Didier Kala, mercredi 21 mai 2003 - 10:13
C’est en finissant d’avaler sa purée que Francis Mer, le ministre de l’Economie et des Finances, est revenu sur sa déclaration de lundi matin sur France-Inter. "C’est vrai," dit-il en se léchant les babines, avec un regard encore gourmand, "c’est le seul moyen de faire. Ce n’est que comme cela que nous créerons les conditions pour que les acteurs économiques aient envie de continuer à prendre leurs responsabilités pour bâtir notre croissance. Et ça marche, d’ailleurs".
Comme à son habitude le ministre de l’Economie et des Finances a choisi le mardi pour déjeuner avec quelques journalistes et partenaires sociaux officiels triés sur le volet. Assis à sa droite aujourd’hui, Guillaume Sarkozy, le vice-président du Medef. Ce dernier semble être peu affecté par les rumeurs qui l’accusent d’avoir usé de son poste pour faire nommer son frère chef de la sécurité du patronat français.
De fait, il semble extraordinairement détendu, un sourire vague aux lèvres, un regard rempli de sollicitude posé sur le ministre. Il opine doucement.
Francis Mer poursuit : "Si la France a retrouvé la croissance - ou non, je devrais plutôt dire si la croissance a retrouvé la France, c’est bien parce que la France a su se donner les moyens de lui plaire."
Force est de constater que les extraordinaires indices publiés hier matin par l’INSEE illustrent de manière éclatante la pertinence des choix économiques du gouvernement. Le retour tonitruant de la croissance dans notre brave patrie, alors que le reste de l’Europe plonge dans la récession, est le fruit encore gorgé de jus, qui coule un peu sur le menton, de la doctrine de libération des énergies que prône l’UMP depuis plus d’un an.
A tous les niveaux du parti présidentiel, on cherche en effet à mettre à profit la fraternité virile, l’amitié bourrue qui existe depuis toujours entre les tenants de l’Esprit de Mai et les forces vives de la Nation.
"Tout est là pour nous encourager" dit M. Mer. "Considérez par exemple la rencontre entre le Premier Ministre et les boulangers" - il touche doucement la baguette qui se trouve sur la table, caresse ses rondeurs dorées de la paume. Sa main va et vient. "Les symboles de la France, pas forcément les symboles les plus officiels, mais ceux de la vie quotidienne, qui appartiennent à l’inconscient collectif : la baguette, la Tour Eiffel... Tout est pour Jipé un encouragement à dompter la raideur de la pente, à l’assouplir. Nous avons commencé tout en bas, et à force de volonté, à la force du poignet, nous sommes remontés. Nous avons libéré une formidable vitalité d’un carcan dans lequel elle ne pouvait pas s’épanouir. Notre récompense, c’est aujourd’hui le bonheur des décideurs."
Les commentaires de Jacques Chirac et Jean-René Fourtou, le président de la Chambre de Commerce Internationale, à l’issue de leur entrevue à l’Elysée hier ne disent d’ailleurs rien d’autre qu’une volonté commune des acteurs politiques et sociaux de travailler main dans la main, épaule contre épaule, bras dessus bras dessous.
Le Président de la République, ragaillardi par le formidable redressement français, a demandé "à ce que soit lancé [au sommet du G8] à Evian un message de confiance dans la croissance". M. Fourtou a pour sa part appelé à une libération du commerce "afin de rétablir la confiance des entreprises et des consommateurs, et de redynamiser une économie mondiale affaiblie".
L’exemple français, cette parfaite harmonie entre les représentants d’un peuple et les forces sociales, est là encore une fois pour éclairer le monde, lui montrer qu’on peut sortir du tunnel debout et encore regorger de sève.
Aux tristes sires, syndicalistes et autres, qui doutaient de la vigueur de l’économie, nous disons : attendez qu’elle gicle. Le visage de notre Patrie en sera tout illuminé. Et ton visage, c’est ta vie.
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