Editorial

Quel pardon pour la gauche ?

Didier Kala, mardi 8 octobre 2002 - 12:51 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Alors que le trotsko-collectivisme dont notre brave patrie a souffert durant les années de plomb s’estompe dans le domaine des noirs souvenirs de la Nation, la question suivante se pose : doit-il y avoir un pardon ?

Au-delà de l’aspect rhétorique et du respect des valeurs fondamentales de notre société chrétienne apparaissent des enjeux plus prosaïques, enjeux dont notre gouvernement doit se saisir pour enfin, définitivement, assainir la France en éradiquant les dernières moisissures putrides polluant l’inconscient collectif. La réconciliation nationale se fera à ce prix.

Nous en avons tous connu, des gauchistes de complaisance, ces innombrables Français d’en-bas, du milieu et d’en-haut, là, derrière le poteau, qui ont mollement suivi la dictature socialiste par facilité, parce que "la majorité l’avait décidé". Si certains anarchistes d’alors avaient choisi la collaboration par intérêt, pour assouvir leurs goûts pervers et ignobles, n’oublions pas que l’immense majorité souffrait en silence, feignait d’accepter cette soumission immonde par peur de la répression - cette terrible police politique ironiquement nommée "les intellectuels".

Pouvons-nous les blâmer ? Blâmerions-nous le chétif vieillard innocent qui se recroqueville, en vain, pour amoindrir la violence des coups portés par des drogués à la recherche des fonds qui leur permettront de se rouler dans leur putride perversion ? Non, ce vieillard, nous le plaindrions - nous l’avons plaint, nous le connaissons tous aujourd’hui, Papy Cocard. Et si le gouvernement met en place le cadre sécuritaire qui ne permettra plus à de tels événements de se reproduire, c’est avec douceur, bienveillance, que la société tout entière se doit de s’occuper de ceux qui ont souffert.

Nous devons tous y travailler, c’est notre devoir de chrétiens, c’est notre devoir de bons Français. Et nous pouvons y travailler, car nous les connaissons, ces anciens gens de gauche, parfois intimement. Il n’est que de voir l’émouvant et courageux témoignage de notre confrère John Bigballs, dans son article du 7 octobre 2002, pour réaliser que chaque couche de la société peut contribuer à ramener vers la lumière dispensée par le grand Jean-Pierre Raffarin ces Français encore honteux de leur comportement durant l’occupation soviétique.

Comme l’avait fait le grand-père de notre brave patrie, le Général de Gaulle, il est maintenant nécessaire de pardonner aux victimes de la peur. Les criminels seront punis, mais les agneaux ont le droit de réintégrer la société. Et c’est notre devoir de les aider à rejoindre notre avenir radieux.

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Réactions à Quel pardon pour la gauche ?

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Déjà 11 réactions.

  • 15 décembre 2004 21:13, par gilles

    > Quel pardon pour la gauche ?

    comme dirait bakounine,c qu’une bande de tapette ! pouquoi faire un article la dessus.

    Répondre

  • 23 janvier 2004 10:59, par pickett

    > Quel pardon pour la gauche ?

    ce texte parodie (pour mieux s’en moquer ?) l’interrogation qui a été celle des pays de l’est suite à la chute du communisme, celle de savoir comment faire face a leurs histoires réagir aux anciens thuréfaires des régimes communistes. Etudiez l’histoire et vous verrez que ceux qui on combattu le communisme n’était pas tous des faschos et que la gauche n’est pas exempt de crimes.

    Répondre

  • 17 octobre 2002 09:49, par Un véritable patriote

    Imposteurs !

    Comment osez-vous parler de défense de valeurs morales et chrétiennes en exhibant sur vos pages un logo d’une telle obscénité ? Tout votre site n’est qu’une pitoyable imposture. Détail navrant : vous formulez votre ironique admiration de notre gouvernement avec le même vocabulaire que celui des zélateurs des régimes communistes que vous faites semblant de brocarder. Réussiriez-vous à faire rire, ce serait encore excusable, mais vous n’êtes même pas risibles. Tout juste méprisables.
    Messieurs, je ne vous salue pas.

    Répondre

    • 6 février 2003 03:40, par Zac von Zup

      > Imposteurs !

      Un véritable patriote qui ne signe pas, et dont j’avais manqué l’excellent jet de venin.

