Dédé Lajoie, mardi 3 janvier 2012 - 09:03
Même s’il reste tout entier dédié à sa tâche, le Président Français doit aussi penser à son deuxième mandat. Force est de reconnaître qu’en ces temps de « Crise »© le peuple, un rien taquin, n’a pas toujours une vision claire de ce qui est bien pour lui. Face à une crise mondiale, l’espoir pourrait bien venir de la Hongrie qui a développé des réponses originales et audacieuses.
Face à « la Crise »© il faut frapper fort et neuf. Car si les « circonstances sont exceptionnelles » comme l’a si opportunément rappelé Nicolas Sarkozy lors de ses vœux présidentiels il semble logique de prendre des mesures exceptionnelles. Les solutions pourraient bien venir de l’observation attentive de ce qui se fait à l’étranger ; Le MEDEF ne trouve-t-il pas déjà dans le droit social chinois une vivifiante source d’inspiration ?
Ville de traditions et d’art de vivre, les thermes de Budapest offrent un espace de détente et de réflexion privilégié.
Dans cette perspective, les récentes mesures prises par le gouvernement hongrois ont soufflé un vent chaud et apaisant sur la nuque d’une majorité présidentielle qui a parfois l’impression de se chercher.
La Hongrie est ce petit pays qui, outre notre Président, a produit une révolution écrasée dans le sang par la soldatesque rouge [1], de jolies collections de timbres et une industrie pornographique qui puise son inspiration dans les multiples combinaisons du rubik’s cub (une autre invention hongroise).
Victor Orban, son premier ministre hunnique (les hongrois seraient les descendants des huns premier peuple ayant vainement tenté une unification de l’Europe au Vème siècle) a récemment fait adopter une série de mesures courageuses et salvatrices.
La première de ces mesures vise à réduire l’indépendance de la Banque Centrale. Elle a déjà provoqué de vives réactions à Bruxelles où M. José Manuel Barroso a envisagé l’hypothèse d’initier une procédure de dénonciation officielle sous la forme d’une remontrance de niveau 4 selon l’alinéa 225c du protocole 12.4 du chapitre 3.2.15 du TCE [2]. Plus grave, M. Jean Quatremer spécialiste européen de l’Europe de Bruxelles a fait caca mou deux fois et a solennellement affirmé qu’il ne boirait plus de Tokay avant qu’on lui amène les tripes fumantes d’Emmanuel Todd sur un plateau made in EU.
Il est en effet triste malgré toutes les chroniques de Jean Pierre Gaillard et plus de 20 ans de libéralisation incomprise des forces vives de l’économie de voir un Etat encore essayer de s’approprier les instruments de sa propre politique monétaire. D’aucuns pourraient parler d’appropriation indue, voir de soviétisation de l’économie si Monsieur Orban n’avait donné de solides gages de sérieux.
La loi sur les crimes communistes (pléonasme) est peut être la plus emblématique de ces gages et témoigne du renouveau législatif hongrois.
Libérées de l’hydre rouge, ces jeunes filles aspirent sereinement à un meilleur avenir dans les backrooms d’un établissement de détente.
Cette loi redonne au devoir de mémoire la place qu’il n’aurait jamais du quitter des manuels scolaires : elle rappelle à quel point le passé c’est mal.Ainsi ceux qui ont fait du mal dans le passé d’autrefois (les communistes) doivent être sanctionnés dans le présent de maintenant (et dans le futur de demain s’ils s’avisaient de recommencer).
Les représentants du Parti Socialiste local, résidu mortifère du parti communiste hongrois, ont eu beau jeu de dénoncer une dictature alors qu’il y a encore quelques mois, en 1956, ils embastillaient leurs camarades (communistes aussi mais moins) ! De même sont également punis : l’envoi de citoyens aux travaux forcés (sauf pour les Roms), l’endettement du pays (mais pas auprès du FMI) et l’espionnage de la vie privée (sauf dans les peep shows).
On se plait à penser ce qu’une telle loi pourrait apporter à la France (sauf pour les peep shows) !
Les Hongrois ont également mis en œuvre les idées, les pensées, les propos de Jean François Copé concernant l’obligation de mettre au travail les oisifs.
Malgré des tentatives de diversifications dans les NTI et le traitement des déchets, les Roms refusent obstinément les règles du marché.
En Hongrie, le oisif est sale, pauvre et Rom. Il ne parle pas non plus le hongrois qui est d’ailleurs une langue imbitable.
Grâce à une association opportune avec le Jobbik un genre d’UMP locale qui a su se recentrer sur les vraies valeurs (la terre, l’hétérosexualité, la tradition), le gouvernement de M. Orban a déjà ouvert un camp de travail pilote dans la riante ville de Gyönggyöspata.
C’est un succès : « on sait où ils sont, ce qu’ils font, ils retrouvent leur dignité dans le travail et puis avec un salaire de 180 euros par mois on peut faire encore mieux que les chinois sans avoir à délocaliser » nous affirme Attila, sympathique manager de communauté qui n’a besoin pour faire son travail que d’un badge et d’une matraque.
Ici, pas de banlieues, ni de jeunes à capuche, le chômeur est propre et baisse les yeux quand on lui parle. Guère plus de débats compliqués et stériles dans les journaux qui fatiguent l’esprit de l’honnête travailleur rentrant dans son pavillon HLM : en instituant un délit de « manque d’objectivité politique » Victor Orban a su choisir les journalistes qui méritaient de réfléchir. Résultat : un chômage en baisse dans le secteur de la sécurité des biens et des personnes, une contestation quasi-absente et un peuple qui marche à droite et donc droit.
[1] Si la France avait su vers le mois de Novembre où était la Hongrie et n’avait pas cette même année (1956) portée la troupe française à 380 000 soldats en Algérie elle aurait sûrement pu aider cette jeune démocratie
[2] Le Traité établissant une Constitution pour l’Europe a été adopté au repêchage par le parlement français à la majorité qualifiée après que le peuple n’ait pas été sélectionné pour la finale
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Cecilia Bills
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