La communauté internationale était ce matin préoccupée par les déclarations de l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, selon lesquelles les Argentins serait en mesure de déployer des armes de destruction massive en trente minutes « voire moins s’ils se sortent le balai du cul ».

A l’origine de ces déclarations se trouve le brusque regain de tension entre la république italo-latino-américaine et la Grande-Bretagne suite à la décision par cette dernière d’exploiter un riche filon pétrolifère dans les eaux territoriales des Iles Malouines.
Un grave conflit avait eu lieu entre les deux pays en 1982 suite à l’invasion de l’archipel par les Argentins.

L’Argentine, qui n’a jamais cessé de revendiquer la propriété du territoire, voit d’un mauvais œil l’extraction de ressources naturelles qu’elle estime lui revenir. Elle a par conséquent ordonné à tous les navires se rendant aux Malouines via ses eaux territoriales d’en demander la permission au préalable.
Ceci constitue aux yeux de M. Blair une grave atteinte aux libertés fondamentales, à la démocratie, à l’indépendance énergétique de la Grande-Bretagne, à la survie du monde libre et à celle de l’univers tout entier.
« Il est de notoriété publique que les Argentins laissent les alpagas des Andes orientales leur faire l’amour pour se tenir chaud en hiver », a ainsi déclaré l’ancien occupant du 10, Downing Street. « De plus, Cristina Kirchner est en mesure de déployer des armes de destruction massive en moins de trente minutes. Et elle a essayé d’acheter de l’uranium au Niger. Mes sources sont fiables. »

Interrogé par la rédaction, un responsable de St Ann’s, la résidence officielle de M. Blair, a confirmé qu’à chaque mention du mot pétrole il fallait déplacer son pensionnaire dans une cellule capitonnée. « Il devrait rapidement se calmer, » ajoute-t-il, « un de nos infirmiers lui a demandé quels étaient ses plans pour résoudre la crise au Proche-Orient, et là en général il la ramène moins. »

Si un conflit armé entre l’Argentine et la Grande-Bretagne semble peu probable, la France a toutefois discrètement dépêché un VRP d’EADS à Buenos-Aires, qui pourrait être intéressée par l’achat de missiles Mistral de seconde main. « Mistral, ça sonne mieux qu’Exocet, et puis tout de suite on a des problèmes de stockage, de toute façon » a ainsi déclaré le directeur commercial de l’entreprise d’armement.