Justice

Suppression du juge d’instruction : pour une politique pénale durable

La rédaction, mardi 13 janvier 2009 - 20:53 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Le transfert des instructions judiciaires à un magistrat du Parquet permettra de relayer bien plus efficacement la politique pénale de Nicolas Sarkozy que ne le permettent les réquisitions des procureurs à l’heure actuelle.

Cette réforme est une question de bon sens : un vrai patriote doit pouvoir se fier à une Justice conforme aux formidables impulsions positives et rénovatrices que le Président impose au fondement de notre société... et non pas à l’indépendance ou la compétence du magistrat qui le juge. Nos avons besoins de relais, pas de cerveaux. Nous avons besoin de contrôle, pas d’impartialité.

Nicolas Sarkozy fait d’une pierre trois coups :

1) il s’assure d’une courroie de transmission plus fluide entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire - le premier, courageux et réformateur, phagocytant le second, archaïque et syndiqué.

2) il pose les jalons d’un futur code pénal rénové : un code plus conforme au sain déterminisme génético-social de Nicolas, et qui fera l’économie de principes juridiques trop datés comme la non rétroactivité des lois plus sévères, la légalité des infractions et des peines, le secret de l’instruction, le droit à l’oubli ou encore la présomption d’innocence, dont on sait bien ce qu’elle vaut).

3) il va enfin débarrasser la France des affaires politico-financières qui empoisonnent la vie publique depuis la sinistre dictature mitterrandiste, en mettant le hola aux curiosités malsaines du pôle financier et des "petits juges" qui ont l’impudence de s’imposer aux bénéficiaires du suffrage universel, et parfois l’audace de les coffrer.

4) il réduit l’effectif effarant des magistrats en France à de plus juste proportions. Dans les tribunaux comme dans les hôpitaux ou à l’école, il faut dégraisser l’Etat et désengager le mammouth..

Nous préconisons d’ailleurs des pistes supplémentaires : à l’instar de la sécurité publique, qui se privatise de plus en plus, la justice pourrait également être transférée à des entreprises privées sous contrat avec le gouvernement. Au moins pour les crimes et délits standards.

Un juge sera efficace s’il est soumis à la politique pénale du gouvernement. Il sera encore plus efficace s’il est astreint aux exigences corsetées d’une culture de la performance et du résultat, qu’on ne rencontre que dans le secteur privé. De grands conglomérats pourraient ainsi se constituer afin de prendre en charge la population d’essence criminelle depuis son interpellation jusqu’à son internement post-carcéral en hôpital psychiatrique, en passant par la garde-à-vue et l’audience de jugement.

Et puis, pourquoi ne pas mettre en place des lois permettant véritablement d’anticiper les crimes et délits d’individus que l’on sait pertinemment prédisposés à les commettre ? La Brave Patrie a besoin de sécurité. L’augmentation des effectifs de police ne suffit pas : combien de fois un délinquant a échappé à la prison sous prétexte qu’il n’avait commis qu’une légère incartade - alors que tout délit révèle la nature funeste de son agent.

Il nous faut véritablement remplacer une justice pénale qui sanctionne la faute, par une justice pénale qui punit la dangerosité. Là encore tout est cohérent, car le gouvernement, entouré d’experts, saura définir les comportements dangereux ou déviants (pédophilie, terrorisme, immobilisme collectiviste, homosexualité, anarchisme anti-caténaires, immigration, musulmanie, gauchisme, dépression, drogue, paresse, mauvais esprit...)

Réjouissons-nous : c’est bientôt la fin de l’engorgement des tribunaux !! L’Etat réalisera de surcroît de substantielles économies qui permettront de renforcer les effectifs de police dans les quartiers à fort patrimoine, et de construire davantage de prisons dans les quartiers à faible pouvoir d’achat. Prisons qui seront donc abondamment alimentées par le Parquet, en parfaite conformité avec la sensibilité politique et les objectifs chiffrés de nos dirigeants. CQFD.

Brave Patrie remercie le très consanguin et très Faf Frère Scoliose pour cette salutaire contribution à la fin du débat judiciaire.

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