, mercredi 15 septembre 2010 - 10:01
BRUXELLES - Vives tensions entre Paris et Bruxelles sur la question de la relance de l’économie par l’expulsion des Roms.
La Commission Européenne n’a manifestement pas apprécié la publication de la circulaire administrative B-24-755-xZK incitant les préfets à cibler les communautés Roms dans les opérations de démantèlement de campements illicites, à plus forte raison que le gouvernement français s’était engagé auprès de Bruxelles « à ne viser aucune communauté en particulier ».
En dépit des importants efforts du gouvernement français et de Brice Hortefeux pour dissimuler cette politique discriminatoire dissiper cet affreux malentendu, la Commission a fait savoir à la France qu’elle entendait la sanctionner pour non respect des traités européens, à commencer par les règles régissant la procédure d’expulsion des ressortissants de l’Union. Eric Besson a même tenté la dénégation, technique qui a fait dernièrement ses preuves : « Je ne savais pas. Je ne connais pas les Roms. D’ailleurs, je ne les ai jamais rencontré ». En vain.
Madame Viviane Reding, Commissaire européen dont la proximité avec les cercles bobo-gauchistes parisiens est de notoriété publique, trouve « choquant qu’une partie du gouvernement vienne m’expliquer quelque chose à Bruxelles, et que l’autre partie fasse le contraire à Paris ». En dehors du fait que Madame Reding a l’air d’ignorer totalement les spécificités de la politique à la française de notre identité nationale et d’être « choquée » par une tradition que nos gouvernants entretiennent quotidiennement, on est en droit de s’interroger sur les réelles motivations de la Commission.
D’un côté, elle exige des Etats membres qu’ils réduisent leurs déficits, de l’autre, elle les tance lorsqu’ils prennent des mesures à même de créer de la richesse en détruisant physiquement de la pauvreté. Un tel double langage cacherait-il une contamination profonde des institutions européennes par les milliardaires de Saint-Germain-des-Prés ?
Dans un autre registre, Alain Minc n’a pas caché sa consternation et soulevé, comme à son habitude, un argument tout à fait pertinent : « On peut discuter de ce que l’on veut sur l’affaire des Roms, mais pas avec une commissaire européen luxembourgeoise. Dois-je rappeler que les luxembourgeois ont été incapables de stopper l’avancée des Allemands dans les Ardennes ? ». Oui, Madame Reding, vous êtes héritière de cette histoire. Pas coupable, certes, mais héritière tout de même.
Heureusement, la réponse du Quai d’Orsay à la saillie bien-pensante de la Commission Européenne ne s’est pas faite attendre : « Nous ne pensons pas que c’est avec ce type de déclaration que nous pourrons améliorer le sort et la situation des Roms qui sont au cœur de nos préoccupations et de notre action ».
Réaction immédiate des intéressés. Interrogés par la rédaction, les Roms se disent « très sensibles aux efforts du gouvernement français pour placer notre sort et notre situation au cœur de ses préoccupations et de son action, mais vous savez fallait vraiment pas qu’il se donne tout ce mal ». Les vrais patriotes apprécieront cette nouvelle manifestation d’ingratitude. Avec tout ce qu’on fait pour eux, c’est comme ça qu’on est remerciés. Tendez-leur la main et ils vous font une clé de bras pour voler vos poules.
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