Economie

Comment Ivan Rioufol réussit-il à être plus compétitif qu’un chinois ?

La rédaction, samedi 14 juillet 2012 - 17:52 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Avec l’annonce de licenciements massifs chez Peugeot-Citröen, un concept économique devient plus que jamais d’actualité : la compétitivité.
Posons nous la question : qu’est ce que la compétitivité ?
Est-ce un savant calcul comprenant les charges salariales, patronales, la démographie, les niveaux de salaire, le coût de la vie, le DPA, le PIB, l’IDH et que sais-je encore ?
Non tout cela est bien trop compliqué. Vous ne pourriez pas comprendre.
Conformons nous plutôt à l’approche adoptée par les journalistes (et plus encore détaillée par nos distingués éditorialistes nationaux) : la comparaison brute et frontale : « si je peux acheter mon automobile moins cher, c’est, bien évidemment, parce que le travailleur chinois est plus compétitif : il se contente de 100 yuans par mois, il n’est pas aux 35 heures, il ne se plaint jamais [1], il n’est jamais malade [2] et parfois il n’a même pas 14 ans ! »
Il est compétitif !

La solution parait simple et ça n’est pas les jérémiades anti-entrepreneuriales et une taxation confiscatoire prônée par les socialistes qui pourront sauver la France du gouffre vers lequel elle se dirige.
Le salarié chinois (ou vietnamien, ou philippin, ou bangladeshi) c’est l’exemple ! Il suffit de s’aligner.
Mais il existe une autre solution.
Alors comment notre ami Ivan est-il plus compétitif qu’un éditorialiste chinois ?
Mais parce qu’il fait de la qualité réactionnaire. Alors que le Chinois se borne à filer sur une autoroute de la croissance ou la standardisation de la pensée stalinienne est la règle, Ivan sait s’adapter au marché. Il a appris à naviguer entre les peurs et à louvoyer entre les récifs de nos ressentiments.
Il sait naviguer sur les eaux du populisme avec l’aisance d’un barreur olympique. Et hop un coup d’aviron contre les fonctionnaires, et hop un autre vers les mahométanstousfanatiques et pour finir, un beau mouvement de gouvernail à fond vers la droite.
Ce sont là les qualités d’Ivan : la loyauté du dauphin, l’adaptabilité de la méduse et la clairvoyance du corail.
Et c’est un exemple dont l’industrie française ferait bien de s’inspirer.

Notes

[1Même quand il manipule des produits toxiques.

[2Il a la décence de mourir en dehors de l’usine (ça n’est pas le cas chez FT).

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