Retour de la gastro : quand Billancourt éternue, la Commission Européenne souille ses sous-vêtements

La rédaction, jeudi 25 janvier 2007 - 07:51

Moins de deux semaines après avoir enfilé son petit masque noir, lissé sa moustache et enfourché Tornado sur un fond de soleil couchant magnifié par le beau smog d’hiver, la Commission Européenne a finalement décidé de ne pas sauver la planète. Il est en effet apparu que ça coûterait vachement cher, chose qu’il est difficile de se permettre avec l’euro et tout.

Face aux menaces sur l’emploi générées par l’investissement technologique nécessaire, il a donc été décidé de remettre aux calendes grecques le plan contraignant les constructeurs automobiles à réduire les émissions de CO2 de leurs véhicules de 20% d’ici 2012.
La Commission préfère se concentrer sur une révolution industrielle de velours : « Nous allons tout foutre en l’air, mais doucement » a ainsi prévenu son président. « Nous restons fermement décidés à combattre notre dépendance au carbone, mais nous allons le faire en conservant les mêmes usines, les mêmes méthodes de production et les mêmes habitudes de consommation, en fait. C’est plus humain et ça fait montre de plus de respect envers les travailleurs européens » a ajouté M. Barroso dans sa posture fétiche, un bras derrière le dos et une grimace en travers des lèvres. M. Mercedes-Benz, qui se tenait légèrement en retrait, était pour sa part souriant.

Un agent d’entretien est demandé aux écuries, il y a une selle à nettoyer dans la stalle de Tornado.

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Déjà 4 réactions.

25 janvier 2007 11:18, par Délateur anonyme et fier de l’être

Retour de la gastro : quand Billancourt éternue, la Commission Européenne souille ses sous-vêtements

Bah, on s’en fout, du moment qu’on se remplit les poches. Pis de toutes façons, le réchauffement climatique c’est une idée de gauchistes, ça : y’a qu’à aller dehors pour voir que ça caille !

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- 25 janvier 2007 12:19, par Pricenture Consulting
  
  Retour de la gastro : quand Billancourt éternue, la Commission Européenne souille ses sous-vêtements
  
  Absoluement !
  
  Et puis c’est vrai, ça : on s’en fiche que la planète soit détruite, tant que nos profits et notre rentabilité sont toujours là.
  
  Les premières victimes du réchauffement sont les africains ?
  Ils sont toujours victimes de quelques chose ceux-là : après avoir pleurniché pour le palu, le SIDA et la famine, voilà qu’il rajoute l’avancée du désert maintenant. Pitoyable !
  
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- 25 janvier 2007 19:30, par un patriote anonyme
  
  Retour de la gastro : quand Billancourt éternue, la Commission Européenne souille ses sous-vêtements
  
  Moi, je m’en contre-fout !
  
  À mon âge, de toute façon, statistiquement, dans une quinzaine d’années, pour moi, ce sera la fin du monde !
  
  Alors, après moi, que la planète crève ou non, que voulez-vous que ça me fasse. Tant que d’ici là on me paye ma retraite.
  
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  - 26 janvier 2007 13:53, par Jean Brouille
    
    Bernadette
    
    Jacques, vous espérez vivre aussi vieux que l’abbé Pierre ?
    David ne va pas attendre.
    
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