Le dessus des cartes
Alfred-Georges, jeudi 14 janvier 2010 - 14:01
PORT-AU-PRINCE - Face à la crise mondiale, la capitale haïtienne a pris la décision de rompre avec Hispaniola et de traverser la mer des Caraïbes pour rejoindre une destination encore inconnue.
"Voilà plus de deux siècles que le LKP a pris le pouvoir en Haïti. Il suffit !", se sont unanimement insurgés les habitants de Port-au-Prince contre une autonomie dont plus personne ne veut. Selon un sondage Opinion Way/Le Figaro , 94,2% d’haïtiens [1] se seraient prononcés contre l’autonomie si Napoléon Bonaparte, président de l’UMP entre 1795 et 1815, avait pu organiser un référendum. Mais déjà à l’époque s’agitaient les forces du conservatisme et le Conseil constitutionnel n’en a jamais voulu.
Du coup, la capitale, frappée de plein fouet par la crise économique due à une baisse de 78% des exportations d’objets vaudous depuis les vagues de licenciement chez les traders, a pris sa destinée en main en s’inscrivant dans une dynamique de rupture continentale. Les progrès sont sensationnels : en quelques jours, la métropole s’est déplacée de 30 centimètres en direction du sud, sur la mer des Caraïbes. Les commentaires sont légions pour exprimer la solidarité et les encouragements de la Nation France® envers le peuple haïtien, dont les destins sont indubitablement liés, ou du moins pourraient l’être encore davantage si certaines erreurs historiques n’avaient pas été commises. "La Terre vient de déclarer son amour à la France" a jugé Frédéric Lefebvre.
Le préfet de la zone Antilles a reçu une délégation haïtienne pour évoquer un éventuel rapprochement.
Un enthousiasme que modère la situation géographique de Port-au-Prince. Une difficile traversée l’attend, la mer des Caraïbes étant particulièrement capricieuse en cette saison. Les habitants de Port-au-Prince pourraient être tentés de faire le choix de la facilité et de l’islamo-fascisme en rejoignant les côtes cubaines, refuge des communistes et des islamistes radicaux du monde entier, au lieu de mettre cap à l’est pour regagner le doux bercail des Antilles françaises. Eric Besson, par ailleurs, n’est pas non plus forcément très chaud à l’idée de devoir assimiler un boat-people aussi garni et envisage déjà d’expulser une partie des réfugiés vers l’Afghanistan. "Ils vont me pourrir mes chiffres" a-t-il réagit au micro de Brave Patrie.
Enfin, les manœuvres elles-mêmes sont meurtrières. Interrogé par la rédaction un habitant fait part des difficultés rencontrées par les siens pour diriger l’embarcation : "100.000 morts pour larguer une amarre. La plupart sont tombés dans le centre de la Terre où il fait trop chaud. Au premier grain, on va tous y rester, sans compter les pirates et les U-boots". Mais on n’a rien sans rien. C’est à ce prix seulement que les habitants de Port-au-Prince pourront jouir des ressources économiques d’un plus gros pays, et pourquoi pas la France avec laquelle ils partagent depuis des siècles le même idéal de liberté.
[1] Enquête réalisée sur un échantillon représentatif de 1.028 personnes, dont 438 morts et 350 blessés.
Diffusez les vraies valeurs ! Partagez cet article !
Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !
Accédez gratuitement à une information impartiale et libérée du joug marxisant des media de masse, où vous le voulez et quand vous le voulez !
Opéré par FeedBurner
Il vous semble que l'Histoire bégaie ? C'est bien le cas, et comme prévu c'est une farce :
3 février 2006 : Brave Patrie s’insurge contre les caricatures du Prophète - c’est quoi, son nom, déjà ?
Vous êtes outragé dans votre France ?
Vengez-vous avec classe et panache grâce à notre Outrageotron® !