Didier Kala, vendredi 23 juillet 2004 - 00:59
Quinze ans après la chute du rideau de fer, à l’heure de la glorification marketing de la révolution marxiste, comment expliquer les ravages et les dangers encore présents du communisme aux tout-petits ? C’est le pari que relèvent avec brio les studios Walt Disney dans La ferme se rebelle, époustouflant film d’animation qui sous les habits de la fable animalière décline l’air de rien un petit bréviaire de la liberté et de la démocratie essentiel.
Des lourds nuages amoncelés au-dessus d’une ferme du Wyoming, de lourdes gouttes commencent à tomber et s’écrasent dans une poussière à la couleur de nulle part. Le déluge ne survient pas, la tension de l’orage persiste. Les vaches faméliques qui manient la pioche pour tenter de tirer d’un sol stérile une maigre pitance continuent de travailler, les coups des outils une arythmie désagréable, résolument à contretemps des éléments pitoyables. Un lent, très lent panoramique révèle à quelques mètres de là un poulet gras et suffisant, dont un seul geste du bras au bout duquel il tient un fouet suffit à faire frémir d’effroi les bovidés.
Cette image, c’est l’une des plus fortes de La ferme se rebelle, le nouveau Disney, leur dernier film d’animation en 2D1. En choisissant d’adapter presque fidèlement le classique orwellien La ferme des animaux, les employés des studios Walt Disney ont réalisé juste avant le plan social un chant du cygne qui confine au chef d’œuvre.
En cette année où se succèdent au cinéma les documentaires gauchistes, ce petit bijou remet les pendules à l’heure et dénonce un danger mortel que nous avons tendance à reléguer dans les poubelles de l’histoire : le communisme. Or la poubelle fait parfois des bruits inquiétants au fond de la ruelle, au plus noir de la nuit. La distance, de nouvelles menaces plus visibles, nous font facilement oublier les désastres du siècle passé, au premier rang desquels le communisme et les 35 heures. Ce petit film nous les remémore, et mieux que nul autre nous enjoint de crier : plus jamais ça ! Est-ce un hasard si une projection de La ferme a été programmée aux obsèques de Ronald Reagan ?
L’histoire, nous la connaissons, que George Orwell a su transposer avec style dans le monde des animaux à la manière d’un la Fontaine ou de Pit et Rik. C’est la révolution soviétique d’octobre, ses luttes de pouvoir, ses mensonges, ses massacres.
Soixante ans séparant la fable d’Orwell et le film, une légère adaptation a été nécessaire : ce sont les poulets qui tiennent maintenant la ferme d’une main de fer - les cochons auraient pu rebuter les public musulman et juif orthodoxe. De la même manière, la chanson phare du roman a été remplacée par une composition originale de Phil Collins, "I can’t sussudio in Paradise tonight", et l’introduction d’une idylle entre la fille de Napoléon et Ronald M. Ew, le héros, dynamise le récit.
Hormis cela, et un happy ending plus conforme à la réalité historique, tout Orwell est là : les noires perversions du communisme sont disséquées, la démagogie gauchiste dénoncée, les tortures pratiqués à la Loubianka ou place du Colonel Fabien illustrées avec soin.
D’un point de vue artistique, le film n’est pas en reste. Le trait est clair et riche de détails, les couleurs impeccables ne bavent pas, et les animaux sont plus vrais que nature, ce qui nous change des désagréables tentatives d’avant-garde de certains pseudo "auteurs". La musique rythme agréablement cette fable politique, émaillée de chansons de Phil Collins, comme on l’a vu, mais aussi de Justin Timberlake et d’Avril Lavigne. Enfin, la version française s’enorgueillit de la présence des voix d’Anthony Kavanagh et de... Jean-Pierre Raffarin ! Nous préféron vous laisser le soin de retrouver quel personnage a interprété ce dernier, mais vous ne serez pas déçus.
Pour résumer : si votre fille persiste à porter un t-shirt représentant Ernest Guevara et si votre fils réclame à corps et à cris un abonnement à Pif Gadget, il est plus que temps de les emmener voir La Ferme se rebelle. Ils en sortiront édifiés, et vous remercieront, bien des années plus tard, de les avoir aidés à repousser les sirénes discordantes de lendemains qui chantent faux promis par des préposés des PTT ou des retraitées du Crédit Lyonnais..
Film américain (2004). Animation, Comédie. Durée : 1h 16mn. Quatre couilles de coq Brave Patrie.
1 : hors vidéos offertes en stations-service.
Pour lire ou relire Orwell, sont disponibles en ligne : Animal Farm / La Ferme des Animaux.
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