      Mais des patriotes de ce jus-là, je crains que bien des dictatures et régimes collaborationnistes s’en soit entourés, s’ils n’y trouvent pas leur fondement.

      L’ultime degré de l’ironiepeut-être, que je n’aurais pas compris... parfait !

      Zac von Zup

      Répondre

  • 15 octobre 2002 18:56, par Un Enfant de la République

    > Votre discours est intéressant

    Certes la Droite modérée qui a repris un peu de couleurs en France devrait remettre certaines pendules à l’heure, et depuis la fin des présidentielles la politique française à la sacrée gueule de bois, signe de son prochain rétablissement
    Cependant, vous êtes peut être un peu trop optimiste par rapport à la capacité de la Droite à éradiquer ce courant nihiliste de la société française s’incarnant dans la Gauche Caviar. Je suis quand même prêt à faire semblant de croire que le rétablissement de la République est possible en France. Semblant d’y croire, et prêt à agir en conséquence, mais je serai à vrai dire plus pessimiste que vous ...

    Répondre

    • 15 octobre 2002 23:27, par Didier Kala

      > Et le vôtre désolant

      Monsieur,

      votre message, pour tout dire, m’afflige. Vous semblez avoir saisi les données de base - à savoir que ce gouvernement fait fi de mettre les mains dans le cambouis et saisit les problèmes de la France à bras-le-corps - mais le reste vous échappe.

      Seriez-vous un ancien gauchiste imparfaitement converti ? Un intermittent du spectacle ? Etes-vous encore sous l’influence de media pernicieux, pour ne pas être capable de constater le formidable éveil de notre brave patrie ? Que sont pour vous la promesse d’une croissance de 2,5% (fourchette basse) en 2003, la réduction de 30% de vos impôts sur le revenu, la SARL à un euro ou un second porte-avions nucléaire ?

      Ne pouvez-vous voir ? Seriez-vous le Michel Strogoff des années de plomb ? Comment pouvez-vous avouer être pessimiste alors que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin regagne, jour après jour, le terrain perdu par nos belles valeurs chrétiennes pendant vingt années de stalino-mitterrandisme ?

      Quelque peu vacuitement,
      Didier Kala

      Répondre

      • 16 octobre 2002 23:51, par Un Enfant de la République

        Merci pour votre réponse

        Et bon courage pour trouver à l’avenir quelqu’un qui soit enfin à la hauteur de votre génie

        Catholiquement votre

        Répondre

      • 23 avril 2009 12:04, par intermittent

        > Et le vôtre désolant

        Bonjour,

        Je vous trouve bien injuste quand vous nous attaquez, nous, intermittents du spectacle. Mais je suis volontiers prêt à vous excuser parce que votre analyse, de toute évidence, part sur de mauvaises bases. Et il lui manque beaucoup d’éléments pour être complète et pour donner une vue exacte de ce que nous sommes aujourd’hui, nous, artistes qui pour le dire simplement sommes le nouveau clergé de la société libérale de consommation.

        Vous le verrez, nous sommes parmi les plus actifs et les plus fidèles à défendre les vraies valeurs de la vraie France. Et je souhaite ici nous réhabiliter.

        En premier lieu, pour prendre de bonnes bases, il faut se détacher de l’idée, colportée par une infime minorité d’entre nous, que nous serions des "gauchistes". La sociologie des "artistes" n’est pas très compliquée à faire : pour la quasi-totalité, nous sommes issus de la petite bourgeoisie industrielle et commerciale et avons bénéficié de l’éducation culturelle qui nous permet d’exercer, avec plus ou moins de talent, notre "art". Surtout, incapables de prendre la suite de l’entreprise familiale, faute de compétence ou d’une personnalité suffisante, nous avons été "casés" dans le milieu "culturel" comme autrefois on casait les nobliaux dégénérés ou incompétents dans le clergé (à ce propos, comme autrefois les plus costauds allaient dans l’armée, les plus malins d’entre nous vont aujourd’hui dans le marketing ou la presse). Cette sociologie (qu’il ne sera pas simple de contester) devrait tranquilliser le pouvoir économique et les tenants des vraies valeurs de la vraie France : il est peu probable que nous, "artistes", nous révoltions sincèrement contre le milieu dont nous sommes issus.

