’Europe ou la sécurité routière !
Avant de quitter la salle scandalisée, écoeurée par les rires malsains des autres spectateurs, notre rédaction a pu découvrir qui était à l’origine de cette horreur : un certain Michel Royer, associé à l’infâme Karl Zéro. Oui, Karl Zero, cet individu même pas foutu de conserver un job sur une chaîne crypto-gauchiste, et qui se permet d’attaquer un homme qui depuis cinquante ans sans discontinuer, a su imprimer sur les mamelles de la France la trace d’une dentition parfaite !
Malheureusement, les acteurs incarnant à l’écran Jacques Chirac aux différents âges de sa vie n’ont pas pu être identifiés.
Mais, une fois épongées les larmes de John Bigballs sur le kilt de Didier Kala, nous autres rédacteurs avons juré, les poings serrés, de venger l’affront ainsi porté à notre patrie, nos voix résonnant dans les rues désertes d’un VIIIème arrondissement à jamais profané par la calomnie.
Car face à tel outrage, nul en notre pays ne peut rester de marbre. C’est pourquoi Bravepatrie.com a décidé d’offrir à ses lecteurs vingt places de cinéma, habilement extorquées en début de séance à une assistante de production naïve par Maurice Panel, en échange d’un vulgaire paquet de Werther’s Original.
Absurde : les auteurs du films voudraient nous faire croire que Jacques Chirac a fait une apparition dans La Ferme Célébrités !
Pour qu’ils constatent, de leurs yeux, la bassesse affligeante des sous-entendus proférés par ces cinéastes maudits contre notre chef de l’Etat.
Et pour parasiter dans la mesure du possible le visionnage des autres personnes présentes dans la salle, au moyen de bruissements de paquets d’esquimau, de machouillages de pop-corn, de rots, de pets, et tout autre moyen d’obstruction à leur convenance, quitte à s’inspirer des méthodes gauchistes d’Indymédia.
Mais vingt places, c’est bien peu : aussi seront-elles attribuées, chers lecteurs, par lot de deux aux dix plus braves d’entre vous, par le biais d’un concours visant à prouver leur attachement et leur admiration pour M. Chirac. Les règles en sont les suivantes :
1) Les participants devront présenter une œuvre graphique (une image, quoi) célébrant la contribution du vénéré président Chirac à l’histoire de notre patrie. Cette image peut être celle d’un objet créé par le participant (ex : une ANPE en boîtes d’allumettes...), un dessin, une photo d’actualité (éventuellement retouchée) ou n’importe quoi d’autre au format *.jpg. L’essentiel, c’est le contenu (cf. art. 2).
2) La rédaction de Bravepatrie.com sélectionnera collégialement et de manière purement arbitraire, parmi les contributions reçues, les dix d’entre elles lui paraissant rendre le mieux à l’œuvre de notre président l’hommage qu’elle mérite.
3) Toute personne nous adressant une image d’elle-même pratiquant une palpation rectale sur un bovidé en faisant le V de la Victoire de l’autre main partira avec un très sérieux avantage.
4) Les images en question devront être adressées à la rédaction via le Téléphone Bleu, avant le 28 mai 2006 à minuit.
5) Une seule image (de moins de 150 ko) sera acceptée par participant.
6) Les dix personnes retenues au titre de l’article 2 recevront chacune deux places pour assister, dans le cinéma de leur choix, à la projection du film « Dans la peau de Jacques Chirac », qui sortira en salles le 31 mai.
7) Les dix images ainsi sélectionnées seront publiées sur le site, parce que pour une fois qu’on peut publier un truc sans trop se casser on va pas s’en priver ce qui suffira à couvrir leurs auteurs de gloire.
Aux armes, citoyens, et bonne chance à tous.
Diffusez les vraies valeurs ! Partagez cet article !
28 mai 2007 22:56, par BIGOT de PREANEUNEU
selon pancho villa "tuez les tous dieu reconnaitra les siens" !
5 novembre 2009 17:50, par Eddy de Nantes
C’est fin ! C’est très fin !
Au moins digne d’un sale gaucho, je présume...
27 mai 2006 21:25, par Mangeur Vasquais
Il est vrai que ce site gagnerait beaucoup en élégance si les notes étaient ainsi présentées : "une réponse", "deux réponses", "aucune réponse".
Messieurs les braveprogrammeurs, au travail !
