Didier Kala, samedi 1er février 2014 - 13:53
Le célèbre philosophe de seconde partie de soirée a déploré hier la forte proportion d’individus à pigmentation hypertrophiée dans l’équipe nationale de théorie du genre.
A mi-chemin entre le quidditch (un sport inventé dans la série de livres Harry Potter et dans lequel des garçons et des filles manipulent le balai avec le même entrain) et le fantasy football cher aux Anglos-Saxons (croire entre adultes que des gens réels font des choses imaginaires), le phénomène théorie du genre est la sensation de l’hiver.
Créée il y a moins d’un an par la compagnie de théâtre de rue LMPT dans le cadre d’une performance sur les univers parallèles, la théorie du genre stipule que les petits garçons doivent porter des robes et les petites filles faire pipi debout dès la maternelle.
Cet exercice oulipien n’a pas manqué de stimuler l’imagination des plus grands penseurs contemporains, en particulier de ceux qui portent une affection particulière aux petits garçons et aux petites filles.
C’est à ce titre qu’Alain Finkielkraut s’est exprimé hier sur les ondes de Radio Monte Carlo.
Celui qui rend honneur à la grande tradition française des troisièmes rôles qu’on voit partout mais dont on ne retient jamais le nom a ainsi vertement critiqué la mode du jour.
Sans s’étendre sur son inscription au cursus scolaire, rendue réelle, en vertu de l’allégorie platonicienne de la caverne, par la croyance qu’on y accorde, le philolsophe a tout d’abord condamné la nouveauté de la chose.
S’inspirant librement d’études entamées lors de la seconde moitié du XXe siècle, la théorie du genre n’a en effet pas laissé le temps aux plus grands penseurs contemporains de penser à elle. Elle entre ainsi en conflit avec le corpus de Grimm, Perrault et al., qui a pour sa part été amplement étudié et intégré.
Le danger immédiat est toutefois autre : si la théorie du genre doit s’appliquer en France, il convient de prendre en compte la composition démographique du pays. Et après des années d’observations méticuleuses, Alain Finkielkraut est formel : il y a trop de Noirs dans l’équipe de France de Français.
Par une analogie philosophique trop complexe pour être développée ici, la conséquence est qu’il y aura aussi trop de Noirs en équipe de France de théorie du genre.
Ce déséquilibre mélanique, qui ne correspond pas au modèle développé par Grimm, Perrault et al., rend l’identité de M. Finkielkraut très malheureuse. Par une autre analogie philosophique trop complexe pour être développée ici, le philosophe modèle petit écran exhorte donc le gouvernement à s’abstenir d’imposer le port du gode-ceinture dans les écoles maternelles, sans quoi le risque serait grand de réveiller les dragons, les sorcières et les ogres.
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Mia
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