Didier Kala, jeudi 8 avril 2004 - 01:13
Quatre entrepreneurs alto-séquanais ont hier été lynchés par la foule à Bagnolet, avant que les corps calcinés de deux d’entre eux ne soient pendus au pont de l’échangeur A3 / boulevard périphérique. Cette barbarie remet en cause la stratégie employée par le gouvernement précédent en Seine-Saint-Denis, et augure de changements radicaux dans la manière de défendre le droit à l’entreprenance.
Un Porsche Cayenne blanc, en feu, rue Sadi Carnot. Au sol, quatre corps, qui seront bientôt démembrés et eviscérés puis traînés dans les rues du centre ville d’un Bagnolet que l’on croyait pacifié. Plus tard, la foule pendra deux de ces corps au dessus du périphérique intérieur, à l’une des nombreuses bretelles qui constituent le magnifique ouvrage d’art de l’échangeur autoroutier.
Cette foule, ce ne sont ni des rebelles, ni des combattants étrangers - il s’agit de RMIstes, de chômeurs et d’intermittents du travail "ordinaires", chauffés à blanc par les harangues d’un ancien animateur de la Maison pour Tous Pablo Neruda.
Peu importe que les entrepreneurs atrocement assassinés, quatre pères de famille originaires des Hauts-de-Seine et dont le seul crime était de faire valoir leur droit au travail et à la relance de la croissance, n’aient rien eu à voir avec les causes supposées de l’inconfort prolétaire : de toute évidence, la population de Bagnolet, pourtant sauvée des griffes de l’économie planifiée, n’est pas jouasse et tient à le montrer aux forces bravepatriotes de libération.
Le nouveau Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, se trouve dans une situation délicate : depuis la chute de Marie-Georges Buffet et l’annonce de la fin des hostilités le premier mai dernier, les incidents souvent mortels ne cessent de se multiplier dans la zone de non-droit qu’il est maintenant convenu d’appeler le Triangle Marxiste ; les Français commencent à se poser des questions sur la capacité des forces de progrès à réformer pacifiquement les derniers bastions contrôlés par la gauche ; l’assureur AXA annonce un triplement de la prime d’assurance sur les Cayenne.
Dans des conditions aussi difficiles, l’homme providentiel choisi la semaine dernière par Jacques Chirac pour extraire notre Brave Patrie du bourbier séquano-dyonisien se doit de remédier le plus vite possible aux errements criminels de son prédécesseur à Matignon. Sa côte de popularité au zénith, une équipe gouvernementale compétente et le désir profond des Braves Patriotes d’en finir une bonne fois pour toutes avec une clique gauchiste dont le bilan s’inscrit très concrètement en longues allées de croix blanches sur les pelouses du MIN de Rungis devraient l’y aider.
La première des mesures prises par le gouvernement est exemplaire, et imprime d’emblée les grandes orientations de la nouvelle politique française, avec une classe que nous n’hésiterons pas à appeler le Seine-Saint-Denis Style : Nicolas Sarkozy, déjà à Bercy mais encore un peu place Beauvau, a en effet décidé de conjuguer ses talents pour s’assurer que plus jamais les pénibles incidents d’hier, cet ignoble attentat à l’entreprenance, ne se reproduisent.
Le Neuf-Cube sera ainsi département pilote d’une coopération, inédite à ce jour, entre le Medef et la Police Nationale : cette dernière assurera des audits de sécurité des entreprises désirant s’installer dans les territoires nouvellement libérés, et formera leurs salariés au maniement des armes automatiques et des bâtons Tonfa.
"Nous ouvrons la voie à une collaboration structurée et renforcée entre policiers et entrepreneurs", s’est félicité le directeur départemental de la sécurité publique, Jacques Meric. Pour Charles Sevegrand, président du Medef en Seine-Saint-Denis, "c’est la formalisation des bonnes relations entre police et entreprises et une main tendue aux entrepreneurs qui se sentent souvent seuls après une agression [...] De plus en plus d’entreprises, d’une taille de plus en plus importante, viennent s’installer dans notre département et nous avons besoin d’un réseau structuré pour les conseiller lors de leur installation, les informer des risques et assurer la sécurité de leurs salariés", a estimé M. Meric.
Il ne nous reste plus qu’à espérer que ce programme pilote soit concluant, et qu’il sera bientôt étendu à toute notre bien belle et bien brave patrie, qui retrouvera alors avec délices les charmes de la valeur travail.
Vive Guillaume, vive Nicolas Sarkozy !
Cet article contient de vrais morceaux de dépêche AFP. Ami lecteur, amuse-toi à les retrouver !
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Mais non de dieu ! QUE FAIT LA LEGION..... Cdr 12.5.
Cdr 12.5
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