Culture - Médias

Avec le Mur des Lamentations, David Abiker donne un sens à notre chienne de vie

La rédaction, vendredi 22 septembre 2006 - 16:31 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Nos lecteurs connaissent certainement David Abiker à travers ses œuvres radiotélévisées : Arrêt sur Images, France-Inter et un peu la Fête de la Figa, ben oui.
Un aspect que peu soupçonnent, en revanche, est celui d’homme de lettres. C’est à ce titre que M. Abiker nous gratifie d’un fort pédagogique Mur des Lamentations, sous-titré Tous victimes et fiers de l’être.

Ouvrage épais mais écrit gros - on peut ainsi le prescrire sans crainte à nos aînés - le Mur est une fable initiatique mettant aux prises Maouh, le narrateur, à un Ça, sans conteste la seule maladie grave qui peut encore décimer les rangs des individus de bonne moralité.
Entre situations cocasses - le Ça de Maouh est logé dans son anus - et épisodes véritablement mélodramatiques, M. Abiker esquisse du ton pince-sans-rire d’un Pierre Desproges à stock-options l’itinéraire d’un enfant gâté qui accède grâce à sa maladie au statut le plus médiatisé de notre temps : celui de victime.
Autour de la figure tutélaire de Caliméro orbitent dans ce désopilant ballet Jeunes et vieux, minorités et handicapés, quémandant à qui mieux mieux la lumière de projecteurs apprivoisés par vingt ans d’assistanat socialiste.

L’écriture est impeccable et véritablement grinçante, mais on regrette parfois que l’auteur ne prenne pas le temps de développer plus avant certaines idées qui mériteraient un chapitre entier. Cette concision incite toutefois le lecteur à plonger dans ses propres souvenirs et à enrichir de son expérience personnelle les tribulations de Maouh, lui permettant de s’approprier la narration et de l’adapter à sa propre existence : en fablier accompli, M. Abiker nous montre le temps qui paffe.
Trop vite, d’ailleurs : le Mur se dévore, et c’est bien rapidement que l’on se retrouve, penaud, à faire durer la lecture des dernières pages. David, de grâce, offrez-nous une barrière de sécurité la prochaine fois !

Plus qu’un roman, le Mur des Lamentations est un véritable manuel de savoir-souffrir, et indique la direction dans laquelle la société se précipite tête baissée. Fermez le livre et allumez la télévision : c’est encore du David Abiker.

David Abiker, Le mur des lamentations, éd. Michalon, 2006. Quatre couilles de coq Brave Patrie.
15 € dans toutes les bonnes librairies.

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Réactions à Avec le Mur des Lamentations, David Abiker donne un sens à notre chienne de vie

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Déjà 8 réactions.

  • Le compagnon Abiker sévit à Arrêt sur Image, où on nous gratifie d’ailleurs de ces formidables remarques à propos de la consommation des têtes de poisson au bord du Lac Victoria, lesquelles considérations méritent d’être amplement partagées.
    Malheureusement, France 5 a décidé de cesser la diffusion de la version non montée d’arrêt sur image sur internet. On n’a donc plus à notre disposition que les 52 minutes, passées entre les mains des manieurs de ciseaux, qui d’ailleurs ont une facheuse tendance à s’acharner sur l’iconoclastie abikerienne. Révoltés par de telles pratiques, nous avons décidé de réagire.
    Un coup de main ne serait pas de refus.

    Voir en ligne : Pétition ASI

    Répondre

  • C’est du copinage !

    Si vous continuez, j’envoie Serge Halimi !!!

    Vous allez voir ce que c’est un journaleux nourri à la mamelle d’une des 343 Salopes de 1971 !

    Répondre

    • Très cher Inconnu,

      si par copinage vous entendez que M. Abiker nous est très sympathique et qu’il nous a fait l’amabilité de participer par deux fois à notre œuvre de redressement national, vous avez raison.
      Le livre n’en est pas moins très bon et férocement drôle, et on pourrait facilement faire un moins bon investissement littéraire ces jours-ci. Par ailleurs, je doute fort qu’il ait besoin de nous pour faire de la pub.

      Bien à vous,
      Didier Kala

      Répondre

      • Personnellement j’aurai préféré que vous recommandiez un DVD nous livrant en caméra caché les évidents ébats de Nicolas. S et de Ségolène. R.

        Les livres, ça fatigue... C’est pas comme ces DVD, dont le visionnage vous laisse certe fourbu, mais sous l’effet d’une saine fatigue.

        En plus, il parait que ce type de visionnage est une activité très efficace contre le cancer de la prostate.

        J’ajouterai que le marketing viral n’est plus de votre âge, Didier : c’est un truc de jeune con en baggy, qui trouve fun de dégrader avec d’immondes stickers et flyer le mobilier urbain, le tout pour promouvoir des comportements fort peu bravepatriote....

        Répondre

        • 16 octobre 2006 18:03, par plaf

          Sur le narcissisime médiatique

          Je soucris au propos de l’inconnu. J’ai cotoyé David Abiker lors d’un pénible stage à l’entreprise hiérarchisée Arrêts sur Image, ou notre homme collllabore, et n’ai pas été surpris de voir un comportement qui correspond au critique de Bourdieu sur les nouveaux bourgeois : un narcissisme, un "sens de la nuance" qui ne remets jamais en question des regles du jeu pourtant déjà très favorable à l’idéologie dominante, en clair un besoin de reconnaissance de sa petite différence et un plaisir d’être vu. Le redressement national n’a, pour moi, rien à voir avec ces mondanités.

          bien à vous,

          plaf,

          Répondre

          • 26 octobre 2006 10:34, par Maouh

            De Maouh

            Je me souviens très bien de vous Plaf, à cette époque, déjà, vous manifestiez un très mauvais esprit d’entreprise : refus de faire mes photocopies, mauvais café, rasage très alléatoire et bien entendu ces velléités fortes d’indépendance d’esprit, vous ne saviez même pas garer ma voiture. Vous n’êtes resté qu’un mois, incapable d’apprendre à mes côtés. C’est dommage, vous auriez pu progresser. J’aurais fait de vous mon héritier. Vous n’êtes qu’un ingrat.

            David Abiker

            PS : reconnaissez que quand je vous ai surpris avec le Diplo’ vous n’en meniez pas large petit saligot.

            Répondre

            • 16 décembre 2007 20:35, par Béba

              Très cher David !!!

              Moi, j’ai très envie d’apprendre à vos côtés !!!! Je lis votre rubrique ds "femme actuelle" chez ma maman,je parcours parfois qq. pages du monde Diplo,je regrette l’arrêt "d’arrêt sur images" !!! Voyez comme je suis éclectique !!!et je cours acheter votre livre... on en reparlera !!!

              Répondre

      • 26 octobre 2006 10:44, par Maouh

        Scandaleux

        Didier, je trouve assez inadmissible que vous laissiez s’exprimer d’anciens stagiaires pour salir ma réputation. "Narcissique, nouveau bourgeois" et puis quoi encore ? Venant de la part de Ramine Chapuzo bien connu pour ses capacités d’entrisme et son activité anti-française, je ne suis du reste pas surpris. Je pensais que les principes que vous défendiez sur ce site se traduisaient en actes, hélas je constate que vous ne retenez rien de vos excellentes lectures. Je vous invite à faire le ménage dans vos fréquentations. Quant à Plaf, je lui ai répondu.

        Répondre

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