Jean-Amédée Martel, jeudi 23 décembre 2010 - 09:19
La question restera dans tous les esprits à l’issue du congrès international des associations entrées en résistance contre la déferlante islamique, répondant ce 18 décembre à l’appel du Bloc Identitaire.
Bien décidés à profiter de la désertion par les forces de gauche de l’appareil de production national, les travailleurs européens et américains qui se lèvent tôt ont tenu réunion samedi à Paris, dans l’espoir assumé de contribuer à la prochaine reconquête de nos pays par les forces progressistes.
Louera-t-on assez la simplicité de cet accueil si généreusement français, au cours duquel le café cède rapidement la place à ces denrées plus roboratives et pourtant décriées par l’écœurante marée des magazines féminins ? Quelques verres, une tartine d’os suffirent à établir l’échange, la relation, ce fondement du « savoir-vivre ensemble » parfois étranger, on en conviendra ici, aux musulmans.
Très vite, sous le regard vigilant d’un service d’ordre chronométré, les vingt quatre interventions prévues pour la journée, une pour chacune des nombreuses associations partenaires, se succédèrent à un rythme soutenu. Le public gourmand, qui guettait un éventuel dépassement de temps de parole et l’intervention musclée promise par les organisateurs dans ce cas, en fut pour ses frais : on n’expulsa personne.Tout au moins de la scène. Car dehors, un premier tas de contre-manifestants mal réveillés et bordés dans leurs écharpes républicaines, accompagnés de leurs groupies peinturlurées, fut délicatement renvoyé dans son Rivgauchistan natal par la prévenante bravegendarmerie toujours au service du peuple et de ses institutions.
Une fois admise l’impérieuse nécessité de perdre un temps infini à énumérer de manière pointilleuse les innombrables torts de l’Islam et des musulmans, quelques thèmes fédérateurs entre opinions pourtant fort disparates se firent rapidement jour. La gauche au sens large fut logiquement accusée de faire preuve de bien trop de compassion envers ceux, musulmans ou simples feignasses, qui refusent de s’adapter aux exigences d’une société active, dynamique, et de ce fait inévitablement tolérante. On souligna aussi à quel point les professionnels du misérabilisme ne trouvent guère intérêt à soutenir les Français ou assimilés sympathiques qui se lèvent tôt pour aller dégeler les trottoirs et pourtant ne battent pas leur femme si elle gagne plus qu’eux.
Quelques laborieuses contorsions dialectiques permirent aux orateurs d’établir, par convergences successives, le rôle de bras armé du démantèlement de nos civilisations joué par les prédicateurs musulmans : ici unanimement considérée comme le nécessaire préalable à leur saucissonage au profit du capitalisme financier international et concomitant à de celui orchestré par l’Europe du Traité Constitutionnel de Lisbonne, les deux toutefois coordonnées par la bienveillante supervision des Etats-Unis d’Amérique (ou d’Israël, c’est selon).
C’est à la vue des trente premières pages de statistiques sur l’immigration que tout s’éclaira : le maintien dans la pauvreté des pays musulmans et leur réflexe atavique de forte natalité fait de leurs populations les complices inconscients d’une manoeuvre d’ensemble du Grand Capital. C’est donc bien d’une guerre civilisationnelle totale que la Misère, sous les oripeaux de l’Islam, menace l’Europe, et rien de moins ! Face à la gravité du noir tableau dépeint, intervention après intervention les divergences s’effacent. L’on en vint même à espérer, du bout des lèvres, un accord de principe entre féministes laïques radicales et démocrates-chrétiens exigeants sur le droit à l’avortement obligatoire post-natal pour les femmes musulmanes.
Exprimer de la manière la plus synthétique possible le consensus final des participants pourrait se faire ainsi : l’Islam est un complot juif et les musulmans, des marionnettes inconscientes, prisonnières de ce système maléfique, manipulées par les Américains trop heureux de tirer directement profit d’une mondialisation dont l’Europe paie la facture en subissant de plein fouet la déferlante islamique.
Au niveau des stratégies d’action, un net clivage apparut entre les identitaires assumés ayant trouvé leur voie dans l’action autonome et les républicains légalistes, cherchant désespérément un moyen légal, républicain, et honorable de changer un système pourtant décrit en détail par eux comme précisément conçu pour mener à l’exact inverse de leurs aspirations.
Oskar Freysinger, héros incontesté de la journée, vanta longuement, et de manière très argumentée, les vertus de la démocratie directe et de la fragmentation du pouvoir entre les partis politiques dans son pays, sans pour autant soulever par cet aspect de son exposé beaucoup d’enthousiasme dans le camp républicain ou beaucoup d’intérêt dans le camp des autonomes. On convint cependant que l’urgence était à l’action, et donc, à son nécessaire préalable : l’apéro.
On regrettera de ne pas avoir à l’occasion de cette journée entendu d’orateur plaider pour un soutien de notre admirable civilisation aux malheureuses victimes de ce maléfique système qu’est l’Islam. Retenons ici l’importante leçon d’architecture juridique des pays émergents (comme la Suisse) offerte par Oskar Freysinger : du noir terreau de la plus obscure paysannerie peuvent émerger les meilleures institutions, qu’une saine vigilance populaire châtrera aux premières dérives : et le marché reconnaitra les siens.
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