Casimir Saint-Troin de Bellemaison, mercredi 4 août 2010 - 14:56
Les événements récents de Grenoble (Isère) et de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) ont été la goutte d’eau qui a prouvé que, même installés en France depuis plusieurs siècles, les immigrés nomades ne parvenaient pas à s’imprégner des coutumes de notre Brave Patrie. Si la possession d’armes à feu, une vieille tradition héritée de la Révolution, est encourageante, leur usage contre les dépositaires de l’autorité publique révèle un échec total des politiques d’intégration menées depuis Charles VII.
Face au triste constat, le gouvernement a rapidement réagi.
D’une part, il a été décidé de faire enquêter 10 inspecteurs du fisc sur les avoirs des Romanichels, dont l’origine pourrait être douteuse.
Cette enquête permettra de dissiper le mur de fumée monté par la gauche, la prétendue « polémique Woerth », qui vise à masquer de vraies fraudes d’une ampleur sans aucune commune mesure.
De très récentes révélations tendent en effet à démontrer que le Parti Socialiste a contribué à financer la communauté des Roms (ou « gens du voyage ») lorsqu’il a mis en place son système de sécurité sociale en 1945. Ce subterfuge aurait ainsi permis aux Roms d’acheter de grosses cylindrées afin d’échapper plus rapidement aux voitures de police.
Nicolas Sarkozy a d’autre part réaffirmé l’engagement inconditionnel du gouvernement à mener une guerre sans merci aux gangs et aux trafics, avec justice et discernement. C’est à dire en refusant (contrairement à ce que prétendent les associations pro-délinquants telles que SOS Racisme) de stigmatiser quiconque, fût-ce la communauté des « fauteurs de troubles ».
Lors des émeutes de 2005, une telle détermination avait permis de renvoyer chez eux de nombreux jeunes délinquants.
Il semblerait toutefois que ceux-ci soient revenus sur le territoire national. Il est donc nécessaire de procéder à la réexpulsion de ces voyous - ce qui permettra en passant d’améliorer encore les déjà excellents chiffres des reconduites à la frontière.
Un cercle vertueux pourrait même être créé, puisqu’il est prévu de déchoir de leur nationalité française les plus violents de ces délinquants, ce qui augmentera mécaniquement la quantité de personnes expulsables.
Mais rien n’est, hélas, jamais acquis.
Ainsi, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, juridiction qui n’est pas encore soumise à l’autorité hiérarchique du ministère de la Justice, pourrait infliger un sérieux revers à l’action de l’exécutif en violant ouvertement le principe de séparation des pouvoirs (et donc le fondement même de notre République).
En effet, par plusieurs arrêts en date des 20 (A c/ Pays-Bas), 22 (A. A. c/ Grèce) et 26 juillet 2010 (N c/ Suède), la cour de Strasbourg a fait preuve d’une inquiétante légèreté en condamnant des États européens pour des politiques d’immigration jugées trop rigoureuses - en allant parfois même jusqu’à protéger des terroristes !
Ces juges ne comprennent manifestement pas les problèmes quotidiens d’une population qui vit dans la peur. Il semblerait par ailleurs qu’ils se permettent de juger une gouvernance dont ils n’appréhendent pas les subtilités.
Emplis d’idéaux humanistes certes attendrissants, ils n’ont pas conscience que la prise en charge de ces immigrés a un coût (d’autant plus élevé que la France traite dignement les personnes présentes illégalement sur le territoire, comme le rappelait le ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale Éric Besson en annonçant la commande d’une étude indépendante qui démontrera que les expulsions ont un coût « nettement inférieur à celui de l’immigration irrégulière »).
Combien d’assassinats de gendarmes, de violations de la propriété privée et de crises économiques faudra-t-il pour que ces juges changent d’avis ?
Évidemment, il est plus facile d’asservir les contribuables et de saboter leurs vaillants efforts pour la relance économiques que de payer de sa propre poche le coût de ses principes philanthropiques.
La seule solution au problème de la délinquance migratoire est le développement économique des lointaines contrées d’origine des clandestins, afin de leur donner l’envie de délinquer chez eux.
En effet, quel délinquant voudrait voler des Trabant dans l’ex-bloc soviétique quand il est possible d’aller en France pour piller les fleurons de son industrie automobile ?
Jusqu’à ce jour, comme le Président Sarkozy l’avait montré début juillet lorsqu’il a reçu en France différents chefs d’États africains, la priorité absolue du gouvernement était le développement de l’Afrique, en partenariat avec Vincent Bolloré.
Les deux événements dramatiques de Grenoble et de Saint-Aignan pourraient toutefois conduire le gouvernement à se reconcentrer sur des actions chocs en Europe de l’Est, comme l’organisation d’un second sommet de la francophonie à Bucarest (Roumanie) après celui de 2006.
Encore des efforts constructifs dont les juges ne parleront pas.
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