Politique intérieure, Sauvageons, Sécurité

La fin de l’état d’urgence.

John Bigballs, mardi 3 janvier 2006 - 16:44

A quelques heures de la levée de l’état d’urgence, ce n’est pas sans une appréhension frisant l’arrêt cardiaque que la Bravepatrie toute entière fait exploser l’audimat des Jités de 12 et 20 heures de toutes les chaînes nationales, en se demandant s’il y aura un demain.

Les forces de l’ordre restent sur le qui-vive et continueront de venir, à 21hoo, border les citoyens anxieux qui en feront la demande, et ce, même après mercredi. Mais l’interrogation se lit malgré tout sur les fronts plissés des bravepatriotes : pourra t-on se croire en sécurité, alors que nos gardiens de la paix seront dépossédés de la totalité des pouvoirs d’investigation moderne que leur fournissait la loi du 3 avril 1955 ?

Déja, l’annonce de la décision a provoqué un afflux de personnes âgées au service réanimation de la clinique des chrysanthèmes de Saint Nicolas de la Grave (Tarn 82) ou l’on se souvient parfaitement, excepté au pavillon alzheimer, des évènements qui ont tant affectés le quotidien des pensionnaires, le soir, sur TF1.

Autre ville, même ambiance. Dans l’immaculé commune du Raincy, du balcon de la Mairie où il y a a peine quelques jours M. Raoult appelait à rayer Clichy-sous-Bois de la carte du monde, le silence s’est installé. Le secrétariat de la municipalité a fait bloquer l’entrée du bâtiment et lorsque l’on appuie sur l’interphone, une fonctionnaire hurle hystériquement "allez vous-en !". Sur le répondeur, un message laconique répète inlassablement que le dernier conseil municipal a fait doubler le nombre et les équipements des forces de police municipale ainsi que programmer un emprunt sur 10 ans pour acheter les indispensables tasers™ qui seuls sont réellement efficaces pour repousser les hordes sauvageonnes organisées par Ben Laden depuis sa caverne secrète du Panjshir.

Plus près de Clichy-sous-Bois, depuis les toits de la sous-préfecture du Raincy, l’on peux voir depuis hier matin d’inexorables files de voiture quitter la ville, les commerces ont baissé leur rideaux de fer, la vie a quitté les rues. Seuls quelques valeureux bravent le froid en appelant les citoyens à la résistance. Des barricades se sont levées près du Monoprix™ et de Nicolas™ où se sont naturellement fédérés les volontaires autour des stocks de Beaujolais invendus. Depuis cette barricade, il résonne un fameux couplet de la Marseillaise, remanié pour l’occasion, qui propose très poliment qu’un sang impur arrose les pelouses de la commune, tout cela dans le strict cadre de l’éducation qui a fait la réputation des Raincéennes et Raincéens de souche.

Ailleurs, dans la ville : l’ambiance est morose. Seules quelques bandes de mineurs encore tenus en laisse par des adultes à l’autorité précaire esquissent des sourires qui en disent plus long qu’un Nique ta mère fraîchement taggé. De plantureuses et sémillantes vieilles dames enveloppées de splendides fourrures évitent leurs regards lubriques en leur laissant la place sur le trottoir, probablement en songeant aux sévices qui leur sont promis si l’une d’elle s’aventurait après 21hoo à la lisière de Clichy-sous-Bois, dont on dit que les caves servent à de démoniaques tournantes impliquant de puissants sorciers musulmans aux versets sataniques.

Dans l’immédiat, et pour parer au plus urgent, notamment aux terribles carences que va entraîner la disparition d’une loi que nous avions adopté si naturellement, mais que le Gouvernement ne peut plus légalement maintenir face aux pressions des députés socialistes, le maire du Raincy envisage plusieurs solutions afin d’éviter que la commune soit livrée pieds et mains liées à Al Qaida. Il semble bien que parmi celle ci, l’on ne puisse retenir que la plus censée, soit : reprendre les essais nucléaires atmosphériques mais en banlieue en lieu et place de Mururoa. Pour argumentaire, il suffirait d’avancer que de toute façon, la Bravepatrie viole déjà impunément, sans que cela ne se chuchote trop fort, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) ainsi que celui de non prolifération (TNP). De plus, il semble bien qu’il n’y ait que cela qui puisse permettre de rétablir l’autorité républicaine dans la vaste zone de non droit que constitue dores et déjà une vingtaine de départements metropolitains. En effet, la construction d’une barrière de sécurité prendrait trop de temps.

