John Bigballs, vendredi 13 août 2004 - 11:58
Depuis maintenant un an et demi que tous les experts occidentaux observent, tout en se grattant la barbe du menton, ce que les médias ont jusqu’ici appelé lyriquement « le génocide du Darfour », un rapport émanant d’une mission d’étude sémantique diligentée par l’Union Européenne vient, au terme de cinq jours de méditation, de remettre des conclusions rendant caduques ces hallucinations journalistiques en une seule phrase : « on ne peut pas décemment parler de génocide au Darfour. A peine s’agit il de violences. »
Et encore ! Ca se discute !
Ainsi donc prend fin notre débat de l’été qui a su focaliser, de journaux de 20h en éditions de Minuit, toute notre attention sur un enchaînement d’expertises et de contre expertises, sur des visites de camps de réfugiés, et sur la vérification, au cordeau s’il vous plait, des critères de génocide.
En effet, le rapport européen est sans ambiguïté et a réussi à rallier les avis des milliers d’experts qui observaient depuis des mois la situation du Darfour avec des jumelles. Ce rapport, surprenant à plus d’un titre, tranche singulièrement avec les envolée dramatiques des journalistes, si souvent prompts à nous faire prendre une fausse agression du RER D pour un acte socialiste antisémite, qui ont donc, une fois de plus, trompé leur monde. De par ses conclusions, ce rapport fait ainsi retomber, comme un soufflé au fromage, la fièvre qui s’était emparée de nos médias, en rendant nul et non avenu un débat passionnant qui avait pourtant su embellir nos fins de repas depuis 3 mois et fait chuter les taux d’audience de Koh Lanta.
Tout pourtant, selon les médias droit de l’hommistes, indiquait la présence d’un génocide : pogroms dirigés en sous main par le démocratique gouvernement Soudanais, déplacement de populations, harcèlement des populations civiles par des milices armées. Les déclaration outrées d’humanitaires en vacances évoquaient même de sordides histoires de viols, de pillages de village, et de tortures systématiques.
Mais les chiffres sont là, et on aura beau dire, mais seulement 1,2 million de personnes chassées du Darfour et 30.000 à 50.00 morts, selon l’ONU, mais pas plus de 5.000 selon Khartoum, c’est bien trop peu pour parler le génocide.
Il faut se rendre à l’évidence, nous avons été manipulés : le Darfour ne remplit pas les conditions très strictes permettant d’obtenir l’accréditation « génocide ». En effet, dans le cas du Darfour nous nous trouvons bien loin d’un génocide à la Pol pot avec de belles pyramides de crânes facilitant le décompte des victimes, et même un petit génocide Bosniaque, avec ses charniers qui faisaient un peu fouillis, dépasse haut la main les estimations les plus hautes faites pour le Darfour.
En fait, pour ce cas précis du Darfour, devons nous plutôt parler de violences, voire d’escarmouches. L’expression la plus adaptée étant bien sur « petite délinquance ». Mais pour ménager les susceptibilités régionales, les experts européens, dans leur rapport, préfèrent employer le terme "exaction".
De surcroît, alors que les journalistes nous annonçaient un terrible complot, le rapport des experts ès génocide de l’Union Européenne indiquent qu’il n’y a "aucune preuve que le gouvernement soudanais ait donné des instructions aux milices djandjawid de punir les rebelles et organisé une épuration ethnique". Le Darfour n’est qu’une victime d’une concordance hasardeuse et fortuite d’actes de petite délinquance, regroupés dans le temps et l’espace.
Ce qui classe donc le Soudan au rang des pays ayant le taux de délinquance le plus élevé au monde... triste record mais de là à parler de génocide alors qu’il ne s’agit que de vol à la tire, de tournantes et de courses poursuite en jeep, il y a un pas que la commission d’experts se refuse a franchir.
De ce débat, nous retiendrons donc qu’au Darfour l’on ne meurt pas plus qu’ailleurs en Afrique et que nos médias sont incapables de nous informer correctement, nous laissant volontairement dans l’ignorance totale du déroulement des vacances de M. Chirac, tout cela pour produire un faux débat. Heureusement, des hommes d’honneur continuent de veiller au maintien de la vérité vraie, fidèles en cela aux vraies valeurs de la France vraie, que nous ne cesserons de défendre ici à la rédaction de Bravepatrie.
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