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Jacques Chirac décide de dissoudre le référendum "parce que les Français n’y sont pas favorables".

John Bigballs, vendredi 1er avril 2005 - 17:19 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

« La succession de sondages défavorables, ces deux dernières semaines, est à l’origine de la décision présidentielle » a annoncé, à 16hoo cet après midi, le porte-parole de la Présidence. En effet, sur la totalité des sondés, seuls un peu plus de 45% auraient déclaré avoir l’intention de voter "oui" au référendum.

La défense du "oui" au référendum a pourtant employé toute les armes disponibles dans son arsenal pour convaincre la population des bienfaits du « Oui ». Malheureusement, la menace d’une catastrophe en cas de victoire du « Non », ainsi que l’engagement des personnalités les plus populaires de l’hexagone, tels Bernard-Henri Lévy, Alain Decaux, Robert Hossein, Eddy Mitchell, Jeanne Moreau ou encore Peter Gabriel, n’auront pas permis d’infléchir la tendance : les sondages restent annonciateurs d’un refus très marqué.

C’est d’ailleurs a cette occasion de la création du comité de soutien pour le « Oui » que le président aurait déclaré « C’est maintenant que l’on voit que Jacques Villeret, le Pape et Rainier nous manquent ». Petit addendum si cela était nécessaire, aux discours présidentiels de regrets quant à la disparition de ces personnalités.

Malgré ces deconvenues, et fort de son expérience quant à l’inexactitude des sondages, Jacques Chirac n’avait cependant pas voulu dans un premier temps renoncer, et avait annoncé qu’il prendrait fait et cause pour le « oui » au référendum le jeudi 7 avril, à 20 h 50, sur TF1. Mais après sa tentative d’explication, surnommée par les politologues « la parabole de l’espace » le président a définitivement acquis la conviction intime que les Français n’étaient pas favorables au référendum.

Sondages défavorables, conseils avisés de M. Copé en faveur de la dissolution, instinct de compréhension, quasi intime, par un chef d’Etat de l’opinion publique de son pays : le pas était franchi pour que s’enclenche une procédure de « pschitttage » et que le Président annonce, il y a quelques instants, son intention de modifier la procédure de ratification au traité constitutionnel.

Le référendum est donc annulé, et ce selon la volonté du peuple. La ratification au traité constitutionnel se fera donc par le Parlement réuni en congrès à Versailles, en conformité avec l’article 89 de la Constitution du 4 octobre 1958.

D’après un sondage réalisé dans l’hémicycle immédiatement après l’allocution présidentielle, le « Oui » atteignait désormais haut la main les 82%.

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