Didier Kala, vendredi 16 février 2007 - 11:22
Le candidat à la présidence s’est laissé aller hier à d’émouvantes confidences lors de son discours de la Réunion (l’autre France d’en-bas à droite sur la carte).
Se permettant de dévier d’un discours qui avait originellement été prévu pour un meeting à Nüremberg, le ministre de l’Intérieur challenger brimé par les media a évoqué son ascension sociale devant ses frères de couleur.
Nicolas Sarkozy a révélé qu’il était parti de « tout en bas », et c’est en effet dans le sordide le plus extrême qu’a commencé l’existence de celui qui était né Cosette Sarkozy dans un bidonville de Nanterre, dans ces Hauts-de-Seine qu’il aime tant.
Terrassée par la poliomyélite à l’âge de quatre ans, la jeune Cosette n’a d’autre choix que d’assister aux tournages de films pornographiques animaliers auxquels sa mère alcoolique doit prendre part pour nourrir la nombreuse fratrie, laissée démunie par le départ du père en prison pour pédophilie.
Ironie du sort, ce sont ces pratiques pédophiles largement répandues dans la famille qui préparent physiologiquement Cosette à participer aux tournages quand vient pour elle le moment de gagner de l’argent, vers six ans. A la force du poignet, Cosette se fait une réputation grâce à la série Mon gros poney, ce qui lui permet de quitter la cabane en carton humide de la famille Sarkozy pour s’installer en dur dans les écuries de son bienfaiteur, Francis Heaulme.
La vie n’est cependant pas rose pour celle qui se fait désormais appeler Suzy, son nom d’écran. Tous les soirs, elle étouffe ses sanglots dans sa litière de paille moisie. Ça excite les poneys.
S’enfuyant de chez Heaulme à l’âge de onze ans, Cosette se rend à Amsterdam en auto stop. Cruel coup du sort, Marc Dutroux lui fait le coup de la panne peu après la frontière belge.
Son petit corps plus ravagé que jamais (son bourreau l’imbibe de bière d’abbaye avant d’inviter ses amis Bigfoot, le Yéti et Tornado pour des parties fines), Cosette réussit pourtant à s’enfuir deux ans plus tard et rejoint le célèbre port néerlandais, où elle trouve refuge dans une petite alcôve aux chaleureuses lumières rouges
Péniblement, Cosette tente de supporter les exclamations gutturales de ceux que Nicolas Sarkozy appelle aujourd’hui pudiquement « mes marins qui chantent » et économise pour son opération, le seul moyen pour elle d’échapper à son misérable destin.
Las : elle découvre l’héroïne, qu’elle abandonne très vite pour le crack car elle préfère les pipes aux seringues. Ses maigres revenus y passent, et la pénoplastie tant désirée s’envole en fumée et en rêves maléfiques (© David Limon).
Il faut un terrible accident pour que Cosette revienne sur le droit chemin : malgré les années qui ont marqué ses beaux traits, elle est reconnue par un admirateur de ses films de jeunesse. Déjà retenue par une after au marineland d’Amsterdam, Cosette se refuse à lui. Fou de rage, l’équidé lui arrache les deux bras à coups de dents.
Cosette ne peut plus préparer ces petites pipes qui la soulagent tant. Elle compense. Elle gagne beaucoup d’argent. A l’âge de 34 ans elle peut enfin payer son opération et choisit pour nouveau prénom Nicolas, émouvant hommage au saint patron d’une enfance qu’elle n’a pas eu la chance de connaître.
Son traitement hormonal n’est pas encore terminé, il a conservé ses bouclettes de petite fille, mais Nicolas Sarkozy a maintenant un pénis, et il va se venger. Il rentre en France et soutient Jacques Chirac.
Tout le monde connaît le reste de sa résistible ascension.
Oui, Nicolas Sarkozy vient de très bas, et s’il réussit à vaincre la terreur que lui inspire Françoise de Panafieu, il ira très haut.
Si un lecteur dispose d’un enregistrement du discours de la Réunion, nous adorerions avoir le lien.
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