PolitiquePrésidentielles 2012

Les valises du non-président Balladur : retour sur une non-affaire.

Dédé Lajoie, lundi 26 septembre 2011 - 08:58 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

En 1993, à la demande de Jacques Chirac qui lui fait déjà promettre de ne pas l’oublier Edouard accepte de jouer le Premier ministre. C’est en assumant cette tâche (devenir ministre rend souvent indélébile) qu’Edouard Balladur sera amené à porter des valises, à la main d’abord puis sous les yeux ensuite. Retour sur une non-affaire.

Quand Edouard accepte de devenir le Premier ministre par intérim de Chirac qui est président par procuration il a pour lui son nom (un type prénommé Edouard ne peut pas être mauvais) et leur amitié de 30 ans. Survivre 30 ans à Jacques Chirac sans boire la tasse comme le disait Robert Boulin est un exploit. Seul Edouard peut le relever : avant de renaître après JC il a aussi survécu à Pompidou, Giscard, la légalisation de l’avortement, la généralisation du hip hop et à toutes ces aberrations que la gauche déchaîne sur une France traumatisée par le 10 mai 1981 [1].

Nommé Premier ministre, Edouard aime les voyages et l’économie. C’est donc naturellement qu’il se tourne vers les petits porteurs : ce mode de transport permet à la fois de donner du travail aux pauvres tout en réalisant de substantielles économies sur les frais de carburant (à l’époque, la France n’a que des idées et pas encore de pétrole). Dans les maisons de retraite, les forces vives de la nation découvrent avec fébrilité les joies du CAC40. Edouard devient tendance.

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D’un continent à l’autre

cet innocent sous-marin peut transporter plusieurs centaines de valises.

Pendant son mandat, Edouard s’efforce de remettre au pas l’économie en la libérant des carcans imposés par l’hydre socialo communiste : le droit du travail est assoupli du dedans avec de la crème de réforme et on demande aux salariés souhaitant partir à la retraite de patienter un peu qu’un poste se libère.

Surtout, il lance un habile programme de privatisation qui permet de confier les clés de l’économie française à un cénacle de hauts fonctionnaires du privé que le public dégoûte.

Bien évidement rien de tout cela n’aurait été réalisable sans la participation du futur sauveur de la France libérée des tabous : Nicolas Sarkozy. Pour Nicolas, Edouard est ce père un peu couillon -dont on a honte devant les copains à la sortie du collège- et qu’il n’a pourtant jamais eu. Nicolas le rejoint d’abord comme ministre du budget puis comme il a déjà des tas choses à dire et des tas d’oreilles à fourrer, il devient ensuite son porte parole.

Le 18 janvier 1995 au matin en regardant le CAC mousser l’envie d’aller plus loin chatouille le goitre d’Edouard Balladur : il se déclare candidat à l’élection présidentielle. Il en profite pour changer de nom et devenir « Doudou ». Il se veut l’ami des journalistes du Monde et des enfants, un genre de père noël la rigueur avec une poigne de fer dans un gant de gras.

Dès lors, les nécessités de la campagne électorale le contraignent à beaucoup voyager. Comme tout voyageur, Edouard réunit ses effets personnels dans une valise, puis dans deux, trois, etc… Il part à la rencontre du peuple des petits porteurs électeurs.

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Surdoué

Nicolas Sarkozy apprendra très vite à imiter le cri de la chouette hulotte

Las, le 23 avril 1995 c’est le drame : ce même peuple, un rien taquin, préfère la fracture sociale de Jacques Chirac à la France des petits porteurs à valises. Une leçon que Nicolas Sarkozy n’oubliera pas en lançant quelques années plus tard le concept de rupture qui est un genre de fracture sociale mais en plus ouverte et avec section des ligaments de la république pour faire plus joli.

Profondément déçu, Edouard demande d’arrêter et se retire avec humilité en ses appartements du XVIème arrondissement. Dans son abattement, il oublie sa valise de campagne et c’est tout.

Quelques années plus tard, en sentant l’heure de son triomphe approcher et en hommage pour son mentor, Nicolas Sarkozy dira à Liliane Bettencourt dans une injonction qui est restée célèbre « Liliane fait les valises, je vais à Paris ». Taquine, la vieille dame préférera lui remettre des enveloppes.

Notes

[1qui est en plus une année moyenne pour les Bordeaux

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Déjà 39 réactions.

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