Didier Kala, dimanche 23 octobre 2016 - 17:41
C’était le grand taiseux de cette campagne. A moins d’un mois de la primaire de la droite et du centre, le Führer du IIIe Reich est enfin sorti de son silence.
C’est par un télégramme envoyé à Radio-Paris mais reçu par erreur à la rédaction de Valeurs Actuelles que l’ex-homme fort de l’Europe a exprimé sa préférence : pour lui, c’est Poisson.
Ce soutien n’était pas acquis : l’attitude ambivalente du mouvement de M. Poisson, le Parti Chrétien-démocrate, vis-à-vis des homosexuels aurait dans un premier temps irrité M. Hitler. Malgré une brouille survenue au début de l’été 1934, le Führer apprécie en effet grandement les talents de colleurs d’affiches des personnes de cette orientation.
L’entretien accordé cette semaine par le président du PCD à Nice-Matin a cependant définitivement fait pencher la balance. En dénonçant les « lobbies sionistes » qui ne font rien qu’à soumettre, Jean-Frédéric Poisson a su gagner l’estime de l’ancien Chancelier allemand.
« Herr Poisson a su remettre au centre du débat une valeur européenne immémoriale » écrit ainsi M. Hitler, qui salue le contraste de cette position avec l’habituelle « repentance mémorielle de la racaille démocrate. »
Le Führer salue aussi l’importance que le PCD accorde à la famille et à la place de la fertilité de la femme dans la société, ainsi que son souhait de supprimer le droit du sol pour revenir au droit du sang. « Pur, le sang, » souligne-t-il.
Joint par téléphone malgré la médiocre réception cellulaire dans la nef de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, un conseiller de M. Poisson se félicite de ce soutien inattendu. « Il est vrai qu’Adolf Hitler n’est pas en odeur de sainteté ces temps-ci, mais il n’en reste pas moins une grande figure du XXe siècle, et entre nous il n’a pas toujours eu tort. Nous pensons qu’un inventaire est possible, qui mènera à une réhabilitation des aspects positifs de son mandat. Jean-Frédéric Poisson propose d’ailleurs la nomination de Lorànt Deutsch au ministère de l’Education Nationale s’il est élu. Cela permettra une lecture plus nuancée de notre histoire, dans un cadre pluraliste et européen. »
Les partisans de M. Sarkozy dénoncent le côté « ringard » du Führer et soulignent que les amis de leur candidat sont « nettement plus funky ».
Si l’annonce de M. Hitler a fait grincer des dents chez certains concurrents de M. Poisson, on fait contre mauvaise fortune bon cœur : « Nicolas Sarkozy n’a pas besoin du soutien d’un pré-soixante-huitard comme le Führer » déclare ainsi Eric Ciotti. « Pourquoi voudriez-vous que nous nous mettions aujourd’hui les juifs à dos alors que nous n’avons pas encore fini les musulmans ? ».
Même son de cloche chez les partisans de M. Copé, qui insistent sur le fait que leur candidat a toujours tenu pour nauséabondes les idées du NSDAP, même s’il « kiffe bien leur uniforme, qui avait de la classe ».
Le Front National, pour sa part, se contente de souligner qu’Adolf Hitler n’est plus une référence du parti depuis des années : « il parle fort et fait pleurer les enfants, nous l’avons totalement banni de notre corpus médiatique. »
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