John Bigballs, lundi 26 juillet 2004 - 08:59
Depuis le dernier salon de l’agriculture, le vin a le vent en poupe. Le privilège des bouilleurs de cru a été rétabli, la loi Evin a été mise en miettes, les aides à la promotion à l’étranger seront augmentées de 50 %, soit 15 millions d’euros, et les règles d’élaboration de notre jus de raisin vont être assouplies. Ceci afin de les rapprocher de celles de nos concurrents étrangers qui ont su faire passer leur immonde picrate pour du bon vin aux yeux des mauvais connaisseurs du monde entier en sachant profiter grassement des vingt années de mauvaise gestion socialiste.
Ce panel de mesures choc peut paraître hors de mesure, pourtant il est à la hauteur du triste état dans lequel se trouve notre filière viticole. Tous ceux qui aiment le vin connaissent l’ampleur des dégâts causés par la longue crise initiée par le lobby socialiste de la bière et du cannabis. Il n’était que temps de rendre justice à cette partie intégrante de nos traditions gastronomiques trop longtemps victime d’une inique assimilation à une drogue dure. Déclassé du rang des plaies de la santé publique, c’est l’honneur restitué que nos viticulteurs peuvent se remémorer ces 2 décades de diabolisation ambiante du vin qui faisait croire à la population que le vin n’était qu’un vulgaire alcool causant dépendance et pogroms routiers et semant la ruine dans les familles. Il est bien loin le cauchemar des abracadabrants chiffres du ministère socialiste de la santé avançant le douteux 45 000 morts par an soit 10 % de la mortalité générale. Le vin peut enfin respirer : l’heure est désormais à la réhabilitation.
Pour preuve , s’il en fallait, de la justice de ces mesures face aux exactions passées, de courageux élus socialistes, sous le couvert d’anonymat, s’amendent pour expier aujourd’hui leur crimes passés.
Par dizaines, ils font maintenant la promotion du vin, martelant de leur chaussure les tribunes de l’assemblée nationale, de leur meeting régionaux et des têtes de gondole de Carrefour. Comprenant enfin leur erreur, et notamment d’avoir fait du vin un vulgaire alcool, alors qu’il s’agit bien sur d’un aliment au même titre que n’importe quel légume, ils propagent maintenant la bonne parole UMP à coups de sermons pour racheter leurs âmes pécheresses, et il est aujourd’hui commun de les entendre s’enflammer de passion lors de discours pro-viticoles que n’aurait pas renier feu M. Geveor.
La vérité éclate ainsi au grand jour, le vin est aliment naturel, voire un nutriment ! Le fait qu’il contienne de l’alcool ne doit pas faire oublier les minéraux et autres oligo-éléments, bienfaisants pour l’organisme et bien meilleur que l’eau. Le vin n’est pas que de l’alcool ! Le vin apporte un complément nutritionnel bon pour l’équilibre de la santé : il est un produit de civilisation et de santé publique. Défendre ce produit authentique d’un savoir-vivre européen constitue un combat culturel et un vrai combat de société, car le vin fait référence au terroir, à la tradition, mais surtout, le vin c’est une culture. C’est l’aliment indispensable de toute bonne intégration réussie, y compris dans l’espace européen. Le vin est un produit à défendre au même titre qu’un patrimoine architectural (Un bon vin, ça compte autant qu’un Louvre).
Tout ces arguments, ammoncelés les uns à la suite des autres, font penser à un défouloir, mais que ces vérités sont bonnes à dire après vingt ans d’un silence imposé d’une main de fer !
En se frottant les mains, encore terreuses du sain travail de la vigne, tout viticulteur sait que désormais tout les voyants sont au vert pour que prochainement le Conseil européen de Bruxelles fasse justice au vin a son tour en incluant une référence a celui ci dans le préambule de la constitution de l’Europe. Car s’il est vrai que nous reconnaissons explicitement notre dette aux civilisations grecque et romaine, les citoyens Bravepatriens ne pourront tolérer longtemps l’opprobre sur le plus bel héritage de ces deux cultures fondatrices de notre nation et de notre continent.
De plus une telle mesure, déjà soutenue par l’Italie, l’Espagne le Portugal, la Grèce et ces amateurs de picrate servi glacé et conservé à la lumière que sont les Anglais, permettra enfin d’expédier définitivement l’insensée loi Evin dans les oubliettes de l’histoire rejoindre les nombreuses autres mauvaises idées socialisantes comme l’abolition de la peine de mort, les 35 heures, le suffrage universel direct, l’abolition de l’esclavage et bien d’autres encore qui ne sont qu’entraves et brimades au monde moderne pour lequel M. Raffarin se battra jusqu’au bout pour faire réentrer la Bravepatrie.
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