Amaury de Loose,
Didier Kala,
Maurice Panel, dimanche 28 décembre 2008 - 22:08
En nous obligeant à déployer des snipers autour des écoles maternelles du XIXe arrondissement de Paris, les membres surnuméraires du regroupement familial de l’ère jospinienne nous ont offert une leçon salutaire. Ces gens-là, qui bien souvent ont une expérience intime de l’uniforme si joyeuse qu’ils en gardent un sourire édenté, peuvent rappeler à la France les leçons qu’elle leur a inculquées il y a bien longtemps : un uniforme au coin de chaque rue, et les Noirs seront bien gardés.
De tous temps, en tous lieux, de Rahan à l’écolière japonaise SM, l’uniforme a été le symbole de l’autorité.
Pourtant, aujourd’hui, en France, les pompiers sont caillassés, les infirmières sont violentées et les légionnaires sont vérolés.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Les légionnaires ne devraient-ils pas eux-mêmes véroler, comme dans les plus belles pages de notre histoire ?
Magie du génie français, ce sont pour une fois les enfants de la Diversité, qui gardent un souvenir ému de la semelle Pataugas originale, qui nous rappellent à l’une de Nos Valeurs Communes inaltérables : le respect de l’uniforme.
L’uniforme est en effet au carrefour de la vie de chaque citoyen du Diversistan. Il y revêt même une importance vitale, en plus des enfants soldats et des adultes soldats (on a rarement le temps de devenir un vieillard soldat au Diversistan).
Considérons par exemple la vie d’une famille normale, mais rwandaise.
Il est six heures. Les lions s’abreuvent au point d’eau. Mais vite ! Il faut se cacher car un garde-champêtre tutsi vient lui aussi s’abreuver. Par chance, la famille Duranyama était sous le vent et a entendu le claquement de ses bottes en os de Duponyama.
Un peu plus tard, à l’heure du laitier, le facteur fait sa tournée. Encore une fois, le prestige de l’uniforme - le receveur des Postes fraîchement promu a des doigts d’enfants cousus aux épaulettes - incite les Duranyama à prendre abri dans le cocotier du fond du jardin.
Pas de chance pour Kevin Duranyama, son bulletin de notes était au courrier, et il n’est pas bon. Sa maman, qui est contrôleuse dans le RER B de Kigali, n’est pas contente du tout. Kevin ne reviendra jamais du charnier derrière la maison, où il a reçu une fessée.
Traumatisée, sa petite sœur se laisse convaincre de partir pour l’Europe par son amant, la cinquième brigade de l’opération Turquoise, qui porte un bel uniforme.
Ainsi, du petit matin à la nuit tombée, jour après jour, Jennifer Duranyama a appris le respect de l’uniforme (mais maintenant elle pleure à chaque fois qu’elle voit Bernard Kouchner à la télévision).
C’est cette valeur essentielle qui lui permet, dès son arrivée en France, de postuler avec succès à un poste de kapo à Sangatte. Avec un peu de chance et beaucoup de travail, elle sera peut-être mutée dans quelques années à Fleury-Mérogis.
Ah ! Si seulement Zyed et Bouna avaient reçu l’éducation de Jennifer Duranyama ! Nul doute qu’ils skieraient aujourd’hui à Courchevel comme tous les jeunes gens de leur âge, encadrés par la bienveillante présence du PGHM. C’est à cette génération qu’il faut rappeler que l’uniforme ne sert pas qu’à tenir chaud, mais qu’il RAS-SEM-BLE (de préférence dans un stade ou un vélodrome).
Car au-delà de l’étoffe et des jolis boutons cuivrés, l’uniforme est investi d’idéaux élevés, et est l’inaliénable vecteur de nos valeurs. C’est à ce titre que nos personnages publics se doivent de provoquer l’émulation en arborant fièrement la tenue qui sied à leur fonction, plutôt que de se réfugier dans une hypocrisie post soixante-huitarde moutonnière.
Olivier Besancenot, par exemple, pourrait pour une fois se rendre utile et enfiler son costume de facteur, ce qui ne lui ferait pas de mal non plus côté crédibilité.
Car enfin, au nom de quoi devrait-on refuser de rendre honneur à ses glorieux prédécesseurs dans le métier, et a fortiori dans son histoire ? Les héroïques Poilus de Douaumont défendaient-ils vaillamment la France en enfilant le premier jogging défraîchi sur lequel ils mettaient la main en se levant ? Un CRS serait-il d’une telle prestance en pantoufles Mickey ? Pas que nous sachions.
En prenant exemple sur de nombreux pays du Diversistan et en rétablissant le port de l’uniforme en toutes circonstances - à l’école, au culte, au travail (c’est fou ce que ça a du panache, trois cadres supérieurs vêtus de la même nuance de gris posés côte à côte !) - nous apprendrons à une population pour le moment rétive à le respecter à nouveau.
Et même à le considérer comme naturel : quand la jeunesse sortira en rangs serrés d’écoles enfin restructurantes et traversera dans les clous jusqu’en Afghanistan, la France aura retrouvé sa grandeur.
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