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Fast & Furious 6, la réponse musclée de Hollywood au palmarès gay cannois

Didier Kala, mardi 28 mai 2013 - 11:42 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Madame Boutin peut se rassurer : certaines institutions culturelles ont encore le courage de montrer leurs fesses aux valeurs perverses du lobby gay et produisent des œuvres de résistance morale, comme en témoigne le succès du sixième épisode de la franchise Fast & Furious au box-office américain.

Dimanche, vingt ans après avoir réalisé La liste de Schindler, Steven Spielberg insultait à nouveau gratuitement les convictions les plus intimes des Azuréens de souche en décernant la Palme d’Or du Festival de Cannes à une œuvre pornographique gay.
Certes, La vie d’Adèle contient des scènes d’amour saphique, qui en tant que telles ne choquent pas le spectateur mâle sain et pourraient même, se dit celui-ci, donner des idées à son épouse.

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L’esthétisme raffiné de La vie d’Adèle ne doit pas faire perdre de vue son message décadent.

Il n’en reste pas moins que l’idéologie portée par le film — des femmes pourraient connaître une vie sexuelle et affective satisfaisante en l’absence d’un pénis — est contre-nature.
Il serait facile d’arguer qu’il s’agit, au même titre que Les Visiteurs, par exemple, d’une œuvre de science-fiction reflétant la vision de l’artiste sur les dérèglements du monde contemporain. On sait toutefois que, depuis l’avènement du internet, de nombreux jeunes vivent l’écran comme une passerelle invisible entre deux aspects schizophréniques d’une même vie et non plus comme la frontière entre fiction et réalité.
La distorsion médiatique provoquée par le prestige de la Palme d’Or fait déjà des dégâts : on parle beaucoup trop de ce film. Mal encadrés, les jeunes exposés aux concepts crus développés par Abdellatif Kechiche pourraient ressentir un certain malaise, voire se poser des questions.

Par bonheur, l’industrie cinématographique entière n’est pas encore tombée dans l’escarcelle du lobby gay, et certaines œuvres d’art et d’essai défendent toujours l’exception culturelle hétérosexuelle.
C’est le cas de Fast & Furious 6, un rafraîchissant petit bijou que personne n’attendait, qui a contribué à faire de ce week-end l’un des plus réussis du box-office américain.
Fast & Furious, c’est cette franchise entamée en 2001 dans laquelle on a pu suivre les aventures explosives d’un groupe de sympathiques truands hétérosexuels qui aiment conduire très vite de grosses voitures aux moteurs hypertrophiés, comme leur bite.
L’épine dorsale de la série reste toutefois très humaine puisqu’elle suit la belle amitié qui se développe entre le chef de gang, Dominic (Vin Diesel), et Brian (Paul Walker), le flic qui bascule du mauvais côté. Quand ils ne se montrent pas leur musculature au travers de l’ingénieuse métaphore automobile, Brian profite de son temps libre pour mettre sa bite dans la sœur de Dominic, Mia (Jordana Brewster). Brian étant fils unique, Dominic lustre pour sa part le pot d’échappement de son bolide, une métaphore pour la bite, qui est un organe hétérosexuel.
Si les scènes de course-poursuite, très réussies, et les muscles de Vin Diesel, très réussis, ont contribué au succès de la franchise auprès d’un jeune public mâle, c’est ce rôle clairement défini des sexes (Mia conduit par exemple une voiture bleu turquoise dans le premier volet) qui en a fait un divertissement familial de bon goût accessible à tous les publics sans séquelles irréversibles sur l’état d’esprit de notre jeunesse.

Ce type de film se fait malheureusement de plus en plus rare, et il serait grand temps que la France mette en place, à l’instar d’Hollywood, une politique d’assainissement culturel qui permette enfin à la majorité silencieuse de ne plus se sentir agressée dans son genre en ouvrant L’Officiel des Spectacles.
On pourra toutefois autoriser les scènes saphiques pourvu qu’un homme intervienne en cours de route afin de sacraliser les valeurs ancestrales de notre société.

Fast & Furious 6 : notre verdict

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Dominic et Brian revêtent leur habit de lumière avant une course-poursuite.

Dispersés aux quatre coins du monde après Fast & Furious 5, la petite bande de Dominic vit comme des Roms dans la crainte de se faire rafler par Interpol. Eux-mêmes réfugiés à Londres au sein du très select et masculin Savile Club, qui par chance dispose de douches, Brian et Dominic pensent à rentrer chez eux pour fonder un foyer.
Après quelques badineries innocentes sur la taille de leurs bites respectives, ils font une course-poursuite dans de très grosses voitures et parviennent à tuer des méchants. Brian est malheureusement blessé et Mia lui change ses pansements sous le regard approbateur de Dominic. Il s’agit maintenant d’une vengeance personnelle, et Dominic a une légère érection.

Si le film ne présente plus l’effet de surprise des opus précédents, son intérêt n’en est pas moins relevé par un aspect psychologique plus fouillé qui n’est pas sans rappeler les meilleures scènes de Top Gun. Le choix de tourner la plus grande partie du film à Londres permet par ailleurs aux acteurs de de cabotiner avec jubilation en égrenant des plaisanteries légères sur les homosexuels, ce qui fera patienter le public français jusqu’au biopic de Thierry Roland, dont la sortie est prévue cet hiver.

Fast & Furious 6 - Film américain (2013), sorti le 22 mai - Action, hétérosexualité - Durée : 350km - Avec des acteurs musclés et hétérosexuels. Quatre couilles de coq Brave Patrie.

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