Didier Kala, vendredi 11 mars 2005 - 17:04
Presque un an après la victoire des Rouges aux élections générales, la commémoration du premier anniversaire des attentats du 11 Mars à Madrid donne l’occasion de vérifier si le matérialisme dialectique a entamé le sens du sacré d’un pays qui se trouvait il y a encore peu à la pointe du catholicisme magique. L’alliance objective du bolchevisme et de l’indépendantisme basque a-t-elle eu raison d’un Occident qui ne veut plus croire en lui-même ?
Madrid, aujourd’hui, ressemble à une ville sans mémoire. Les cérémonies de commémoration des attentats du 11 Mars ont été sobres, et les survivants du plus grave événement terroriste survenu sur le sol européen fuient les journalistes et le quart d’heure de célébrité sur lequel le destin leur a donné un droit inaliénable.
Le contraste est saisissant avec les Etats-Unis, qui ont à la suite du 11 Septembre compensé leur habituelle mémoire auracarassique par des références permanentes dans les discours publics et privés afin que nul n’oublie jamais, des manifestations pyrotechniques de Ground Zero à Bagdad et des thérapie de groupe par la télévision pour les familles des victimes.
Ironiquement, alors que c’est l’Espagne qui a inventé les pénitents, c’est encore aux Etats-Unis qu’on a assisté à une prodigieuse recrudescence d’hommes aux drôles de cagoules pointues décidés à porter haute la flamme du souvenir, de préférence au-dessus d’un magasin tenu par leurs compatriotes de confession mahométane.
Le basculement dans la Vieille Europe, consécutif à la défaite électorale du Parti Populaire, a-t-il pour l’Espagne été concomitant à une variante foudroyante de la maladie d’Alzheimer ? Ou bien faut-il rechercher les causes de cette subite perte de mémoire et d’estime de soi dans l’arrivée au pouvoir d’une génération qui semble faire de la consommation de cannabis et de l’avortement des vertus cardinales ?
On ne peut dissocier ces deux hypothèses, car l’une se nourrit de l’autre. C’est une Espagne nostalgique de ceux qui, de 1936 à 1939, écumaient la péninsule ibérique joint au bec et armés d’aiguilles à tricoter rouillées qui a porté un jeune et brouillon savetier au poste de Président du gouvernement espagnol.
Le retour au pouvoir d’hommes et de femmes plus enclins à siffloter l’Internationale que la Carmen de Bizet en se rasant le matin est la conséquence directe de l’embolie cérébrale à l’échelle de la nation provoquée par le refus de se confronter à l’altérité symbolisée par les attentats du 11 Mars : le fondamentalisme basque.
Autres, les Basques le sont à plus d’un titre : non contents d’être au X ce que les Gallois sont au W et le reste du monde à un langage intelligible, leur génome ne présente que fort peu de points communs avec le nôtre. En effet, les Basques sont, ne l’oublions pas, les derniers Néandertaliens à la surface de la planète*.
Le spécisme étant considéré ces temps-ci comme déplacé - il est par exemple très mal vu de critiquer deux pigeons forniquant dans la poussière des allées du Jardin du Palais-Royal, car c’est ce que les pigeons font -, c’est par peur d’être montrés du doigt que les dirigeants espagnols se sont sentis forcés de nier le particularisme biologique basque, qui est de faire péter des trucs.
La substitution dans le discours gouvernemental d’un atavisme génétique par des causes idéologiques mène à une dissociation de la réalité dans l’inconscient collectif espagnol. C’est donc fort logiquement que nos voisins du sud ouest ont abandonné l’ancrage dans le quotidien que représentent l’adoration des morts et la correction vespérale des épouses pour embrasser une fantasmagorie nourrie des valeurs trompeuses de l’émancipation féminine et de fumées artificiellement paradisiaques.
Ce triste constat semble malheureusement s’étendre à l’Europe entière, qui nie à toute force certaines réalités pourtant inscrites dans nos traditions ancestrales ("A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain", Genèse III, 19, pour ne citer qu’un exemple). Cette dichotomie terminale sera sans doute fatale à l’organisme que forme notre société si nous laissons proliférer les idées malsaines.
Plus triste encore : la famille européenne semble être aujourd’hui incapable de se défendre contre ces maux. Si le gouvernement français tente bien de revenir au respect l’état de nature (par exemple en tentant de supprimer la cinquième semaine de congés payés), nos voisins semblent faire peu d’efforts. A-t-on vu la Lufthansa fournir à l’Espagne en danger ne serait-ce que le plus minuscule ULM ? L’Italie a-t-elle envoyé le moindre policier municipal défendre l’honneur de José Maria Aznar, livré aux chiens par le fantoche des troglodytes Zapatero ?
L’Europe ne s’aime plus et a peur des valeurs fondamentales de l’Occident qui pourtant ont fait sa grandeur. Au risque de déplaire aux droits-de-l’hommistes, c’est aujourd’hui que nous devons prendre la décision de déverser des mégatonnes d’agent orange sur Bayonne et Bilbao si nous désirons survivre ailleurs que dans les histoires drôles que se raconteront les Néandertaliens autour du feu, le soir au fond des grottes.
* Cf Clifford D. Simak, La grotte du cerf qui danse, in Univers 1982, Paris, 1982
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