        En second lieu il faut considérer à quoi nous nous employons principalement en tant qu’intermittents du spectacle. Là aussi c’est assez simple : spectacles ordinaires, animations de rues commerçantes, festivals d’été et animations touristiques, tournages de publicités pour les grandes marques, tournages de séries TV pour l’édification des masses laborieuses, ménagères de moins de 50 ans, et j’en passe... bref, sous couvert de divertissement mieux disant culturel nous participons à la construction d’un carnaval permanent et à l’éducation du peuple pour qu’il soit mieux à même d’apprécier les bienfaits de l’économie marchande et d’y participer avec enthousiasme. Nous ne sommes pas des révolutionnaires, il faut le dire. Nous sommes bien le nouveau clergé qui dit la messe commerciale à chaque moment de la journée, à la télé, sur les radios vraiment libres, dans chacune de nos rues joyeusement animées, partout !

        Et ce depuis bien longtemps, car enfin, il faut le dire aussi, avant d’imposer les vraies valeurs de l’économie et du libéralisme, il fallait bien que soient crées les conditions culturelles pour que cette politique soit acceptée par une population encore possédée par une culture populaire faite de respect et de solidarité, de décence à l’égard du voisin et d’esprit critique à l’égard des puissants. A qui, sinon aux artistes, doit-on aujourd’hui la victoire de la pensée libératrice de nos grandes Lumières tel le Marquis de Sade, du droit de disposer de son corps et de sa sexualité, du droit de consommer et d’être consommé, pensée sans laquelle l’individualisme économique n’aurait jamais pu connaître, pour le plus grand bonheur de l’humanité, une telle ampleur. Et comment, sinon par nos efforts constants et répétés, la riche culture de nos amis américains aurait elle pu devenir l’horizon de toute création d’art et de richesse ?

        Enfin, pour en revenir au statut proprement dit, et aux Assedic en particulier, là aussi tout nous prouve que nous constituons, avec la presse, le nouveau clergé. Grace à la magnifique organisation du système, c’est le salarié au régime général, et lui seul, qui subvient à nos besoins pour une part très majoritaire de nos revenus. Outre qu’il paye nos rémunérations directes en payant l’entrée d’un spectacle ou en achetant les produits des marques dont nous fabriquons la publicité, le salarié paye une sorte d’impôt qui lui permet de bénéficier de nos services, exactement comme le peuple payait la Dime pour permettre au clergé d’exister et de lui dire la messe et la bonne parole.

        Voilà ce qu’il faut dire pour réhabiliter notre corporation. Je ne parle malheureusement que des artistes du spectacle car nos amis des arts plastiques, par malchance, ne bénéficient pas d’un statut aussi favorable. Pourtant, eux aussi ont grandement participé à la création des conditions culturelles qui ont permis aux vraies valeurs de l’économie de s’imposer, et c’est bien ingrat de la part des maitres de l’économie de ne pas les reconnaître et les soutenir plus justement.

        Bien à vous.

        Note : il est bien évident que la petite frange d’artistes « gauchistes » est utile et nécessaire pour faire accroire au commun que nous constituons une corporation « à part », faute de quoi notre action évangélisatrice perdrait une bonne partie de sa force. Surtout, sans ces collègues « marginaux », notre complicité avec le monde de l’économie et notre action pour les vraies valeurs, en somme notre statut de nouveau clergé, serait beaucoup trop évidents. Et il y a fort à parier que le peuple se révolterait contre nous. Nous ne devons pas oublier qu’au cours de la révolution française, on a martyrisé et exécuté beaucoup plus de curés que d’aristocrates.

        Répondre

  • La question qui se pose immédiatement en lisant votre texte est :
    "Y a t il un pardon à donner à la gauche ?"

    Les valeurs chrétiennes que vous revendiquez sont celles du peuple et de certains membres des élites, mais de même qu’à Rome les sénateurs méprisaient bien souvent la religion, nos (S)énarques n’ont cure de ces valeurs de tolérance ou de respect, voire de l’importance de l’individu par rapport à la masse.

    La gauche n’est pas plus responsable de notre situation ubuesque que ne l’est la droite : c’est une responsabilité collective.

    La situation s’est un peu modifiée par rapport à autrefois : à nouveaux temps nouveau clergé et nouvelle noblesse.

