Dédé Lajoie, mardi 5 février 2013 - 08:22
Non content de toucher aux institutions sacrées de la République telles que le mariage ou le déménagement pour cause de harcèlement fiscal, François Hollande s’attaque désormais à ce bien de tous les français qu’il est le plus précieux : le langage.
« Race » et « mère » : dans les baignoires du dogmatisme politico-grammatical, le gouvernement s’apprête à égorger ces deux mots innocents.
Il n’est guère étonnant de constater que le premier mot condamné au bannissement (NDLR : de la constitution) par les khmers de la grammaire soit le mot « race ».
Interdire le mot "race" c’est laisser installer la confusion entre les personnes de langues différentes.
Existe-t-il en effet un mot plus porteur de sens pour le camp brave patriote que ce mot-là ? Un de ces beaux mots qui fleure bon la civilisation de l’étage du dessus, un de ces mots/concept autour desquels s’articule la réflexion de la Droite depuis les enfumades de Bugeaud jusqu’aux meilleurs jus de bile d’Ivan Rioufol quand il fait caca mou.
Ainsi, interdire le mot race, c’est retirer aux forces vives de la « Droite qui ose » sa capacité à penser l’altérité. En clair, c’est priver le patriote du droit d’appeler un chat, un chat et un bougnoule, un bougnoule !
Mais si l’élite intellectuelle française saura toujours utiliser des outils conceptuels avec brio et photosphop que dire à la jeunesse de France déjà profondément affectée par la taxe des 75% et le rehaussement intempestif du SMIC ?
Que dire à cette jeunesse qui voit avec désarroi le gouvernement lui ôter les mots de la bouche en la privant d’expressions aussi truculentes que « sa race la pute », « va niquer ta race » et autres interjections badines et primesautières ?
Tout aussi révélateur de cette volonté de contrôler la langue est le projet de supprimer également le mot « mère » sous le prétexte d’autoriser les invertis à procréer au grand jour.
Bientôt ces jeunes habitués à "niquer nos mères" devront trouver un substitut sémantique pour exprimer leur appétence au contact avec les personnes de sexe féminin.
On ne peut qu’être agacé une fois de plus par l’audace gouvernementale et s’interroger sur les conséquences désastreuses d’une telle décision. Qu’aurait dit Guy Moquet si on lui avait interdit d’utiliser le mot « mère » dans son testament comme on veut le faire dans le code civil ? Une fois que la langue française sera orpheline de mère, qu’est-ce qui empêchera le législateur d’aller encore plus loin dans l’ignominie en faisant disparaître le terme « maman » ?
Pour D.Kala notre spécialiste des adolescents -et notamment des adolescentes post-pubères à gros seins- c’est d’autant plus grave que « même s’ils font les durs, les petits cons jeunes usent très fréquemment d’éléments langagiers faisant référence à leur maman ». A titre d’exemple, l’expression « va niquer ta mère » est une manière de souligner l’importance du rôle maternel dans le développement de l’adolescent. Selon M. Kala, « privé de sa capacité à verbaliser son vécu intérieur (« nique ta mère, ton père, ta sœur, etc… »), le jeune tombe en proie à des poussées d’acnés et aux quolibets de ses camarades qui lui volent sa drogue et le traitent alors de fayot ».
Voler des mots c’est aussi porter atteinte à la richesse syntaxique et jaculatoire que les jeunes apportent à notre belle langue française. Comment rester insensible à toute la mâle verdeur d’un « ta mère en short », ode subtile et amicale à la féminité retrouvée ? Comment ne pas s’émerveiller devant la richesse lexicale que transcende un badin « ta mère la pute » ? Comment ne pas comprendre qu’il s’agit pour le jeune de rappeler à sa manière -chafouine et un peu taquine- combien les mamans en jupe ne vieillissent jamais vraiment et conservent toujours cette magie du fruit défendu -et inaccessible- aux yeux des adolescents ?
Pour sauver la langue française, Nadine Morano travaillerait sur un replay de "Défense et illustration de la langue française", feat. Honoré 2 BalleZach, Jo-akim du B-Lay, Christian Estrosi
Ce travestissement des mots à l’heure où les rues sont laissées en pâture à des meutes d’invertis doit attirer notre attention ! Il n’est pas le fruit du hasard mais procède d’une stratégie délibérée. Comme dans « 1984 », ce roman d’Orwell qui décrit un monde où le sens des mots est dénaturé par un pouvoir ressemblant fort à celui de François Hollande, il est à craindre que bientôt d’autres mots ne soient à leur tour galvaudés par la socialie rampante.
C’est à ces mots que nous pensons car si rien n’est fait, bientôt des mots tels que « compétitivité », « performance » ou « profit » n’évoqueront plus qu’un haussement d’épaule désabusé dans l’esprit d’une jeunesse orpheline et abâtardie.
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Iris Carrier
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