A la recherche de la gauche perdue

Amaury de Loose, lundi 2 juin 2003 - 21:14

Le festival de Cannes se termine laissant entrevoir le renouveau du cinéma français.

Inutile de le nier, l’industrie cinématographique française va mal et ce depuis de nombreuses années. Depuis les fameuses "brigades du Tigre" et la série des "gendarmes de Saint-Tropez", il faut bien reconnaitre que l’esprit créatif a déserté les plateaux de tournage. Nos célèbres comiques troupiers ont été évincés au bénéfice d’intermittents du spectacle qui proclament le règne de la drogue et de la débauche sur nos écrans. Les starlettes dénudées du porno font la loi et bon nombre d’interpellations pour racollage passif se font dans les studios de télévision.

Pourtant, en marge du festival de Cannes qui a couronné une fois de plus un navet socialo-gauchiste à la gloire de la jeunesse hipie, une oeuvre pieuse est venue raviver la flamme de la poésie cinématographie française. "A la recherche de la gauche perdue" mèle à la fois une analyse pertinente de la société française plongée dans le désoeuvrement le plus complet par des années de socialo-trotskisme et l’espoir du redressement incarné par ce jeune héros gaulliste. Le réalisateur corrézien a su s’entourer d’une pléiade d’acteurs du cru et donner un tour savoureux à ce drame qui nous fait sourire parfois. Le moment où le jeune François H. se prend une tarte à la crème bien méritée par les représentantes de la ligue pour le droit des femmes au foyer est à pleurer de rire !

Le divertissement renoue avec une certaine idée de la culture et de l’ordre moral et cela effraie la mafia pornographe qui tente par tous les moyens de survivre. Ainsi, le président du CSA, le joyeux toulousain Baudis, est actuellement victime d’une caballe honteuse. Nul doute que l’eternel défenseur de la veuve et de l’orphelin qu’a toujours été monsieur Baudis n’aurait jamais consommé de jeune fille ou de garçon mineurs en les pénétrant sauvagement par l’anus au moyen d’une courgette ébouillantée sinon pour réaliser un toucher rectal afin de dépister un disfonctionnement de leur sphincter.

D’ailleurs l’effort gouvernemental pour soutenir le cinéma français doit être salué, effort qui a permis le financement des studios du marais poitevin d’où va émerger toute une nouvelle génération d’artiste français.

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Déjà 4 réactions.

1er novembre 2003 19:03, par Napoléon

> A la recherche de la gauche perdue

On utilise encore l’argent public pour des conneries au lieu de donner des moyens au peuple corse

Un corse

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- 22 novembre 2003 20:07, par un patriote anonyme
  
  > A la recherche de la gauche perdue
  
  des moyens il en a pour dynamiter quoi encore ??
  
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5 juin 2003 17:39, par linda

Pat, Domi y otros chicos

Patrice Allègre et Dominique Baudis sont dans un château, qui tombe à l’eau ? Ouais bon facile...

Quand à la Cérémonie des intégristes du cinéma de Cannes sur mer, Jean Yanne avait une jolie maxime : La croisette c’est quand même le seul endroit au monde où les chiens glissent sur des crottes de vieux !

Le Gros Bleu a encore réussi à refourguer sa came Cruzo-Perezienne en l’échange des côtelettes prionisées du Bertrand qui, semble-t-il, vient de découvrir le crack et la trépanation le même jour.

Quant au chouchou de la maîtresse, Ozon, sa piscine est au polar ce que Brigitte Bardot est à l’Algérie et est au sulfureux ce que Michel Sardou est à la littérature.

Pas vu un bon film français depuis longtemps, mais ne désepère pas...

Linda

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- 7 juin 2003 15:58, par Amaury de Loose
  
  > Pat, Domi y otros chicos
  
  Chère Brave Patriote,
  
  Même si votre expression est un petit peu outrancière, votre humour est pertinent et salvateur (il me semble reconnaitre d’ailleurs un certain ton franc et direct, ne seriez vous pas d’origine corrèzienne ??).
  
  Effectivement, le cinéma français s’est embourbé dans les affres sombres de la soi-disant création intello-gauchiste. Dieu merci (oui merci à toi Dieu !), il reste encore quelques artistes dévoués aux vraies oeuvres françaises. Ainsi, je viens d’apprendre que les nouvelles aventures de Jeanne d’Arc pourraient être portées à l’écran, avec Loana incarnant la jeune pucelle.
  
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