John John Don Parmalatte, mardi 12 juin 2007 - 07:39
« Je suis pour le respect de la vie, dans la mesure où la souffrance ne la rend pas impossible. Il y a des limites à la souffrance. » annonçait dès le mois de Mars dans Femme Actuelle celui qui n’était encore que la coqueluche des rédactions, Nicolas Sarkozy. Quelques semaines plus tard et la formalité de l’élection présidentielle derrière lui, notre président déroule projets de lois sur projets de lois en vue de la blitzkrieg parlementaire prévue pour ce mois de juillet.
Occulté par le paquet fiscal et les élections de la chambre d’enregistrement parlementariste, le projet de loi sur l’accompagnement de fin de vie permettant de limiter les souffrances et les frais inutiles pour une sécurité sociale exsangue n’en reste pas moins une entreprise de grande envergure. Alors que les aigrefins, les droit-de-l’hommistes, les ultra-libéraux du chanvre indien n’espéraient qu’une loi légalisant le suicide médicalisé des personnes physiques, le président Sarkozy prend une fois de plus toute l’herbe qui était sous leurs pieds en proposant une loi sur l’ « euthanasie étendue ».
L’originalité du concept repose sur l’extension du domaine d’application de l’euthanasie. Pourquoi limiter les bienfaits d’une telle procédure aux seules personnes physiques quand elle peut aussi s’appliquer aux entreprises, aux personnes morales, aux mouvements politiques voire aux courants de pensée ?
Par exemple, pourquoi continuer à faire subir aux patrons ainsi qu’à leurs employés méritants de longues et pénibles réunions syndicales sous prétexte du moindre petit plan social ? Le récent exemple de M. Jallatte est là pour nous ouvrir les yeux ! Efficacité, productivité, la France se doit de rester compétitive, l’euthanasie d’entreprise est là pour ça.
La beauté quasiment mathématique de la loi sur l’euthanasie étendue réside surtout dans le concept d’accompagnement vers la mort d’une idée en voie de disparition. Il est déjà trop tard pour soulager les ex-militants communistes qui assistent désormais à la décomposition du cadavre d’un parti cliniquement mort depuis la chute du mur de Berlin. Nombre d’entre eux, ivres de douleur, se sont jetés dans les bras pourtant peu accueillants de partis d’extrême droite avec les conséquences que l’on sait.
C’est bien pour éviter ce genre de petits désagréments dermocratiques qui l’obligèrent à se gratter comme un forcené sur son flanc droit que le président Sarkozy est prêt à tendre la main aux sympathisants socialistes avant qu’il ne soit trop tard. Certains d’entre eux ont déjà été sauvés au cas par cas, mais l’UMP n’a pas les moyens de fournir des emplois fictifs à tous les cadres du PS.
Comme un sparadrap qu’on arrache, il s’agit de ne pas lanterner pour supprimer au plus vite le Parti Socialiste avant que ses militants effarés ne sombrent dans le nihilisme le plus noir qui les pousserait à déserter les rayons des supermarchés, plombant ainsi de plusieurs points la croissance du PIB au moment où, finances désastreuses et fastueuses promesses électorales se conjuguant pour le pire, la France en aurait vraiment besoin.
La loi sur l’euthanasie étendue permettrait aux rares députés qui réussiraient l’exploit de se faire élire sous la bannière socialiste dimanche prochain et qui ne choisiraient pas la voie du suicide honorable d’intégrer un nouveau parti d’opposition, garant d’une démocratie saine et constructive. Le président Sarkozy n’a pas encore arrêté son choix en ce qui concerne l’organe d’opposition parlementaire, officiel, mais il s’agira probablement du Parti Radical de M. Borloo.
Par la suite, la loi sur l’euthanasie étendue pourrait s’appliquer pour supprimer radicalement sans douleur excessive des tas de choses qui se meurent à petit feu et dans d’atroces souffrances comme le cinéma d’auteur, le lundi de la Pentecôte, la sécurité sociale, EDF et ses tarifs conventionnés, les assedics et toutes autres reliques de l’assistanat socialiste en général. La liste n’est pas exhaustive : si vous avez des suggestions personnelles, contactez le député UMP de votre circonscription.
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