Economie

Le droit de grève se heurte enfin aux réalités économiques de notre temps

La rédaction, mercredi 8 août 2007 - 15:32 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

La loi sur le service minimum dans les transports n’a pas encore été promulguée et l’opposition, toujours aussi tatillone et procédurière qu’a court d’idées, tente d’en reporter l’application sous de fallacieux prétextes constitutionnels.

Outre-Rhin, on ne s’embarrasse pas de ce genre de détails et nos désormais amis allemands qui, suivant à la lettre les judicieux conseils de l’OCDE, ont déjà augmenté leur temps de travail s’éloignant ainsi du fardeau des 35h qui nous afflige, s’attaquent maintenant au droit de grève.

Preneurs de clients en otage de la CGT et de SUD Rail, tremblez ! Car il ne suffit pas que l’ensemble des rédactions des chaînes de télé nationale, régionale ou même d’obscures chaînes du câble, ainsi que l’unanimité des quotidiens de référence et des publications régionale soulignent à chaque rupture de service à quel point il est ignoble de laisser les gens s’agglutiner jusqu’à l’émeute sur un quai de RER dans l’espoir bien légitime de se rendre au travail pour la gloire de notre Produit Intérieur Brut et leur épanouissement personnel pour bien mesurer les dramatiques conséquences économiques d’une grève.

C’est ce qu’a fait en revanche le tribunal du travail de Nuremberg.
"Cette grève ferait payer un très lourd tribut à l’économie allemande, en cette période de pointe pour les voyages" a jugé le tribunal qui a donc logiquement abrogé le droit de grève dans les transports jusqu’à la fin de l’été laissant ainsi le temps à l’état de privatiser la Deutsche Bahn dans de bonnes conditions.

Un exemple à suivre.

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Réactions à Le droit de grève se heurte enfin aux réalités économiques de notre temps

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Déjà 17 réactions.

  • il semble que les cheminots devraient regardes les realites en face nous ne sommes pas au temps des locomotives il y a du travail certe mais moin fatiguant qu’avant .je sais qu ses messieurs de la sncf vont me dire que psychologiquement c’est difficile mais le travail n’est pas des vacances .Dans le privet ils se plaignent moins et travaillent plus avec une retraite surement inferieure a la leurs .Avec des cotisations superieures .La greve oui mais pas comme cela .Pour moi messieurs de la fonction publiques il y a prise d’otage des francais .Oui a la greve non a la prise d’otage .Je croyais qu’ en france nous etions evolues je dois me tromper .On veut faire comme les autres pays et en fait nous reculons .M%erci messieurs de la fonction publique pour votre sens de l’iresponsabilite et merci mr le president de la republique pour votre lenteur a reagir face a une prise d’otage du peuple francais .Arretez de discuter il faut prendre l’initiative plus rapidement contre ses greves anarchiques

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    • 28 octobre 2008 21:24, par Le vieux Duc de Millau

      Le droit de grève se heurte enfin aux réalités économiques de notre temps

      "Il y a prise d’otage des francais "

      Prise d’otages : Vous avez raison milord !
      Ingrid Bétancourd, Jean-Paul Kaufmann , banlieusard de Troully-sur-Ourcq : même souffrances, même combat !

      D’ailleurs, je propose d’afficher sur l’hotel de ville de Paris, en poster de 10 mètres sur 5 le visage de TOUS les bravefrançais qui, comme vous, sont "pris en otages" !

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      • Le droit de grève existe et c’est un bien,mais il est mal appliqué ! en effet,il ne s’adresse pas à ceux aux quels ils est destiné,je m’explique,par exemple dans le dernier conflit des "éguilleurs du ciel",quelle est notre action possible ? elle est dirigée contre le gouvernement mais qui la subit ? nous les usagers ! nous subissons sans avoir aucune possibilité d’action,ce n’est pas nous qui pouvons dire ou faire quelque chose,nous ne pouvons qu’être privé de nôtre liberté,de nôtre droit au travail,en un mot de nôtre liberté,voilà ce qui n’est pas bon dans les grèves,si les "grèvistes ont le droit de défendre leur travail,nous devrions nous aussi avoir le droit de défendre le nôtre et nos libertés,il faudrait définir un autre moyen de pression pour que tous soient sur un pied d’égalité sans qu’il n’y ait prise"d’ôtage",ni d’un côté ni de l’autre ! c’est certainement possible,il suffirait que chacun y réflêchisse en respectant les uns et les autres.

        Répondre

  • Si le droit de faire greve est interdit rien n’empeche les travailleurs des chemins de fer allemand de passer outre ce jugement grotesque et faire grève quand même. Jean pierre.

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  • On aimerait vous voir aussi vindicatif contre les autres raisons de disfonctionnement des transports (Les grèves représentent moins de 5%) Qu’attendez-vous pour évoquer les 95% restant ? Et pendant que vous y êtes revendiquer le rétablissement du droit de cuissage

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  • Détail : on doit dire "quotidiens de révérence" et non "de référence" quand on essaie de causer notre brave langage !!!

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  • Les chemins de fer allemands se sont déjà illustrés dans les années 40 en transportant les masses laborieuses et enthousiastes vers les lieux de production de l’est du pays (usines de savons ou d’enclumes).

    Ce transport de masse en wagon à bestiaux était nécessaire pour faire face à l’envahisseur bolchévique.

