John Bigballs, mercredi 6 octobre 2004 - 16:04
En bon père de famille, le gouvernement à tout fait pour éviter le gaspillage des deniers publiques, c’est un fait.. Hélas ! L’héritage Socialiste, qui consiste à faire peser la facturation des frais de sauvetage des otages sur les épaules des contribuables, met en grand péril l’équilibre du budget 2005. Résultat : qui se retrouve encore pris en otage ? C’est nous ! Nous, les honnêtes citoyens !
La bonne volonté du gouvernement ne peut être mise en cause, pas après qu’il ait proposé un budget généreux remplis de " bonnes nouvelles " qui devait enfin permettre à tous les Bravepatriotes de béneficier des fruits durement acquis de la croissance. Mais la bonté et la générosité du meilleur des pères de famille connaît ses limites et cette année, cette limite se nommera " le coût de la libération des journalistes otages ".
Les rancunes et la vindicte populaire sont des lors compréhensible. Ainsi M. Gustave D., commerçant à Soissons, dont le franc parler exprime mieux que ne saurait le faire n’importe quel journaliste tout le bon sens populaire de la Bravepatrie d’en bas : " Bé oui M’sieur Bigballs, c’est comme j’vous l’dit : c’est trop facile ! Alors, on s’en va bronzer peinard à l’étranger pour toucher une prime d’expatrié sous prétexte d’avoir un scoop mais dès qu’il y a un petit pépin, on met toute la diplomatie Bravepatrienne en branle pour se faire ramener au bercail des droits de l’homme et ce aux frais de mémère ! Et des aller et retour en avion privé par ci, et un hôtel grand luxe pour les négociateurs par là et hop ça nous fait déjà 10 millions (anciens francs), ceci sans compter les repas, le taxi, le téléphone, les traducteurs, l’équipe médicale, les bakchichs, la rançon, la campagne de communication avec Pierre Perret sur France Info. Si l’on ajoute à cela la flambée des prix du kérosène, et que vous me multiplier le tout par le nombre d’otage, on se retrouve avec un trou budgétaire gros comme le cul de ma femme ! C’est trop facile M. Bigballs ! "
Le bon sens du Gustave nous pousse à admettre que c’est une facture sacrement salée que se retrouve à régler l’honnête bravepatrien qui, lui, paye ses impôts et qui après tout n’a pas demandé qu’une brochette de journalistes dotés d’un QI de bulot aillent faire de l’investigation dans les faubourg de Bagdad en plein milieu d’une guerre civile bien saignante et encore moins qu’on aille les sauver. Un sauvetage aux résultats aléatoires d’ailleurs, et souvent décevant. Au mieux : on récupère un otage qui se lance immédiatement dans des travaux d’écriture digne des plus mauvais romans SAS, et qu’ils tenteront de vendre en librairie ( ils ne le donne même pas leur livre, ils le vendent ! les ingrats !). Au pire : on rapatrie une tête et alors là : qui qui paye encore ? hein ?
Peut on d’ailleurs parler d’otage ? (comme pour les usagers de la SNCF ou d’EDF par exemple) En effet, si l’on étudie bien la chose, force est de constater que cela confine plus au volontariat qu’à la prise d’otage. Car si l’on considère les avertissements répétés des télévisions, des radios, des douaniers, des muezzins, des ambassades et du Ministère des Affaires Etrangères, ne devrions nous pas plutôt parler de candidats à l’otaginat ou alors plus grave : d’inconscients !
Certainement, c’est cette même inconscience qui habite ces vacanciers lorsqu’ils s’aventurent hors piste par temps de blizzard et qui font appel à la protection civile dès la première crevasse. Aucune différence non plus avec ces nombreux véliplanchistes, ignorants des bulletins météo, qui se jettent par car entier au coeur d’océans déchaînés par des vents de force 8 et que l’on récupère à grand coup de millions.
A partir de là , pourquoi la société civile devrait payer les frais de ces appels systématiques à des secours, très souvent dignes d’une évacuation de confort, lancées par d’inconscientes têtes brûlées ? Cela ne serait il pas plus juste que ces frais relèvent des rédactions, organisations droits de l’hommistes et autres entreprises qui commanditent ces inconscients ? Il relève bien sur de l’honneur Bravepatrien de sauver ces deux écervelés, mais n’est il pas également du devoir de notre nation de les responsabiliser au besoin, si leurs sponsors refusent de payer, en imposant le règlement de la douloureuse à l’otage quant il est libéré, ou à ses ayants droits dans le cas inverse.
Car les vrais otages, ceux à qui on retire les fruits de la croissance de la bouche, n’en peuvent plus de faire les frais des frasques des inconscients !
23 juillet 2009 : Un projet de loi prévoit d’obliger les Français ayant choisi malgré tout de se rendre dans des zones dangereuses à rembourser les frais d’éventuels secours. Encore une fois, Bravepatrie.com cligne de son troisième œil !
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