La rédaction, vendredi 25 février 2011 - 16:02
« Bien faire et laisser dire », c’est la règle d’airain de Michèle Alliot-Marie, qui aurait souhaité rester au Quai d’Orsay aussi discrète qu’elle l’avait été lors de ses passages à la Défense, à l’Intérieur et à la Justice. Confrontée à la rumeur, la ministre des Affaires Etrangères n’a toutefois eu d’autre choix que de passer à l’offensive par le biais d’une tribune parue chez notre confrère Le Monde. Une offensive saignante.
Mardi 22 février, les habitués du lieu à bobos parisien le Café Marly publiaient dans le tabloïd de la troïka gaucho-porno-financière Bergé-Niel-Pigasse un billet d’humeur mettant en cause la diplomatie française. Son niveau relevait, comme on pouvait s’y attendre, de la discussion entre piliers de comptoir.
Une actualité internationale particulièrement morne ce jour-là a laissé à Mme Alliot-Marie le temps de parcourir la presse, où elle a pris connaissance de cette ignoble attaque. Une agression qui l’a décidée à sortir de sa légendaire réserve afin de défendre l’honneur de ses services.
En publiant ce jour un droit de réponse dans les colonnes du Monde, la ministre des Affaires Etrangères a brillamment réussi à tordre le cou aux arguments pétris de mauvaise foi de ceux qui se font appeler groupe Marly faute d’avoir le courage de signer leur méfait.
Car l’anonymat, ce paravent de la rumeur, est bien ce qui caractérise ces Talleyrand alcooliques de caniveau : la couardise et la crainte de devoir répondre de ce manquement au devoir de réserve devant la commission des mutations aux Iles Kerguelen invalident par définition le propos de ces putschistes à la Coupe Colonel.
Courageusement, Mme Alliot-Marie réfute leur argument principal et rétablit une vérité trop souvent passée sous silence : le Printemps Arabe auquel nous assistons et qui semble laisser la diplomatie bravepatriote à la traîne des événements était totalement imprévisible. « Non, en janvier il n’y avait pas dans les notes et télégrammes [diplomatiques révélés par le site WikiLeaks, ndlr du Monde] de quoi anticiper ce qui se passe aujourd’hui dans le monde arabe » [1] écrit-elle ainsi.
Le message est clair : si la France n’était pas préparée, c’est parce que Wikileaks n’a pas fait fuiter les bons mémos du corps diplomatique américain. Une faute grave qui pourrait inciter la justice française à s’intéresser au cas du très trouble M. Assange pour haute trahison.
La ministre s’engage par ailleurs dans une démarche résolument constructive en réitérant avec force sa volonté de faire du Quai d’Orsay un bidon à idées pluri-disciplinaire, mettant à contribution « universitaires, chercheurs et autres réseaux d’information ». C’est peut-être là qu’il faut trouver l’origine réelle de l’aigreur du quarteron de hauts-fonctionnaires du Café Marly, dépossédés de prérogatives que l’on se transmettait jusqu’à présent de père en fils.
Mme Alliot-Marie a promis qu’elle mènerait à bien cette réforme dans les années qui viennent, juste avant de fuir vers le Koweït en fin de matinée.
[1] La remarque originale du groupe Marly était « Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions », mais bon.
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