Didier Kala, mercredi 26 décembre 2007 - 13:59
Voyages permanents en avion, visites incessantes aux victimes de France et de Navarre, installation d’un trampoline dans le Salon Doré... Plus que toute autre au monde, la fonction présidentielle bravepatriote forge des grands requins blancs. Si le chef de l’Etat s’arrête, il meurt. Dans ces circonstances, Nicolas Sarkozy n’y peut rien : son empreinte cabron fait passer Buck Rogers pour un écologiste convaincu. Consciente de la nécessité de préserver l’environnement, l’administration élyséenne a par conséquent décidé de compenser les émissions de CO2 du président de la République.
Le théorème d’Archimède est universel : tout corps plongé au milieu des coraux balinais provoque une poussée en sens inverse égale au poids de Jean-Louis Borloo. Cette poussée se manifeste aujourd’hui dans les jardins de l’Elysée, ce qui est révélateur du caractère mondial de la crise climatique.
En effet, l’administration présidentielle a annoncé des mesures visant à assurer la neutralité écologique du mandat de M. Sarkozy. Le principe est maintenant bien connu des Français : on calcule ses émissions annuelles de gaz à effet de serre, et on plante des arbres.
« Noël à Louxor matraque le castor » : chassés par la montée des eaux, les sympathiques rongeurs doivent se réfugier dans des biotopes auxquels ils ne sont pas adaptés.
Si le modèle semble limpide sur le papier recyclé, de nombreuses contraintes font que son application est quasiment impossible. La pression immobilière parisienne, d’une part, est telle qu’il serait ruineux de convertir une partie du VIIIème arrondissement en forêt vierge. Cela, un pays en état de quasi-faillite ne peut se le permettre.
D’autre part, il n’est guère possible de planter ces arbres ailleurs : si Nicolas Sarkozy est un jet-setter accompli, c’est quand même de Paris qu’il décolle la plupart du temps. Quand bien même, la Terre ne disposerait pas d’assez d’espace. Si chacun des six milliards d’habitants de la planète devait vivre dans la dignité, c’est-à-dire au moins avec un home cinema de diagonale supérieure ou égale à 107 centimètres, son empreinte écologique serait telle que l’humanité aurait besoin de six Terre pour subvenir à ses besoins.
Dans ces conditions, planter un grand nombre d’arbres est irresponsable et peut provoquer des ruptures de stock à Darty.
Face à ce dilemme apparemment insoluble, les experts environnementaux de l’Elysée ont réfléchi en dehors de la boîte, en réévaluant les émissions de gaz carbonique du président.
Tout d’abord, M. Sarkozy voyage très peu avec les moyens de l’Etat. Compenser un Paris-La Valette ou un Paris-Louxor est donc une tâche qui incombe à M. Bolloré, et non à la République. Par ailleurs, si l’on en croit l’air constipé qu’il arbore fréquemment, Nicolas Sarkozy ne pète pas. Or le méthane émis lors de la flatulence a un impact 23 fois supérieur au CO2 sur l’effet de serre.
C’est ce dernier chiffre qui a été retenu comme base de calcul : il serait possible de compenser l’empreinte cabron du président en plantant des arbres de taille 23 fois inférieure à celle d’un arbre normal.
Soit un bosquet de bonsaïs.
Elégante et économique, cette solution joint l’agréable à l’utile puisqu’elle permettra en effet aux horticulteurs du Palais de savoir à tout moment si M. Sarkozy se promène dans le jardin, et ainsi d’éviter un regrettable accident de tondeuse à gazon tel que celui qui avait prématurément mis fin à la présidence de Paul Doumer.
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27 décembre 2007 13:18, par Didier Kala
Très cher Inconnu,
il doit s’agir d’une coquille.
Bien à vous,
Didier Kala
26 décembre 2007 17:50, par Pierre de Mars
Manifestement, 2008 sera une année totalement décomplexée et sans tabou aucun ! Ouf !
27 décembre 2007 10:55, par Délateur anonyme et fier de l’être
Et encore, vous n’avez pas vu la Sex Tape présidentielle ! Question décomplexage, plein de tabous sont brisés !
26 décembre 2007 17:16, par Délateur anonyme et fier de l’être
La France d’en bas, mon cher. Vous comprenez enfin pourquoi notre Brave Président va en vacances en jet Bolloré chez son ami de Dubaï.
8 janvier 2008 10:43, par Lepoilux
Monsieur Gaborun, cher ami.
La dernière visite bretonne de notre Braveprésident de tous les Français du Guilvinec à Saint-Jean-de-Latran a été émaillée d’invectives discourtoises auxquelles Son Excellence a opposé un mépris courageux.
L’invitation conjointe de Monsieur le Maire du Conquet et du Président du Comité des Pêches a donc été tout naturellement déclinée au profit de celle de sa Majesté Hachémite Abdallah qui, vous me l’accorderez, avait quand même plus de gueule.
26 décembre 2007 15:26, par Alice Teriose
A l’Elysée, il y avait depuis peu une nouvelle touffe.
Si on comprend bien, la tendance est donc à la forêt épilée et au gazon italien.
Voir en ligne : Louxor par les trous de nez
26 décembre 2007 14:54, par Lepoilux
Monsieur Kala,
permettez-moi d’ajouter ma modeste pierre à l’édifice de votre oeuvre publiciste en vous confiant une indiscrétion de monsieur Jack Lang :
les flatulences de notre Braveprésident ne sont pas le fruit du hasard mais celui de ce grand commis du jacobinisme et de l’Entartete Kunst.
Allié des Verts, couleur de l’Islam, des accusateurs de la SNCF et de la crise de foie, ce personnage de sac et de corde offrit au petit Nicolas et à sa maman qui étaient dans le besoin, une graine de haricot magique qu’il avait pu extraire du conte anglais : "Jack and the bean-stalk", par pure malveillance puisque Nicolas aurait dû grimper à la tige et se faire bouffer par l’ogre géant qui se trouvait au faîte.
Nicolas trouva le haricot si gros que son appétit déjà féroce le poussa à le dévorer.
Le géant vert chut, Nicolas ramassa les écus et péta des OGM (ce qui nuit à la planète).
Ah, là là, le monde n’est pas simple, mais les bonsaïs, c’est joli.
26 décembre 2007 14:21, par Délateur anonyme et fier de l’être
On notera que désormais, notre Brave Président se ballade en permanence avec sa plante verte. Enfin rose, comme M. De Parmalatte le dévoilait dans un précédent article.
26 décembre 2007 15:02, par Lepoilux
le tout est de savoir si la plante en question est "encore" verte ou "déjà" verte.
26 décembre 2007 15:04, par Lepoilux
Le tout est de savoir si la plante en question est "encore" verte ou "déjà"verte.
26 décembre 2007 15:06, par Lepoilux
Damned ! J’ai encore merdouillé ! Bis repetita non placent.
4 janvier 2008 20:47, par Jean Zeureu de Labalade
Son tableau de chasse semble indiquer qu’elle est trésou verte...
8 janvier 2008 10:45, par Lepoilux
Et encore ! Tout n’a pas été dit !
J’ai eu vent d’indiscrétions...
Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !
C’est triste, y a plus de commentaires...bonsoir
gaborun
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