    • La noblesse, c’est l’énarchie et les grands fonctionnaires. Je ne conteste par leur utilité mais elle devrait servir la nation et non pas l’inverse.
    • Les clergés : car deux religions s’opposent avec leurs prêtres, aussi injustes et oppresseurs les uns que les autres, ce sont :
    • Les financiers, et leur religion du capitalisme : ils appauvrissent les pauvres et s’enrichissent eux même.
    • Les anciens communistes : syndicalistes divers et variés embourgeoisés en haut de la sécu ou dans les comités de grosses entreprises , voire même dans des tribunaux parallèles (appelés "pudhommes")

    L’un comme l’autre défendent les valeurs de copinage, de conservations des privilèges et de lutte d’influence pour réduire le débat entre ceux qui sont pour une religion ou l’autre.

    Les vraies valeurs humaines : respect, solidarité, amour sont réduites à néant par ces champions de la réunion et des paroles en l’air.

    Un vent de 1789 plâne sur la France, l’abolition des privilèges est une nécessité...et le tiers état a changé.

    Répondre

    • 14 octobre 2002 13:28, par Didier Kala

      Une analyse incomplète

      Monsieur,

      si je ne peux qu’approuver votre véhémente condamnation du syndicalisme et du communisme, il me semble nécessaire de remettre certaines pendules à l’heure, et vous rappeler que notre Brave Patrie est maintenant libérée du joug socialo-communautariste qui l’a si longtemps tenue dans l’ombre immonde du ventre fécond, là.

      L’assertion qui sous-tend votre discours - à savoir ’La gauche porte autant de responsabilité que la droite’ - est fausse : les Français ont pu constater par eux-mêmes, ces derniers mois, le retour progressif de notre nation vers la lumière des cimes de la civilisation. Comme le sempiternel "gauche, droite, tous pourris" dont les media aux ordres ont abreuvé l’inconscient collectif ces ving dernières années, un tel discours ne peut servir qu’à semer le doute dans l’esprit du peuple d’en-bas et du sous-sol, un peuple confiant, un peuple porté par l’espoir.
      Il est évident, maintenant que les forces libératrices et progressistes ont enfin pu prendre leur essor suite à un vote-tsunami, que la droite est infiniment supérieure, en terme de progrès social, de liberté d’opinion, de sécurité, de porte-avions nucléaires et de SARL à un euro, à la gauche. Jamais, au grand jamais, n’auraient eu lieu de telle saisies record de résine de cannabis sous le talon de fer de l’hégémonie trotsko-pornographe, qui se servait de cette immonde drogue pour tenir sous le joug une population abrutie par un flot continu de propagande grossière à la Apostrophe.

      Il est EVIDENT, maintenant que la droite balaie les dernières poches de résistance gauchisantes et que les vraies valeurs de la France vraie sont remises à l’ordre du jour, que les belles valeurs chrétiennes de respect, de liberté et de frontières imperméables, sont rétablies, pouce à pouce, jour après jour, par l’assemblée nouvellement plébiscitée et un Sénat qui de tous temps a servi d’ancre à ces valeurs.

      Un autre point sur lequel je me permettrai de vous reprendre est celui des financiers et du capitalisme : votre fiel est injustifié, monsieur. Comment voudriez-vous, sans eux, reconstruire une nation industrieuse, créer les emplois que vingt ans d’impéritie kolkhozienne ont laminés, jetant du même coup sur les routes, sous les ponts, dans les égoûts, des hordes d’enfants dépenaillés qui ne conçoivent plus que l’assistanat comme mode de vie ?

      Cette remarque bilieuse, monsieur, prouve à elle seule que le pardon est nécessaire si nous voulons donner leur chance à des femmes, des hommes, soumis pendant des décennies à une désinformation infecte.

      Jean-Pierre Raffarin est paix. Jean-Pierre Raffarin est amour. Approche, Azrael, et n’aie pas peur.

      Paternellement,
      Didier Kala

      Répondre

      • 26 août 2005 13:55, par Francois

        > Une analyse incomplète

        j’aime le 12,5° Brave Patriote,
        je l’adore et le vénère.

        (c’est tout ce que j’avais zà dire)

        Répondre

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comme dirait bakounine,c qu’une bande de tapette ! pouquoi faire un article la dessus.

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