Didier Kala, vendredi 15 janvier 2010 - 10:56
Les autorités de Port-au-Prince, d’abord mises KO debout par le tremblement de terre de mardi soir, reprennent peu à peu le contrôle de la situation et déploient une solution locale qui pourrait faire baisser de manière spectaculaire le nombre de victimes : elles vont transformer celles-ci en zombies.
La nouvelle provoquera le soulagement de la communauté internationale à l’orée d’une nouvelle journée de Ligue 1 : bon nombre de victimes du tremblement de terre en Haïti devraient être debout d’ici la semaine prochaine.
La solution adoptée met en exergue la volonté des peuples du Tiers-Monde de s’en sortir par eux-mêmes et illustre parfaitement le vieil adage « Donne un poisson à un homme et il perdra le goût des galettes de boue ».
C’est en effet grâce à une de leurs propres méthodes ancestrales que les Haïtiens vont pouvoir remettre leur économie et leurs morts sur pied : le vaudou.
Importé d’Afrique dans les bagages des premiers travailleurs immigrés, le vaudou est une croyance religieuse selon laquelle les mondes des vivants et des morts sont intimement liés et communiquent fréquemment pour peu que l’on exerce les bons rites. Comme l’explique Maman Brigitte, directrice de la communication du mouvement, « te gen yon aksidan. Mwen grangou ».
Ainsi, le vaudou permettra de fabriquer des zombies à partir des dizaines de milliers de morts qui jonchent les rues de Port-au-Prince et de ses environs.
Les media internationaux ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, qui titrent déjà sur la coexistence entre les morts et les vivants et diffusent en boucle les images de ces silhouettes hagardes, blafardes et mutilées qui errent sans but dans les décombres de la capitale.
L’opinion publique, saturée depuis deux jours par des images pénibles et bien moins pittoresques que celles des plages de l’Océan Indien après un tsunami, accueillera ce répit avec bonheur.
Elle n’aurait quoiqu’il en soit pas pu tenir bien plus longtemps. L’élément d’actualité Haïti avait une durée de vie limitée à dix jours maximum, les hôtels y étant bien moins classe qu’en République Dominicaine.
Le citoyen global et responsable qu’est le téléspectateur pourra donc se rassurer en sachant qu’à long terme les répercussions de ce tremblement de terre sur l’économie seront limitées, voire nulles.
Les zombies sont naturellement moins vifs que les citoyens vivants, mais la main d’œuvre haïtienne a de toute façon une productivité classée parmi les plus faibles de l’hémisphère nord.
L’entrepreneur étranger ne devrait par conséquent pas noter de différence fondamentale dans son retour sur investissement, ni même dans ses interactions avec les travailleurs haïtiens, le parler zombie étant remarquablement similaire au créole pratiqué dans l’île.
L’expatrié prendra en revanche bien garde à ne pas laisser ses enfants sortir le soir.
Le mot de la fin revient à Maman Brigitte, qui tient à remercier par avance le monde entier pour les efforts qui seront entrepris afin de moderniser Haïti et la faire entrer dans le groupe des pays développés : « Mwen anvi vonmi ».
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