25 mai 2006 08:25, par Baron Bousin de Broille
Messieurs,
La baronne Blixen, le président Giscard d’Estaing et moi-même avons ce goût commun pour l’Afrique éternelle et giboyeuse. Pour rien au monde je ne manquerais mes chasses mensuelles. C’est malheureux cependant qu’on ne puisse trouver dans ces contrées une connexion correcte au réseau mondial. Or donc, M. de Nantes, faites-moi grâce de vos remarques acerbes sur mon humour (mais vous gagnâtes sur un point : je n’en ai pas une once) et accordez-moi de vous répondre avec un peu de retard. Quant à la Chaudron, je persiste orthographiquement : la mégère à peine apprivoisée est des pots où l’on fait les brouets les moins ragoûtants.
M. Identitaire, je vous suis dans votre consommation orale du groupe de musique conceptuelle dirigé par M. Wampas ("Chirac en prison"), mais pour la suite de votre programme, un conseil : "Minute", torchez-vous avec, c’est son seul usage valable.
Votre toujours ami des fauves,
Baron Bousin de Broille et Madame.
26 mai 2006 13:46, par Baron Bousin de Broille
Vous êtes bien magnanime, mon ami. Soyez-en loué, parce que c’est une valeur qu’on ne goûte plus guère.
(quant à la Bernique hurlante, je connais des Limousins (si, si, j’en connais) qui la verraient bien dans un cul de basse-fosse avec son époux en légitime mariage).
Baron Bousin de Broille.
27 mai 2006 13:36, par Baron Bousin de Broille
Est-il possible de cotiser en pièces jaunes ?
(le doute m’habite cependant : je crois me souvenir qu’une feuille sarcastique du mercredi avait déjà fait ce facile et douteux rapprochement pièces jaunes-Japon).
28 mai 2006 23:13, par Jean François Minaudant
Et la constance dans la connerie, Plaque identitaire, qu’est ce que vous en êtes ?
C’est un des ciments de l’esprit démocratique qui règne sur les forums de ce genre.
Je dis, c’est décevant.
Voir en ligne : Jean François Minaudant Conseil
22 mai 2006 18:12, par Kimberley Beescott
Vu la consistance d’un flan, je ne vois pas trop l’intérêt de se le carrer au cul... D’ailleurs, techniquement, ça ne doit pas être faisable, à mon humble avis.
26 mai 2006 13:13, par Lady Marwina Darkstone
Je crois que dans cette société tribale particulière qu’est le jeune, ils le mangent par le trou du cul. Ce qui est plutôt une bonne chose, dans la mesure ou cela lubrifie : or nous savons tous ici, en temps que grands amis des plus charismatiques et richissimes politiques français, que le jeune est fait pour être profondément baisé. (les jeunes sont des veaux, et ce n’est pas pour rien que notre président chéri aime à tater le cul des vaches ! CQFD) ...D’ou l’interet du flan.
Sinon, je tiens à ajouter que je me suis encore masturbée en pensant à Sarkozy ce matin, et que le coq de Bravepatrie me semble toujours aussi alléchant sur le plan sexuel.
Je vous aime toujours aussi fort.
Bien à fous,
Lady Marwina.
26 mai 2006 15:45, par Lady Marwina Darkstone
Oh, merci pour les chardons. J’adore en effet cette couleur profonde bleue et violacée, car elle me fait penser au teint si frais de notre président chéri, et au pommier de l’UMP, lequel pommier est tellement emplit de charisme que l’émotion me fait monter les larmes aux yeux : en effet, ou voir plus beau symbole de la France, de la droitesse et de la liberté ?
Mais à quel point je vous aime-nous fort ? C’est une question à laquelle je crains de le répondre, car la réponse elle le serait bien sur en deçà de toute la vérité de combien le point de je vous aime fort ! Me comprenez-vous, et comprenez-vous à quel point l’émotion m’ha-bite quand je vois le coq de Brave-Patrie ? Je me sens tellement française ! Et cela est un peu grâce à vous.
Du fond de tout, merci.
