, mercredi 11 décembre 2002 - 16:52
Contrairement aux espoirs nourris par la population Bretonne, le pétrole risque encore une fois de ne pas être au rendez-vous de Noël cette année. Injustement privée de la manne de la Cuvée Prestige, la population bretonne laisse gronder son juste mécontentement.
En Bretagne, cette contrée féerique aux paysages humides et aux habitants bougons, on se rappelle très bien les mauvaises cuvées 2000 et 2001 : pas de pétrole et on n’a pas non plus oublié la médiocre année 1999 : seulement 20.000 tonnes livrées par TotalFinaElf.
Les habitants ne gardent goût à la vie qu’en se ressassant au coin de la cheminée, de génération en génération, l’époque bénie où la Bretagne se voyait copieusement nappée des 230.000 tonnes de pétrole de l’Amoco Cadiz, admirablement livrée en temps et en heure par Shell ; aventure épique qui de nos jours fait maintenant corps dans l’inconscient collectif avec les anciennes légendes du terroir.
Or ce folklore authentique du traditionnel nappage de Noël de la Bretagne risque aujourd’hui de disparaître. Que c’est triste !
Pourtant, impossible cette année de se priver une troisième fois de mazout, c’est qu’il y a un impératif à tenir et qui se résume en une seule question : comment la population bretonne peut elle espérer faire face au pullulement de goélands argentés, phoques gris, et autres macareux moines si l’on ne lui livre pas le pétrole nécessaire à la naturelle régulation des effectifs de ses espèces maritimes à l’instar de l’action naturelle exercée par les chasseurs au niveau terrestre ?
Pour Noël 2002, les bretons avait pourtant tout prévu, le plan devait se dérouler sans accrocs. Se passant des services de la compagnie Total, le conseil régional était parvenu à passer un accord avec une société concurrente. En effet, Total ne pouvant plus honorer ses livraisons en raisons de sa situation financière catastrophique qui l’à obligée à licencier près de 2000 emplois en 2 ans et à se délocaliser la nostalgie au cœur vers la Birmanie et la Russie, n’avait pu honorer ses livraisons 2000 et 2001.
Cette affreuse crise financière, que le remboursement de la cargaison de l’Erika par son assureur n’a pas permis d’améliorer, trouve en partie son origine chez de mauvais payeur comme ceux de la commune de Mesquer en Loire Atlantique dont l’attitude peu citoyenne a conduit la région Bretagne a réorienter ses choix vers un nouveau fournisseur. (Pour mémoire la commune de Mesquer a essayé de faire passer le pétrole de l’Erika pour un vulgaire déchet. Heureusement, la cour d’appel de Rennes n’a pas été dupe de la manœuvre et a débouté la commune en février 2002 tout en l’obligeant à payer les frais de justice investit par Total).
Total n’ayant donc pas pu honorer la commande pour le passage au Nouvel An, les Bretons avaient décidé pour leur fêtes de fin d’année traditionnelles de s’offrir du pétrole N°2 comme pour les festivités de l’an 2000, en s’octroyant les services de Crown Ressources filiale du groupe Russe Alfa Group Consortium. Mais à ce scénario idyllique, il fallut compter sur les perfides Espagnols, habitués des pires coups bas, qui ont enlevé à la barbe des bretons l’essentiel de la cargaison en coulant le pétrolier Prestige au large de leurs côtes, en faisant croire à un accident.
Ces pratiques typiquement Communistes et probablement ourdies par quelques intermittents en exil a rendu ô combien cruelle la réalité économique bretonne : les côtes risquent d’être durablement polluées par les fientes de goélands. La saison touristique 2003 est donc menacée.
Et c’est dans ce contexte que la vieille haine des espagnols ressurgit pour réveiller de vieux démons : rancunes, menaces, lait ribot et notables locaux. « Ce pétrole, c’était le fruit de notre labeur, de nos impôts, on y a droit ! Ces Espagnols ont eu suffisamment de pétrole y’a 10 ans avec l’Aegian Sea et ses 80.000 tonnes ! Ca suffit ! C’est pas juste que cette année ils nous prennent tout, ne nous laissant que quelques galettes de mazout ! Noël approche ! Si on continue de ne rien faire, les galettes vont nous passer sous le nez et c’est les Anglais qui vont les récupérer ! Chié ! » me confiait, intarissable sur le comble du breton et sur la situation actuelle, un indigène du cru au nom imprononçable.
Conscient de la grave crise que traverse la péninsule armoricaine, le gouvernement a heureusement immédiatement pris les mesures qui s’imposait en n’hésitant pas à débloquer immédiatement d’important moyens sur place en envoyant de Paris une équipe polytechnicienne afin d’observer l’évolution de la situation et de constater les dégâts. Présent sur place dès le début du drame, n’ayant pas hésité à rencontrer personnellement, un a un, chacun des habitants de cette province, M. Sarkozy a déclaré « Etre là, à leur coté, ce n’est pas grand chose, mais ce n’est pas rien non plus, et ça on ne pourra pas me le reprocher quoi qu’on en dise ! » Ces quelques mots, se sont immédiatement traduits par une augmentation de 18 points de la cote de confiance de notre ministre, celle ci passant de 88 à 106% (Sondage PVA Louis Darvisse). De nouveau confiants en leur avenir les bretons envisagent déjà pour leur fêtes de Noël de substituer au pétrole du Prestige le vieux pétrole de l’Amoco Cadiz, de l’Erika et autre Torrey Canyon encore stocké à Vannes et à La Rochelle et pieusement conservé depuis les années 60.
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