Politique

Variations

Ce qu’a vraiment dit Sarkozy sur Zapatero

Alfred-Georges, mardi 21 avril 2009 - 08:59 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Brave Patrie ne sait plus quoi faire de son pognon. C’est la crise, mais pas pour nous. Dans un souci de clarté budgétaire, nous informons par ailleurs nos lecteurs que la rédaction a tout claqué les reliquats de la dotation ministérielle dans une machine venue tout droit des States. M’enfin on ne regrette pas notre achat. Par la grâce de ce nouvel équipement, la rédaction peut vous livrer, en exclusivité mondiale, le contenu des propos de Nicolas Sarkozy lors du fameux déjeuner parlementaire du 15 avril, à la suite duquel on a appris avec stupeur que la garde du chef de l’Etat avait été attribuée à la maman, Ségolène Royal, qui ne s’est pas privée pour faire la leçon à notre jeune et viril souverain.

Mercredi 15 avril, donc, vers midi, Nicolas Sarkozy se lâche s’exprime devant un parterre de députés. Selon la version rapportée par le propagandiste soviétique Laurent Joffrin, éditeur d’un tract révolutionnaire dont on se demande pourquoi il n’est pas encore interdit, le Président aurait prétendument abreuvé son auditoire de commentaires insultants envers ses homologues étrangers. Ni une, ni deux, la Présidente de l’association de réinsertion par la prière vaginale, Désirs d’exister, a sauté sur l’occasion pour affermir sa puissance matriarcale sur le pauvre Nicolas.

Elle s’était déjà illustrée en demandant pardon aux africains pour le discours de Dakar, alors que ces feignasses ne font aucun effort pour rentrer dans l’histoire. Cette fois, elle joue les médiatrices familiales avec Jose Luis Zapatero. La rédaction de Brave Patrie s’en tenant toujours aux faits, nous avons voulu vérifier la véracité des allégations du camarade Joffrin, et il s’avère bien évidemment que lui et sa complice ne font que relayer un ramassis d’absurdités, proférées par des parlementaires passablement ivres à la sortie du gueuleton. C’est la science qui le dit.

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M. Kala supervise l’alimentation de la machine à merde

L’exercice consiste à entrer dans un orifice de notre nouvel engin des bribes de déclarations, pour qu’il en sorte la reconstitution parfaite après quelques minutes. La machine est diablement efficace, parait-il. Du moins c’est ce qui est écrit sur le dépliant de la CIA. Le bordel fonctionne avec des logarithmes et un peu de sans plomb 98.

Nous commençons par introduire Jean-Marc Ayrault, pour le temps de parole de l’opposition. Il n’était certes pas présent, mais un pote d’un pote a entendu dire que son cousin était dans la pièce, du coup le chef de file des socialistes à l’Assemblée se fait l’écho de ce témoignage précieux : "En fait, Nicolas Sarkozy a dit que les gauchistes sont des cons".

Puis c’est le tour de Bernard K., pour le temps de parole de la Croix-Rouge. Son témoignage comprend 228 notes de bas de page, nous rencontrons donc quelques difficultés pour le bourrer. Nous n’en reproduirons ici que le passage le plus significatif. C’est clair comme du cristal de Baccarat : "Le chef de l’Etat a fait une boutade. En vérité, il a dit que Zapatero est un con, ou pas, et/ou la cas échéant qu’il l’est probablement moins que Lionel Jospin qui perd tout le temps au Sudoku".

Pour le temps de parole de la majorité, un peu de Gilles Carez : "Tout cela est une vaste manipulation. En réalité, Nicolas Sarkozy a dit que M. Zapatero est hyper-sympa. Je peux le jurer devant une Commission parlementaire. Ségolène Royal est délirante et grotesque. OK ?".

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Ségolène Royal, éducatrice spécialisée

Pour le Temps de Parole du Président©, fort mécontent des remontrances de sa tutrice, du Frédéric Lefebvre : "Ségolène Royal est une folle. Faut l’interner". On va quand même saupoudrer un peu avec des restes de l’UMP qui trainent sur le desk de la rédaction, histoire de rester fidèles au Peuple de France, qui a élu Nicolas Sarkozy à 53%. On a du Jean Arthuis : "Ségolène Royal gesticule. Elle est grossière, pathétique et dérisoire", et du Yves Jégo : "Ségolène Royal est ridicule". Ça fait jamais de mal.

Nous cliquons sur le bouton rouge, comme conseillé par la hot-line d’un distributeur de meubles proche des services secrets scandinaves. La machine vrombit, puis lâche une boulette, sur laquelle on trouve la retranscription exacte des propos du Président de la République, que Brave Patrie transmet in extenso à ses lecteurs :

"Zapatero n’est peut-être pas une pétasse"

Voilà qui devrait enfin mettre un terme à une polémique stérile : Nicolas Sarkozy n’a rien contre M. Zapatero. L’opposition qui s’oppose aurait donc tout intérêt à la fermer : les NTIC parlent pour le chef de l’Etat.

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