Alfred-Georges, Didier Kala, John John Don Parmalatte, mardi 1er décembre 2009 - 17:45
Une équipe de chercheurs de centre-droit vient de faire une stupéfiante découverte : le Christ n’a pas été crucifié par les juifs, mais égorgé dans une baignoire par les musulmans. Cette révélation fracassante, dont les plus illustres responsables politiques contemporains avaient la prémonition ténue, remet en cause deux mille ans de perception historique. Phare de la pensée littéraire, monument de l’intellect-roi, Frédéric Lefebvre a aussitôt abandonné son petit déjeuner au Café de Flore pour exprimer le point de vue officiel de l’UMP : « Qui qu’avait raison ? »
Comme il est maintenant encouragé en France de jouer un peu avec les références historiques, la rédaction de Bravepatrie.com s’honore de participer à l’effort de mémoire en révélant au monde cette découverte extraordinaire !
Selon les historiens [1], le prophète Mahomet serait né à La Mecque en 570 de notre glorieux calendrier universel et est mondialement reconnu comme étant le fondateur de l’Islam.
Ceci représentait surtout une façon bien commode d’absoudre les islamogauchistes de tous les crimes et délits commis avant cette époque, alors qu’il faut bien reconnaître que les Arabes ne sont pas apparus par génération spontanée en 570.
Depuis la découverte d’une vidéo amateur filmée avec le téléphone portable de Mel Gibson, la thèse du complot juif avait la faveur de l’historiographie officielle. En effet, sur ces terribles images, on distingue bien les rouflaquettes sous le casque romain.
Mais cette version a été mise à mal par les récents évènements, qui démontrent sans le moindre doute possible que l’Islam est incompatible avec la civilisation judéo-chrétienne. Grâce à une analyse poussée des permutations bibliques, nos consultants en histoire ont pu établir la chronologie précise des circonstances de la mort du Christ.
_ 6 avril 30, vers 23h12, Judas enlève Jésus Christ et l’enferme dans le coffre de sa bagnole pour le livrer aux Romains. Les historiens suspectent ces derniers d’islamogauchisme dans la mesure où ils furent les premiers à intégrer la Turquie à l’Union Européenne alors que chacun sait que la Turquie n’est pas en Europe [2].
7 avril 30, à 5h17, livré au Hezbollah libanais contre l’avis de l’Etat d’Israël, Jésus Christ est détenu dans une cave du 93, et forcé des heures durant à se soumettre aux pires sévices. Rien ne lui est épargné : muezzin trois fois par jour, tournante à la roquette Qassam, intoxication au couscous boulettes.
7 avril 30, à 16h41, blessé dans son identité nationale, Jésus Christ réclame la mort. Ses tortionnaires l’exécutent selon le rite halal : Jésus est égorgé dans la baignoire d’un appartement loué avec l’argent de la fraude aux allocations familiales.
Ces révélations, encore méconnues du grand public, feront bientôt l’objet d’un reportage diffusé sur M6 à heure de grande écoute, de manière à conforter le peuple souverain de l’Europe triomphante dans son idée d’en finir avec la pernicieuse influence islamofasciste.
La vérité historique quant à la responsabilité de ce pêché intermédiaire étant enfin établie, la question se pose de savoir s’il faut pardonner aux juifs.
Deux courants de pensée s’affrontent sur ce point : les exégètes de la parole sacrée, d’une part, considèrent que les juifs doivent être définitivement réhabilités. Ils tiennent cependant à souligner que l’erreur judiciaire était compréhensible, et que l’aspect comme le comportement des Israélites n’ont rien fait pour atténuer la méfiance naturelle qu’ils suscitent.
Contacté au séminaire d’Ecônes, d’où son influence magique empêche la propagation des minarets en terre helvétique, la relique du Saint-Rectum de Monseigneur Lefebvre a ainsi déclaré « Pfffffffffffffffft », que l’on peut traduire par « Je croyais que c’était un ragondin, Monsieur le Garde-chasse. »
D’autre part se dressent les tenants d’une religion sécularisée, pour qui ok, les youpins n’ont peut-être pas crucifié Jésus, mais c’est pas pour autant qu’il faut leur donner le Bon Dieu sans confession. A charge de preuve, ils citent divers méfaits dont les juifs sont suspectés, mais qu’un certain lobby dont on n’a pas le droit de parler a empêché de leur mettre sur le dos : les attentats du 11 Septembre, la crise financière et le meurtre du petit Grégory.
L’observateur impartial retiendra deux faits avérés : la louche promiscuité des juifs avec les criminels musulmans, en particulier à Jérusalem, et l’immense tort qu’ils ont fait à la réputation de l’Allemagne. Deux points à clarifier avant de définitivement déclarer les juifs kacher.
Cela suffira-t-il aux juifs ? En Allemagne, on se met en quatre pour réparer les atrocités du passé.
Quoiqu’il en soit, l’Europe se prépare d’ores et déjà à réparer les erreurs du XXe siècle : quand on ne peut pas prévenir ni guérir, mieux vaut acheter des couronnes de fleurs. D’autant plus que les juifs ont de très bons avocats.
Ainsi l’Allemagne a-t-elle prévu de saisir les biens des musulmans les plus proches - ses Turcs - pour rembourser les biens juifs spoliés dans les années 1930 et 1940. Les autorités fédérales ont déjà recensé une quinzaine de BMW, dont trois pimpées, et quatre tonnes de viande d’agneau pré-tranchée, date limite de consommation 17/12/09.
Les négotiations achoppent toujours sur les intérêts, que le gouvernement allemand espère régler en sauce blanche, harissa ou samouraï.
Les gitans pédés, qui eux aussi ont souffert mais beaucoup moins car il ne faut pas relativiser ce crime odieux qu’est la Shoah, recevront pour leur part une Mercedes (comme neuve, quelques trous de boulette dans la moleskine de la banquette avant) et des bagues Hallo Katze fabriquées à Leipzig.
La France, de son côté, a instamment demandé à Madame Michu de rendre l’armoire normande et le petit Chagall à ses voisins du dessus, les Dreyfus, seule spoliation effectivement constatée durant l’occupation nazie. Et encore, c’était plus taquin qu’autre chose.
Parallèlement, on s’active dans les chancelleries pour trouver un moyen de venger la mort du Christ.
La proposition israélienne de génocide semblant peu aisée à mettre en pratique, on cherche une manière plus subtile de faire part de sa réprobation à une communauté musulmane jusqu’alors remarquablement (et injustement) préservée des brimades et vexations du quotidien.
Aucune décision ferme n’a encore été adoptée, mais il se murmure que Christine Boutin, Dominique Paillé, Ivan Rioufol, Alain Finkielkraut et Eric Zemmour déborderaient d’idées.
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[1] Tous des gauchistes notoires
[2] Ça se voit à ses minarets, symboles phalliques de domination de l’Islam sur le monde occidental
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