John Bigballs, mardi 26 novembre 2002 - 16:33
Perçues comme un progrès social qui devait permettre, non seulement d’améliorer la qualité de vie et le travail des fonctionnaires des services hospitaliers, mais aussi la qualité du service de santé offert à la population, les 35 heures se sont révélées être un tonneau des danaïdes pour nos finances nationales, un puit sans fonds pour la patience des clients malades, une aberration pour nos conceptions néo-libérales, une verrue plantaire pour notre économie. Ne faisant qu’accentuer l’inefficacité financière de cette institution déjà déficitaire, les 35 heures n’ont pu permettre au mieux que de montrer à chaque citoyen de notre belle nation ce que génère un service public : inefficacité humaine, pertes financières, privilèges statutaires et débauche sexuelle en gériatrie. Résultat : l’hôpital n’offre plus aux Bravepatriens qu’une image bien piteuse et peu sécuritaire.
Pensant naïvement bien faire, nos infirmières, séduites par les discours de lendemain chantant de l’ancien pouvoir Jospino-Communiste aujourd’hui heureusement déchu, doivent maintenant payer le prix de leurs revendications syndicales qui ont causé la perte d’un système public déjà vacillant. Pensant pouvoir effectuer en 35 heures ce qu’elles étaient déjà incapables de faire en 39, les infirmières ont préféré sacrifier l’idéal d’Hippocrate à leurs médiocres ambitions personnelles ; travailler moins longtemps pour une plus forte rémunération étant la première. Elles se retrouvent maintenant à faire face à une surcharge de travail dans un service où le nombre de personnels présents par jour décroît avec l’attrait des hôpitaux privé.
On le voit bien c’est la haine du sacro-saint travail qui a conduit les infirmières dans ce cercle vicieux sans fin où la recherche d’un abaissement continuel du temps de travail frayait avec l’irraisonnable envie de partir en vacances ! Les infirmières sont par là même devenues des crocodiles qui pleurent en suçant les os de leur mère. Le travail, car il s’agit bien là de la question, cette haute valeur patriote doublement sacrée à la fois par l’œuvre divine de la création du monde, projet grandiose achevé en 6 jours sans congés payés ni pause café, et par la bénédiction de notre sainte église catholique orthodoxe, en étant bafoué n’a pu produire que dégénérescence et déliquescence dans l’institution hospitalière. Le personnel (fonctionnarisé) déjà absentéiste à outrance, gréviste par atavisme, peu motivé et surpayé n’a vu sa situation que se dégrader avec les 35 heures.
Aujourd’hui, l’urgence d’une salvatrice privatisation des services publics, préconisée avec sagesse par notre gouvernement ne pourra que pleinement assainir ce système public de santé, héritage d’une utopie désuète qui croyait que la santé n’avait pas de prix. A ce titre le projet de privatisation des Hôpitaux publics prévu par la loi de finance 2002 ne pourra qu’améliorer qualitativement ce secteur socio-professionnel. Nous ne doutons plus que les notions de management appliquées à un personnel remotivé par un statut de type contrat jeune ainsi que la prévalence à tous les niveaux d’un esprit marketing, sont autant d’aspects qui permettront de remettre rapidement sur les rail de l’économiquement rentable cette vieille trabant qu’est à nos yeux le service public. La privatisation ne demande qu’a devenir LA réponse globale aux problèmes de fonctionnement de ce service public en particulier et de TOUS les services publics en général.
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je pense que pour écrire un texte tel c’est que vous ne savez pas de quoi vous parlez ! Je suis infirmière et j’ai travaillé en service ET en libéral, donc je (...)
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