Le nucléaire se place donc comme une, sinon LA, solution simple et efficace aux émeutes urbaines.

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Déjà 6 réactions.

21 août 2006 19:34, par un patriote anonyme

La fin de l’état d’urgence.

avec des discours comme cela, la connerie a encore de beaux jours dans ce pays.

signé : un vrai patriote

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7 janvier 2006 12:43, par skunk

> La fin de l’état d’urgence.

nique sa mere l’etat on taf pour eux et ilz nous volent tout il nous voient comme des pompes a fric mais un jour tout changera quand les gens se reveilleront

nique l’etat

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- 8 janvier 2006 11:35, par Hubert-Aymeric Pynchon
  
  > La fin de l’état d’urgence.
  
  Chère Madame Parisot,
  
  Bien qu’honorés de vous compter au nombre de nos lecteurs, nous ne saurions que trop vous recommander de cesser d’écouter Skyrock et de vous rebrancher sur BFM.
  
  Laissez donc le "jeunisme" aux Jack Lang et autres Julien Dray, cela nuit à votre image de marque.
  
  Bonne Année,
  
  H-A. P.
  
  Répondre
- 22 janvier 2006 11:14, par RàC super SKUNK
  
  > La fin de l’état d’urgence.
  
  non , non je l’est reconnu , c’est Serge ,
  
  Serge arrete de déconner RETOURNE nous faire des avions de chiasse, va dans ta mairie et dors à l’assemblée, t’a quand meme suffisament d’endroit pour déconner ,ailleurs
  
  Répondre
4 janvier 2006 12:00, par un lecteur passionné du figaro économie

Clichy, c’est fini...

le nouveau tube qui va faire guincher la bravepatrie en 2006, bientôt sur www.hervevilard.com

Nous n’irons plus jamais,
Où tu m’as dit nique ta reum,
Nous n’irons plus jamais,
Comme les autres années,
Nous n’irons plus jamais,
Ce soir c’est plus la peine,
Nous n’irons plus jamais,
Comme les autres années ;
Clichy, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier couvre feu,
Clichy, c’est fini,
Je ne crois pas
Que je l’incendierai un jour.
Clichy, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier état d’urgence,
Clichy, c’est fini,
Je ne crois pas
Que Sarko y refera un tour.

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3 janvier 2006 21:09, par Augusto Pinochet

> La fin de l’état d’urgence.

Nicolas, excusez moi mais je commence à le connaître, si tu me lis sache que je suis avec toi. N’hésite pas à faire la tâche que tu t’es fixé pour la grandeur de ta postérité. En effet pour mater les jeunes hystériques soumis aux idées gauchisantes ; notament propagés par le gaucho du Nord : l’homme aux maisons pas cher susnommé Borloo ; le seul moyen que je connaisse c’est la répression. Si j’étais à ta place, avec l’état d’urgence, j’aurai instauré un couvre feu pour tout élément potentiellement perturbateur (de préférence jeune, couvert d’une capuche, parlant la langue inconnue genre language de jeune, habitant dans un immeuble dans une zone en banlieu) de 12 h 30 à 12 h le lendemain. Ce premier point fait, j’aurai téléphoné à Sharon pour lui demandé l’exploitation du brevet des murs en bétons afin de les ériger autour de ces mêmes zones, avec un point de contrôle controlé par des jeunes recrues de Tsahal, pardon de la Police Nationale. Enfin j’aurai contrôlé les libertés d’expression des personnes de l’opposition comme Mr BEGAG, voir même de Mr CHIRAC. Enfin, le mal étant fait à partir de ce soir, j’espére que les Braves Patriotes du Raincy sauront resister autour de leur brave maire qui incarne bien les valeurs que tu défends si bien depuis des décennies : un brin de provocation, un pas en arrière puis 10 en avant.
D’autre part, aux informations du petit Pujadas, j’ai vu ce soir que tu avais changé l’uniforme de tes petits soldats. Ils sont vraiment beaux avec leur petits chapeaux genre garde républicain mais en bleu pale. Cecilia serait-elle de retour avec son talent de styliste ? Dans ce cas, chapeau bas.

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