Didier Kala, mercredi 27 novembre 2002 - 10:28
L’échec patenté du mouvement routier l’a montré : les syndicats de sinistre mémoire n’ont plus les moyens de prendre la population française en otage au nom de revendications corporatistes et déplacées quand tant de nos compatriotes ont les pieds dans l’eau.
Mais au-delà de cette faiblesse syndicale, prévisible depuis la submersion d’un pouvoir complice et criminel par la vague populaire et bleue du mois de juin, il faut y voir une main habile et délicate, digne de cet amoureux de la cagouille qu’est notre Premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin.
La France d’en-dessous le niveau du Rhône n’en peut plus : la tête à fleur d’eau, ses petites mains implorantes se tendant vers l’UMP, sculpturaux pompiers à bord de zodiacs salvateurs moulés dans leurs pulls bleu et rouge avec un arbre mort au milieu, elle peine à respirer.
Le gouvernement, qui a jeté une bouée à cette France aux sabots humides, qui lui a rendu le droit de travailler, ne tolèrera pas qu’une cinquième colonne vienne saboter ses efforts de remise à l’eau du porte-avions nucléaire France.
Certes, cette cinquième colonne n’est plus, depuis la réélection triomphale de Jacques Chirac et le formidable élan libérateur qui l’a suivie, que l’ombre d’elle-même. De plus, l’action contre le terrorisme du président russe Vladimir Poutine empêche les saboteurs de prendre leurs ordres directement de Moscou comme nous en avions la triste habitude.
Cela explique en partie l’inefficacité des routiers à s’organiser. Mais il faut voir dans ce pétard mouillé revendicatif une action qui va plus loin que l’incapacité d’agitateurs pathétiques à organiser un "mouvement populaire" sans la complicité honteuse des media à la botte d’un pouvoir rouge tyrannique.
Cette action, nous la devons à Jean-Pierre Raffarin, homme de terrain s’il en est, porte-étendard d’un renouveau de l’économie nationale et grand amateur de boudin.
Le Premier Ministre a en effet, depuis le début de ce qui aurait pu être une crise grave de la démocratie, fait preuve d’un sens social hors du commun. Plutôt que de laisser d’honnêtes chefs d’entreprise, petits artisans de la route, céder aux revendications égoïstes et exorbitantes d’une lumpen-catégorie socio-professionnelle déjà privilégiée, Jean-Pierre Raffarin a su assurer la continuité économique et rendre l’action des grévistes caduque dès son initiation.
Son secret ? Son armée sociale, les forces de l’ordre, qui n’auront jamais aussi bien porté leur nom qu’au moment de soutenir l’objectif des 4,8% de croissance en 2003.
Ce sont en effet les forces de l’ordre qui ont su mater dans l’œuf les récentes tentatives de déstabilisation de l’Etat dont nous avons pu être témoins.
Ces policiers, ces gendarmes, ces pompiers, ces anonymes bafoués par le gouvernement socialo-terroriste, ont vaille que vaille œuvré à la cohésion du tissu laboratif. Ce sont les gendarmes qui assurent le passage de l’examen du permis de conduire et bientôt du baccalauréat. Les policiers qui présentent les journaux télévisés de France 2 ; ces mêmes policiers qui ont su démanteler les pitoyables barrages des routiers en leur confisquant, au besoin, leurs bretelles. Les pompiers qui ont su prévenir ces mêmes barrages en fermant eux-même la Nationale 7 dans la Drôme - coup de génie que Sun Tzu n’aurait pas renié.
Il est important, quand l’intégrité de la valeur Travail est attaquée de toutes parts - 35 heures, salaires minimum, mafia syndicaliste, prud’hommes - de savoir la défendre. Les forces de l’ordre, véritable armée sociale de notre brave patrie, s’y emploient, main dans la main avec ces millions d’artisans et de petits entrepreneurs âpres à la tâche qui forment la colonne vertébrale de notre pays.
Dans ce contexte, il est parfaitement naturel que le gouvernement décide d’augmenter le budget de la Défense Nationale de manière significative. La prochaine grève de la RATP verra ainsi la masse besogneuse emprunter une noria de porte-avions nucléaires pour se rendre à son travail, cet outil de libération ultime, alors que les commandos de marine traqueront dans les moindres recoins du métro parisien les grévistes ennemis de l’Etat.
Messieurs les saboteurs, la peur a changé de camp.
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Il me semble que tu as dû t’échapper de vinatier.
celui qui t’emmerde
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