Alfred-Georges, mardi 28 août 2012 - 09:17
L’annulation par l’UMP de ses universités d’été n’aura pas empêché la majorité sortante de se réunir sporadiquement pour célébrer ses grandes figures. C’est dans ce contexte d’unité retrouvée que le week-end dernier, l’Association des Amis de Valéry Giscard d’Estaing organisait son premier grand rassemblement à la salle des fêtes de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme.
Une certaine ferveur planait sur cette manifestation bon enfant réunissant des centaines milliers de sympathisants venus des quatre coins du pays et arborant avec fierté des bobs estampillés "Giscard a la barre". "Il n’est pas question de culte de la personnalité mais de rendre hommage au plus grand homme politique de notre temps avec le Général de Gaulle", a confié un militant. Ici, pas question de "dire du mal" de Giscard, mais de saluer le bilan de son septennat et d’afficher résolument son soutien au réformes conduites par l’ancien Président de la République.
"Giscard nous manque et il manque à la France !", a lancé Jean-Pierre Raffarin, visiblement ému, à la tribune. "Bien sûr, vous pouvez regretter qu’Il ne soit pas parmi vous aujourd’hui", a-t-il ajouté, "mais soyez-en certains : Il est attentif aux évolutions de la société dans un monde qui change. Il suit de près l’actualité internationale. Il est un Français parmi les Français, mais il reste aussi un Français engagé".
Un discours très applaudi par une assistance chauffée à blanc. Jean-Louis Borloo n’a quant à lui pas manqué de faire le long inventaire des réalisations de Valéry Giscard d’Estaing le bien aimé : "L’Histoire devrait rendre justice à ce grand homme d’Etat, qui nous a tout de même légué quelques-uns des plus beaux joyaux de notre architecture, dont la gare de RER de Châtelet les Halles, le générateur Superphénix ou la cuisine en formica".
"Son mandat a été marqué par une crise grave et un double choc pétrolier, mais il a su garder le cap dans la tempête, protéger les Français et assurer le rayonnement international de notre pays", a-t-il conclu. Assurément, il y a eu un malentendu entre les Français et lui, qui n’ont pas compris l’ampleur de son sacrifice et ont préféré confier les destinées de la Nation à la gauche avec les résultats que l’on connaît. "Giscard reviens ! Giscard reviens !", ont ensuite entonné en cœur les participants avant de se séparer dans le calme.
Mais la relative bonne ambiance qui régnait lors du rassemblement n’occulte en rien la bataille des chefs qui fait rage dans les coulisses. On pense déjà à 2017 et si Jean-Pierre Raffarin a la préférence de la base militante, Raymond Barre reste en embuscade, bien décidé à jouer sa carte le moment venu.
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