    Déjà, à l’époque, les cheminots français avaient pris exemple sur leur homologues allemands en multipliant les convois à destination de l’allemagne :
    Nos cheminots d’aujourd’hui devraient répéter l’opération et suivre l’exemple de leur glorieux ainés en collaborant encore une fois avec nos amis de l’Est !

    L’histoire doit se répéter, ce serait une bonne chose.

    Bien à vous,

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    • 9 août 2007 13:49, par Vicomte Charles-Édouard de Paitefor

      Le droit de grève se heurte enfin aux réalités économiques de notre temps

      Mon cher Duc,

      Je pense que vous avez raison de souligner l’importance des transports ferroviaires dans la France des années quarante.

      Toutefois, il faudrait nuancer vos propos. S’il est bien vrai que certains de nos braves cheminots ont tout fait pour assister nos amis allemands durant cette période, il convient de noter qu’il s’agissait, hélas, d’une faible minorité. Qui a fait des miracles, il faut bien le dire, réussissant à transporter un maximum de personnes avec un minimum de wagons.

      Malheureusement, l’immense majorité étaient stipendiée par le complot judéo-anglo-gaullo-américano-bolchévique et s’ingéniait à mettre les bâtons dans les roues (c’est le cas de le dire) des braves gens qui militaient pour l’amitié franco-allemande, sous la direction éclairée du fu(h)reur. Cette majorité avait la prétention de s’intituler "résistants". Heureusement, la brave police allemande, venu prêter main forte à notre bien aimée milice, ne s’y est pas trompée et a bien fait comprendre à tous le monde qu’il s’agissait en fait de terroristes.

      Mes hommages à Mme la Duchesse.

      Je reste votre dévoué Charles-Edouard.

      Répondre

      • Cher Vicomte,

        Votre judicieuse remarque met encore plus en valeur les similitudes existantes entre les chemins de fer des années 40 et ceux d’aujourd’hui.

        Quelques vitres ont été simplement ajoutées aux wagons à bestiaux que l’on a renommés "RER", mais le principe reste le même.

        Les terroristes judéo-bolchéviques sont toujours là. Seuls les gaullistes ont eu la judicieuse idée de passer du bon côté.

        Il reste juste à espérer que la milice sera un peu plus efficace pour éviter que ne se reproduise la déroute d’Aout 1944.

        Bien à vous,

        Répondre

        • Heureusement que notre empereur austro-hongrois est revenu matter les gaulois vous dirais-je sur ce ton léger .

          Ainsi rétablir la crucifixion bien républicaine et bien de chez nous et nos traditions salvatrices de torture dans des joles humides et remplies de rats comme sous un empire républicain rénové avec une rupture comme l’a souhaitée la brave patrie est contingente que dis je une obligation spatiotemporelle, surtout pour nos amis les immigrés qui brûlent des voitures le jour de notre nouvel an païen et au 14 jullet ...

          Brave amis,
          Bien le bonsoir

          Répondre

          • 10 août 2007 00:44, par Odilon de Rome-Charette

            Parasite ! Ouste !

            Encore un honnête échange parasité par un gauchiste sous l’emprise d’un stupéfiant non alcoolisé !
            A l’évidence, l’"ingenieur du sang" ne l’a pas bleu et en usurpant ainsi si grossièrement un titre, il ne fait longtemps illusion au beau milieu de la suave conférence de nos aristocrates chrysotomes, les duc et comte.
            Je vous en conjure, pour servir la qualité du débat républicain, jugulaient ces dissonnantes élucubrations de vaincus issus du spectacle vivant. Ils sont sourd et ne s’entendent plus, comme on peut le lire ici, plus haut !

            Répondre

          • J’avais fondé quelques espoirs sur ce petit Sarkozy pour mater et ramener la populace à la raison. De par sa naissance (et quelques artifices de cordonnerie il est vrai), il me paraissait s’élever au dessus de la masse.

            Encore que, je ne me sois jamais fait de grandes illusions par rapport à sa naissance : petite noblesse hongroise, relativement récente 6 quartiers tout au plus, mais, tache pratiquement indélébile : né d’une mère juive d’origine grecque. Rendez-vous compte, juive et grecque de surcroit ! Totalement mésallié avec une femme d’origine tsigane (comme son nom, Ciganer, l’indique) par son père et espagnole par sa mère. Rendez-vous compte, tsigane et espagnol !

            Bref, nonobstant ce défaut de naissance, il me paraissait apte à ramener de l’ordre dans notre Brave Patrie. Eh bien, il faut croire que je me trompais. En effet, plutôt que de soutenir les forces vives de la nation, ceux qui depuis des générations ont dirigé le pays avec succès (avec une petite parenthèse depuis 1792), il me semble plutôt épouser les intérêts de misérables bourgeois, qui, sous prétexte qu’ils possèdent l’essentiel de l’économie, voudraient faire la loi, comme si les bourgeois étaient nés pour commander !

            Parlons de ses vacances ! Quel mauvais goût, n’importe quel marchand de soupe enrichi peut en faire autant. Que diable, quand on a de la naissance, on jouit en toute discrétion de ses privilèges, sans en faire étalage public, pouah, se donner en spectacle !

            Non, décidément, Sarkozy n’est pas la solution que j’espérais. Vivement que l’on rétablisse le droit de basse et haute justice sur nos terres. Je pendrais volontiers quelques-uns de ces sacripants pour leur apprendre à vivre.

            Répondre

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