Bien à fous,
Lady Marwina
19 mai 2006 20:57, par Baron Bousin de Broille
Messieurs,
Je n’en disconviens pas, M. Chirac est un bon bougre. Mais de là à en faire "le plus grand dirigeant français", même d’une période réduite aux maigres années du XXIe siècle ! Les meilleurs d’entre nous sont encore des nôtres : M. Valéry Giscard d’Estaing, pour prendre un exemple au hasard, serait tout à fait apte à exercer à la tête de l’État des fonctions qui réclament autorité, clairvoyance et sens du bien commun. Ce dont un ancien distributeur de tracts staliniens me semble fort dénué. Foutre donc des mittrando-chiraquiens qui mènent le pays à vau-l’eau depuis un quart de siècle de sourde gestion et de mensonges abracadabrantesques ! Le seul mérite de l’occupant en fin de droits du palais élyséen est d’avoir épousé une Chaudron de Courcel. Ce qui, en l’état, relève même de l’exploit.
Votre toujours sensible au cinématographe,
Baron Bousin de Broille et Madame.
18 mai 2006 22:47, par Vigilance et démocratie
Je me permets de contester les faits que vous évoquer, non dans leur réalité mais dans leur horreur. Car ce n’est pas la mémoire du Chef de l’Etat et des Armées qui est vilipendiée par la clique anarcho-jalonesque, c’est la France à travers le plus illustre de ses fils. Car Jacques Chirac, qui soit dit en passant partage les initiales du sauveur de l’humanité, ce qu’il a été en s’opposant fermement dans les tribunes les plus prestigieuses contre une épidméie d’incendies domestiques (La maison brûle disait-il à l’ONU), car Jacques Chirac donc, élu par 82% des français à la tête de l’Etat, c’est la France. Et si d’obscurs plumitifs s’échigne à faire croire au bon peuple que notre président n’aspirerait qu’à préparer une retraite dorée éclairée de comptes en banque japonais, durant laquelle il pourrait contempler des matchs de sumo en dégustant de la tête de veau aux pieds de cochon et à la Corona, c’est en vain. Leurs tentatives sont pathétiques et constamment réduites à néant par les communiqués laconiques que distille sa fille Claude. Car si le président n’a pas jugé utile de remettre à sa place le général Rondot, ce n’est pas qu’il rechigne à faire usage des pouvoirs que lui confère la constituion, c’est qu’il travaille. S’il n’a pu aller saluer le retour triomphal du Clémenceau à Brest, c’est qu’il consacre tout son temps à son devoir. Lui que l’on sait proche de ses sujets, aimant le contact plébéien, n’a-t-on pas constaté qu’il ne s’éloignait plus guère de l’Elisée ? C’est qu’il travaille, que sans relache il se dévoue à la tache, entièrement porté qu’il est par le désir de laisser à son successeur une France au mieux de sa forme, le poil luisant, la truffe fraiche et le plein emploi assuré.
Or donc messieurs, c’est ce monument qui est lachement attaqué, c’est l’esprit de sacrifice incarné qui est raillé, et la bassesse de l’attaque me retient de postuler à votre concours, alors même que l’exercice proposé me remplissait d’aise.
PS : je n’arrive toujours pas à accéder aux fonctions typographiques et en particulier à barrer les caractères.
18 mai 2006 18:19, par Largentula
et que dire de l’infame musique gauchiste des freres miseres de Mano Solo avec l’horrible "Chiraque c’est la débacle" sortie en 1996(ne suis pas sur du titre exacte, mais si mes oreilles le supportent je peux le retrouver)
N’étant pas sur de pouvoir supporter un tel affront fait à notre sauveur, je crains fort de ne pas participer à ce bien beau concours "pour la France"
Voir en ligne : le site de la pauvreté intérieure
18 mai 2006 16:38, par malkovich
on ne s’attaque pas à la statut du grand commandeur sans en subir les conséquences,j’imagine que l’auteur de cette oeuvre de destabilisation de la V ème république doit s’en mordre les doigts !
Voir en ligne : circulez, y rien à voir
9 juillet 2006 01:41, par Bao
Et ça se dit républicain.
Vous êtes plus navrants que les parodies que l’on fait de vous.
Parler de blasphème pour ce film, c’est faire perdre à la République son caractère sacré de "laÏc"...
Le meilleur président ? Quelle culture historique navrante ! Blum, de Gaulle, Coty, Poincaré, Auriol ont fait bien mieux. N’importe quel chiraquiste devrait le reconnaître.
Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !
Je comprends votre dégout vis à vis de ces gauchistes corrompus qui passent leur temps à dénigrer les vraies valeurs de France, cependant je ne peux que (...)
Arnaud
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